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Tour du Mont Blanc


Invité Pascal LAILLER

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Invité Pascal LAILLER

Bonjour,

Je souhaite participer à l'édition du TMB 2019 et je suis à la recherche d'informations sur la préparation nécessaire pour cette épreuve (330 KM - 8000 D+).

D'avance merci pour vos retours

Salutations sportives

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Il n' y a pas d'entrainement spécifique. Avoir l'équivalent de la moitié du parcours, en distance et dénivellation, sur un parcours semblable (col de 20km, 6 à 11%), est suffisant.

Comment y parvenir? Faire des kilomètres régulièrement. Ne pas se disperser dans des objectifs multiples. Penser à la bonne tenue (les conditions climatiques peuvent être très variables), et, être affuté (courir après le poids de forme est mauvais car cela représente une fatigue inutile pour le corps en phase de préparation)

Le but d'un bon entrainement repose sur la connaissance de tes capacités. A quelle fréquence de pédalage et à quel rythme cardiaque, si tu alimentes correctement ton corps, ne connaitras-tu pas de défaillance? J'insisterai volontiers sur la fréquence de pédalage; pour aller loin et longtemps en montagne, il faut tourner les jambes vites (80 à 90 tr/min.) C'est la clé du succès.

Cordialement.

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J'ai un doute sur la distance à l'entrainement. Ca veut dire aucune sortie de plus de 165 kms et 4 000m soit quoi, 6-7h de selle?

Ca va lui faire bizarre de voir 12h de vélo sur le compteur ...

Quand je vois mon cas perso quand je passe de 100 à 200 kms, ça pique sérieusement la tronche. Donc autant éviter que ce soit le jour de l'épreuve. Je fais donc plusieurs soties équivalentes en temps/distance/dénivelé à ce que je vais avoir en cyclos.

Dans son cas, le 330 est sûrement un peu trop, mais à minima 250/275 kms.

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Mais non, fais confiance à David, il s'y connait😉.

Ce qui compte c'est avoir un bon fond et aussi faire une cyclo montagnarde telle que définie par David 3 semaines avant.

Si tu savais les gars qui bouffaient des longues distances toutes les semaines pour faire Paris Brest Paris et qui avaient du mal de le boucler car en fait ils s'étaient mis sur les genous. Mis sur les genous car ils exigeaient plus que ce que leur corps pouvait encaisser.

"Le mieux est l'ennemi du bien".

J'ai une connaissance aui a fait le TMB en 12h,comme prépa il faisait les cyclos petites distances...

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Extrême?

Non.

Qu'est-ce qui est extrême? Objectivement, je n'ai pas de réponse à cette question. Qu'est-ce qui est plus extrême entre une FFC de 90km (sur un parcours non sélectif, où le gagnant sera celui qui aura passé quelques secondes de plus en anaérobie que les autres concurrents), une cyclosportive de 140 km (sur un parcours sélectif, où la majorité se met dans le rouge au départ, et, ne s'en remettra qu'une fois la ligne d'arrivée franchie), et, une épreuve "ultra" (où l'important est de gérer en permanence ses sensations pour aller loin, sans jamais se mettre dans le rouge?

PBP ou TMB peuvent paraître extrême par la distance, mais elles ne le sont pas par l'intensité de l'effort.

Tu le dis bien, "ça ne m'a jamais attiré", donc ça te semble extrême.

En fait, extrême? Si, un trail de 100km, pour moi, c'est extrême. Car même si j'ai eu du plaisir à en faire, je savais que la douleur, genoux notamment, engendrée par cette pratique, rendait cette pratique extrême.

A titre personnel, le vélo m'a toujours intéressé par les rencontres. En FFC, 15 min après l'arrivée, tous les participants avaient rangé le vélo dans la voiture et partaient sans échange. Quelle purge! Sur les cyclosportives, le temps où, entre "lyonnais", nous prenions une glace géante autour d'une bière, à l'arrivée de la Marmotte est révolu. Dans les grandes distances, l'entraide et l'échange permettent à chacun de passer les caps difficiles qui touchent davantage le moral que le physique. Sur des épreuves longues, vous échangez parfois sur des sujets parfois intimes en toute sérénité. Ce sont d'excellents moments, surtout pas extrêmes!

J'ose conclure que le vélo ne peut d'ailleurs pas être extrême; c'est un sport assis, donc de feignants.

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Je pense, sans vouloir faire le pompeux, en être capable physiquement et moralement, mais je me suis fixé une barrière, ne voulant pas tomber dans le stakhanovisme du "toujours plus".

