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Avis sur vélo route à frein à disque!


Pascal DELRIVIÈRE

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A propos de câbles et de dépannage. Hier je discutais avec mon vélociste. On évoquais les câbles intégrés qui participent à l’esthétique d'un vélo mais ne vont pas forcément dans le sens d'une facilité de maintenance.

Il me disant qu'avec des câbles externe, il est capable de dépanner rapidement un vélo au départ d'une rando ou d'une cyclo. Mais avec des câbles intégrés, il répond "débrouille toi!"

Récemment sur un vélo dont je tairais la marque, il a du démonter le pédalier et le boitier de pédalier pour remettre les câbles.

Certains appelle cela le progrès

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Faux, si tu es en panne de batterie avec le di2, tu peux encore changer de vitesse et largement de quoi rentrer chez toi, sauf que tu ne peux plus mettre le grand plateau, après bien sur il faut recharger, (faut pas être %@!? non plus )mais le principe est le même, si tu n'as plus de batterie dans ton portable, il s'éteint, dans ton micro portable il s'éteint, etc etc...

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Beaucoup de conservatisme sur ce sujet et beaucoup d'avis sans avoir jamais essayé. Un peu comme pour le tubeless.

Chacun a son point de vue sur le sujet argumenté ou pas, mais une chose est certaine impossible de faire des généralités à partir de cela. 

La pratique doit dicter les choix, et chacun a sa pratique, ses contraintes, ses envies.

Traiter de pimpin un gars qui n'a simplement pas les même attentes que soi ca montre toute la qualité et la profondeur de la reflexion...

juste une remarque sur ce "débat" : l'écrasante majorité des véhicules qui roulent utilisent un mode de freinage hydraulique, avec des disques pour la plupart. le concept même de la chaine de freinage d'un levier qui tire sur un cable inséré dans une gaine qui va amener un patin a frotter sur une surface rugueuse est très loin d'etre le plus efficace d'un point de vue physique pour la transmission de la force. Mais ca fonctionne tant bien que mal. 

l'argument du poids me fait doucement rigoler quand on voit ce que nous trimballons tous comme poids superflu dans les poches.

 

Le confort et la confiance font plus pour la performance que les 300g perdus par les freins à disques. Donc si vous etes plus a l'aise avec un freinage a disques, foncez!

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Je suis tout a fait d'accord avec toi Christian sur ce point. L'électrique sera une avancée majeure lorsqu'elle s'affranchira des fils et des connexions physique. 

Sram marque, je trouve, un très bon point sur ce sujet avec sa communication sans fil entre leviers et dérailleurs : facilité d'installation/remplacement et diminution drastique des sources de dysfonctionnement.

Pour ce qui est du fait que les constructeurs proposent toujours de nouvelles technologies, bien sur ils veulent nous vendre du materiel, mais ca permet aussi l'innovation et le progrès dans notre pratique.

je remarque que comme souvent, on commence par crier "au loup", avant d'intégrer petit a petit les avancées proposées. Comme les cadres carbones, les GPS, les plateaux ovales, etc.

 

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Bruno, je ne vois pas pourquoi tu te sens persécuté de la sorte par le regard des autres parce que tu roules en disques !?! C'est ton choix ! Certains ne le respecte pas car "les pros" ne roulent pas avec.... pas encore ! Mais lorsqu'ils y seront passés, ca ira mieux :D Et ils seront obligés, les constructeurs n'ont pas développé cela pour rien.

Pour ma part, j'ai un vélo typé "endurance" avec un bon nombre d'entretoises sous la potence et avec lequel je fais du triathlon. Je suis donc loin des stéréotypes : vélo de CLM, prolongateurs, etc... Mais les autres peuvent se moquer, je suis handicapé (ca ne se voit pas, les nouvelles maladies chroniques tout ca...) et je pratique de la façon qu'il m'est simplement possible ! Alors OK je suis une fashion victime avec un cadre endurance (à 30 ans...) mais c'est ca ou rien !

Et oui, je pense passer aux disques. OK je n'aurait pas l'air d'un pro, mais j'y vois pas mal d'avantages. 500Gr de plus seront compensés par un bon vélo, léger, et des composants au poids amoindris. Après, c'est pas ce poids qui empêchera de rouler !? Et si l'UCI ou la FFC refusent ces vélos à l'entrée des courses (avec sélection comme sur les parcs à vélo en tri) => Plus de cyclos ou compet ! Les routes sont libres d'accès !

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Tout à fait d'accord avec toi, tu parles avec sagesse. C'est souvent comme ça que le réel progrès arrive, avec une certaine suspicion au début, la "tradition" ayant la peau dure, puis avec un engouement qui débouche sur une généralisation de la solution technique. Après quelques temps, si elle est bonne, on ne peut curieusement plus s'en passer.

