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Commentaires Virenque


François DELON

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Jacques, plus sérieusement, Imanol manie bien mieux la langue française que la majorité des intervenants de ce forum, c'est indéniable. Mais il est loin d'être irréprochable : je lui ai fait remarquer plusieurs fois ses carences dans l'utilisation de l'imparfait du subjonctif dont il se plaît à user et abuser.

Toutefois, puisqu'il s'érige en censeur, c'est toujours distrayant de relever ses erreurs. Comme tu le soulignes, il est difficile de ne jamais se tromper. Bien conscient de ce danger, je ne me risquerais pas à jouer les redresseurs de torts comme il aime tant le faire.

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Virenque était payé pour pédaler, pas pour faire de la prose. Aujourd'hui il est payé pour attirer le chaland car il est populaire. Apres, Son expression est à son image. Un langage plus soutenu de la part de Virenque, Ca clocherait. Un peu comme Thierry Roland et Son chauvisme. Les matchs sans Thierry Roland, c'esg moins amusant.
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Oui, je me souviens que tu l’avais épinglé, entre autres, sur le barbarisme «fussent-ils ». Quand on s’embarque dans l’imparfait du subjonctif, forme élégante (ou pompeuse pourront trouver certains) mais un peu désuète, il vaut mieux avoir quelques biscuits et être sûr de son coup. Au cas présent, il s’agit bien sûr d’une erreur matérielle, qui nous guette tous.
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«fussent-ils »

"Mais des mensonges, fussent-ils répétés cent fois, ne parviendront jamais à constituer une demi-vérité." écrivait il y a peu François Fillon.

Mais Fillon n'est que Fillon comme Alcantara n'est qu'Alcantara ou comme Voltaire, Bossuet, Rousseau, Diderot, d'Alembert etc. etc. ne furent jamais que ce qu'ils furent.

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Je te laisse chercher, les pensées et écrits de Fillon n'étant pas spécialement de mon goût.

Ceux de Rousseau le sont plus: "Ces usages fussent-ils indifférents, fussent-ils mauvais même à certains égards, pourvu qu'ils ne le soient pas essentiellement, auront toujours l'avantage d'affectionner les Polonais à leur pays ..." 

Ou ceux de Voltaire: ".. fussent-ils mahométans vous leur donneriez gain de cause s'ils avaient raison" - "... il fit donner deux mille francs de pension à tout gentilhomme cultivant sa terre qui aurait eu douze enfants, fussent-ils morts, et mille francs à qui aurait eu dix enfants."

Ou Chateaubriand que comme moi tu affectionnes mais que tu as peut-être mal lu: " Les esclaves se fussent-ils soulevés..."

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