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Victoire de Démare, les Italiens accusent


Eric DAUSSAT

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Au lendemain de la victoire prestigieuse d'Arnaud Démare sur le Milan-San Remo, deux coureurs italiens, Matteo Tosatto et Eros Capecchi, ont accusé le Français de s'être accroché à une voiture pour revenir dans le peloton après sa chute à un peu plus de trente kilomètres de l'arrivée.

A chaque classique sa polémique. Après l'histoire du moteur électrique de Fabio Cancellara en 2010 après le succès de l'Italien sur le Paris-Roubaix, c'est aujourd'hui la victoire d'Arnaud Démare, samedi sur le Milan-San Remo qui fait parler. Des coureurs italiens accusent en effet le sprinteur français de la FDJ de s'être accroché à une voiture pour revenir dans le peloton après avoir été victime d'une chute à un peu plus de trente kilomètres de l'arrivée.

« S'il n'avait pas été remorqué, il n'aurait jamais pu participer au sprint, affirme notamment Matteo Tossato (Tinkoff) dans la Gazzetta dello Sport. Je n'ai jamais vu quelqu'un faire cela avec si peu de scrupule. Je l'ai vu et les coureurs qui étaient à ma hauteur l'ont vu aussi bien que moi. Il nous a dépassé à 80 km/h, j'ai bien vu qu'il s'était accroché au côté droit de sa voiture. C'est une honte. » Un sentiment partagé par Eros Capecchi (Astana), interrogé sur le site Tuttobiciweb et qui assure lui aussi que Démare n'a pas respecté le règlement, et souhaite que toute la lumière soit faite sur la façon dont le Français a regagné le peloton avant de régler tout le monde ensuite sur la ligne d'arrivée.

« Je propose donc d'utiliser le transpondeur pour vérifier le temps de Démare sur la Cipressa. Démare pourrait aussi lui-même fournir ses données de course, cela permettrait de savoir sa vitesse et son chrono durant l'ascension. Je suis sûr qu'il est excellent... » Samedi, après sa prestigieuse victoire, l'intéressé avait fourni une explication à des années lumières des accusations de Tossato et Capecchi. « La voiture de Frédéric Guesdon (le directeur sportif) est revenue à ma hauteur. Il m'a dit que Michael Matthews était tombé aussi et que les Orica-GreenEdge allaient nous aider à revenir (...) William Bonnet a fait une très grosse Cipressa, puis "Lada" (Matthieu Ladagnous) et Kevin Reza ont fait un gros boulot à leur tour. J'ai eu la chance de rattraper mes coéquipiers au fur et à mesure », explique Arnaud Démare dans l'Equipe. De quoi convaincre l'UCI ? Cette histoire en restera-t-elle là ? Affaire à suivre.

http://sports.orange.fr/cyclisme/article/victoire-de-demare-les-italiens-accusent-CNT000000lBttg.html

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Les données Strava ne montrent rien d'incroyable.

Il fait le meilleur temps, certes, mais des coureurs utilisant Strave, soit 35 hier. Et lui a monté toute la Cipressa à fond, alors que le peloton a monté au train une grande partie de la bosse.

S'il avait été à 80km/h comme annoncé, il aurait 1mn d'avance sur le 2ème temps.

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Philippe, je suis assez d'accord. J'ajouterais aussi la suppression de l'oreillette.

 

Quoi qu'il en soit, la seule manière d'éradiquer les polémiques c'est d'en revenir à l'époque d'Eugène Christophe réparant seul sa fourche. Plus de prêt de roue ou de vélo par un équipier, la CAA en bandoulière :-)

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exactement Philippe, très bonne remarque.

''Vélon est un regroupement d'équipes cyclistes, lancé le 25 novembre 2014, dont le but est de faire pression sur les dirigeants et organisateurs du cyclisme mondial''

 

donc quand on voit la définition de ce groupe ca laisse quand meme perplexe, et il n'y a qu'a regarder la liste des équipes qui la  composent:Etixx Quick Step,Sky,Orica Green Edge,Lotto Soudal,Giant Shimano,Bmc,Tinkoff,Trek.

Donc que des poids lourds du cyclisme mondial ils forment une alliance entre eux et on peut etre sur que lorsque qu'un coureur d'une équipe qui ne fait pas partie de celles du club Velon remporte une course du standing de Milan San Remo ca ne leur plait pas.