Encore une fois j'ai un profond respect pour ceux, comme toi, qui font de très longues distances (j'occulte le terme extrême😉), mais cela ne m'atttire pas.

Le plus que j'ai fait c'est LBL challenge 272 km pour 4000mD+ à 30 de moyenne; j'aurais bien fait plus encore ce jour là car je m'étais "programmé pour". Et il y avait une sur-intendance niveau ravitaillement,il faisait beau c'était très confortable. Et concernant le sujet de ce post je n'avais fait qu'un 200 km cette saison là une semaine avant (c'était en avril!).

Un PBP sous la pluie quasi intégralement comme tu as fait, je ne pourrais en retirer aucun plaisir. Chapeau, mais ce n'est pas pour moi.

Mais je pense qu'il faut que chacun trouve son équilibre entre passion/raison/contraintes personnelles. L'important c'est de faire ce que l'on aime.

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Pour rire,... Le pire se joue entre

-Le Tour du Mont Blanc 2011. La météo prévoyait 70mm d'eau dans la journée. Je m'étais dit que s'il pleuvait au départ, je ne partais pas. malheureusement, il ne pleuvait pas au départ. Il s'est mis à pleuvoir à partir de Saint Gervais. Au col des Montets, c'était la douche; le dernier kilomètre de Grand Saint Bernard, la route était transformée en torrent. Je passe 3 au Grand Saint Bernard, sans assistance. J'ai fait les 40 bornes de descente sur Aoste, dans des conditions apocalyptiques. J'ai fini par bâcher à la Thuile pour ne pas revivre la descente précédente.

-Les Copains (je ne me souviens plus de l'année). Au départ, le ciel était noir; la pluie s'est mise à tomber au panneau de sortie "Ambert". Dès que nous avons commencé à monter, il neigeait. Je n'avais qu'un gilet coupe-vent sans manchette. Au col du Béal, la route était blanche. La descente fut une horreur. L'organisateur a stoppé l'épreuve après la descente. Le retour en vélo de Job à Ambert fut et de loin mon pire souvenir.

Alors PBP, c'était pad grand'chose, grâce à l'assistance.

J'aimerais bien faire "Race across France", pour le plaisir; mais j'ai plus l'entrainement.

 

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Disons que des sorties apocalyptiques comme tu cites l'avantage c'est qu'on s'en souvient à vie.

Moi le truc le plus dingue que j'ai fait au niveau météo c'est la Flèche de Wallonie à Spa, la rando réputée la plus dure de Belgique (à l'époque), 210 km pour 3800mD+. Intégralement réalisée sous la pluie froide, vent du nord. J'avais un thermomètre sur mon vélo, à Werbomont il y avait 4°C vers midi et c'était début mai. Avant un ravito en haut d'une longue bosse il y avait des cyclistes qui venaient en sens inverse, je me suis dit "tiens ils ont changé le parcours avec demi-tour en haut de la bosse?" Que nenni: c'étaient des mecs qui bâchaient en masse et retournaient au plus court vers Spa.

J'ai mis plus d'une semaine pour m'en remettre physiquement niveau douleurs musculaires. Plus jamais!

L'année que tu cites (2011) pour le TMB sous la pluie, je me demande si ce n'est pas l'année où Eric Leblacher a gagné?

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je serai attentif à ton retour d'expérience, connaissant ton excellent niveau je pourrai envisager dans quelle mesure je peux envisager ce formidable périple.je pense néanmoins que l'idéal c'est d'avoir un  compagnon de route du même niveau pour traverser des conditions météo défavorable et franchir les coups de moins bien, très important de vivre ça à deux.

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Bonjour Cédric,

Je n'ai pas cette année le même niveau qu'en 2016, car j'ai diminué mon kilométrage de moitié (environ 4700 kms à ce jour..) mais je me fais encore bien plaisir, et j'espère aussi me régaler sur ce TMB 2019.

J'ai proposé à tous mes amis d'un niveau a peu près similaire au mien de se joindre à moi, mais pour l'instant je n'ai encore trouvé personne pour m'accompagner dans ce formidable périple comme tu dis. Avis aux amateurs :-)

Comme tu dis ce serait mieux d'être en duo pour traverser potentiellement des conditions difficiles ,mais aussi pour gagner un peu de temps sur les parties roulantes et pouvoir finir moins cramé ;-)

Et puis aussi je pense qu'un périple comme ça doit se partager, pour garder des souvenirs impérissables.

Je compte m'entraîner comme d'habitude avec des sorties montagne et sorties club pour le rythme. Je ferai peut-être un brevet longue distance BRM 300 ou 400 avec mon beau-père pour travailler l'endurance.

A bientôt Cédric,

JC

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