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Ca fait partie du métier tout ça de remonter comme on peut même si il a colle le bidon 500 m il faut pas oublier qu'ils avaient 300 km de course à l'arrivée, les commissaires ont rien vue et ils sont là pour ça du reste les italiens sont les champions de ce genre d'embrouilles, les rois des ennuis mécanique quand ça pète. Toutes personnes qui a couru un minimum ne serait ce qu'en élites à vu ce genre de truc que tout le monde pratique sinon personnes ne rentrerai sur crevaison à la pedale. ..

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par rapport à l'epoque où revenir dans les voitures etait interdit, c'est faire l'analogie avec les regles d'autres sports, devenues permissives. per exemple, en rugby, les soigneurs qui rentrent soigner un blessé sur le terrain sans que le jeu s'arrete, ou les portés en touche, et les remplacements n'existaient pas (il fallait etre quasi mort pour etre remplacé en rugby).

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Je pense que les crevaisons et les chutes sont dues à la malchance. Si les victimes sont autorisées à reprendre la place qu'elles occupaient grâce à l'abri des voitures, c'est une bonne chose.

A notre petit niveau amateur, au cours des critériums, les victimes de crevaison, sauf dans les derniers tours, disposent d'un tour pour réparer. Tout le monde trouve cela très bien.

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Interdiction de remonter à l'abri des voitures ?!?

Donc, pour ainsi dire, hors course à chaque incident mécanique.

Et remonter "dans le pare-choc" je peux te dire que ça ne se fait pas sans fournir d'efforts.

Pas plus tard que samedi, bien que pas trop mal placé (ce qui n'a pas grand chose à voir je te l'accorde), je crève au plus mauvais moment de la course (une 2/3/J), juste avant un enchaînement de difficultés à 15 km de la ligne... Et ben, bien que je me sois "pelé l'oignon" dans le pare choc de la voiture neutre de dépannage, qui m'a remonté jusqu'à l'avant dernière bosse jusqu'à la file de voiture, je ne suis pas rentré sur le peloton. J'arrive à quelques dizaines de secondes.

Si je n'avais pas eu cette opportunité (qui n'a pourtant pas été suffisante), autant monter dans le balai.

Alors pourquoi pas, mais une règle comme ça revient à éliminer les coureurs. Y compris sur une course par étapes.

 

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bidon collé ou pas, j'imagine que quand ça visse et que la pente est à 4/5%, c'est possible de rouler à cette vitesse. Ou même derrière une caisse.

L'autre jour en sortie, je me suis collé derrière un tracteur et j'ai fait un bout de route derrière (7kms environ de faux plat montant irrégulier avec pente maxi 4% sur mon rox) et j'étais à plus de 45. Bon, ça ne prouve rien, ne démontre rien mais d'habitude, je suis plutot aux alentours de 25. Donc si t'as un bon rouleur devant toi sur une pente pas trop... pentue, ça 33 pour un pro, ça ne me choque pas.

En tout cas, avec tous les instruments de mesure, l'UCI n'a qu'à demander les données et si il a roulé à 80 comme certains l'ont prétendu, ça se verra assez nettement....

 

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Tout à fait d'accord avec ce message, on a l'impression à lire certain que rouler entre 50 et 60 à l'heure derrière une bagnole c'est facile et c'est une tricherie éhontée... (Parce qu'en amateur c'est à cette vitesse là qu'il faut aller, sinon tu rentres jamais, alors chez les pros... 70? 80?). 

De même que remonter une file de voiture... Si le peloton roule à plus de 40 à l'heure, hé bien il est nécessaire de "sauter" de voiture en voiture. C'est un truc que les pros maitrisent, alors quand on parle de "danger"... Oui, un jour il y aura accident, mais un jour il y aura accident dans une descente, dans un sprint, n'importe où.

La remarque de Louis Dupuy pour les tours rendus sur crevaison est également très pertinente. C'est quand même bien d'avoir des avis de mecs qui font des courses avant de pondre des règles. (D'ailleurs la règle interdit l'abri derrière véhicule, tous les coureurs du monde contournent cette règle depuis des années, et certains parlent sur ce forum de renforcer la régle... C'est pas logique)

Interdire les retours derrière bagnole et l'abri dans la file des voitures après incident mécanique, ça fausserait complétement les courses.

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