J'attends avec impatience les prochaines avancées qui me semblent évidentes, même si c'est parfois de l'ordre du gadget, mais ça va venir: mini tableau de bord avec gps intégré dans la potence, freins à disque ou autre, transmission par autre chose qu'une chaîne et pignons, "boite de vitesse" ou autre formule de variation progressive des braquets, enfin un tas de progrès qui vont se retrouver je l'espère un jour sur nos bécanes.

Quand je vois mon vieux bac des années 90 et celui avec lequel je roule aujourd'hui, je suis épaté. Et nullement nostalgique de cette époque. Mais attention, il ne faut pas non plus accepter n'importe quoi au nom du progrès! Pour moi, le meilleur exemple en est les cassettes à 11 pignons dont la toute grande majorité n'utilise jamais le plus petit car 11 ou 12 dents, c'est une aberration... et quasi impossible à pousser. Là, le "progrès" n'est qu'un argument marketing pour booster les ventes. Enfin, selon moi, mais si vous êtes honnêtes avec vous même, avouez que ça ne sert pas à grand chose, non?

Pour moi, un réel progrès serait par exemple de trouver un autre système que cette foutue transmission par chaîne. On trouvera bien la solution un jour, j'ai confiance.

Très intéressant, tout ça...

 

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sjt

le problème avec les freins hydraulique comme avec les dérailleurs électriques le dépannage n'est plus a porter du petit bricoleur celas devient comme sur les voitures avec les cartes électronique !!et je me vois pas allez chez le bouclard tout les deux mois pour régler un dérailleur ou purger des freins !! ou un piston qui gripe !! prend un exemple une pelle avec un dérailleur électrique et tu peux pas te rabattre en gamme ou si peux si tu a un dur-ace tu met un 105 et sa repart !!  le vélo va devenir très cher a l'entretient !!   après chacun fait ce qu'il veux c'est sur !!!!

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l'avantage de l'hydraulique est que c'est un circuit fermé, donc beaucoup moins d'entretien qu'avec un cable. Et puis franchement, une purge du liquide ce n'est pas plus compliqué que de changer des gaines internes dans un cadre qui ne possède pas de guide. Ce sont des gestes différents que nous devons apprendre mais à la portée de tous, largement. 

Comparaison n'est pas raison, mais regarde le nombre de kilomètres et donc de freinages que tu effectues avec ta voiture avant de changer le liquide de frein. Tu es donc tranquille pour longtemps avec ton vélo hydraulique. 

Pour l'électronique, en effet l'objet est peut etre plus fragile que le mécanique. Mais les prix se démocratisent petit a petit, et le remplacement/réglage est moins complexe que pour du mécanique. 

Un cadre carbone casse plus facilement qu'un cadre acier, pourtant les avantages du carbone font qu'il est aujourd'hui largement plus répandu que l'acier.

 

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Comme j'ai essayé les deux, je peux en parler un peu, bien que je sois très content de continuer à rouler avec des patins.

Donc le disque c'est :

- Un vélo plus lourd de 500 g environ, à niveau de gamme égal (cadre et fourche renforcés, roues renforcées avec plus de rayons, poids du système de freinage et pneus plus lourds)

- La quasi obligation de rouler au minimum avec des pneus de 28. Voir le cas évoqué plus haut. Lors de mon premier essai d'un vélo avec des disques, en bas d'une descente à peine humide et des pneus de 25, les deux roues se sont bloquées et j'ai failli partir vraiment à la faute. La limite du freinage passe déjà par l'adhérence du pneu sur la route.

- L'entretien : On raconte ce qu'on veut, mais parmi les systèmes que j'ai essayés (Sram et Shimano, hydraulique sur jante ou à disque), il y a eu des soucis, soit de bulle d'air dans le système, soit une fuite. Alors je ne dis pas tout le temps, mais c'est arrivé deux fois, alors que j'ai peut-être roulé 3% de mon temps en 2015 avec du disque, contre 97 % avec du patin, avec lequel je n'ai connu aucun souci.

- l'aéro : disques sur le flanc des roues, gaine qui court le long de la fourche, c'est assez étonnant quand par ailleurs les fabricants nous disent à juste titre qu'il économisent 3 watts par ci et par là avec des tubes profilés, des jantes aéro, et des gaines dissimulées dans le cintre. Sans parler de l'aéro des pneus de 28 par rapport à du 23...

- La taille des disques : très important, celle-ci doit adaptée au poids de l'utilisateur. Entre des 140, des 160, des 180 ou des 200, la différence de puissance est phénoménale. Autant dire qu'avec de grands disques et un poids de jockey, c'est On/Off et on passe par dessus le vélo à la moindre impulsion sur la poignée. Sur route, généralement on trouve du 140 et du 160. Sauf qu'avec les vélos de série, on ne choisit pas toujours. Et même ensuite, pour le dépannage en course, on fait comment?

- Les bruits de frottement : Déjà, avec un vélo parfaitement réglé mais après un freinage appuyé en descente, le disque frotte sur l'étrier pendant quelques secondes à la relance. En cas de pluie et de passage sur des routes sales, ça frotte aussi. Mais que se passe-t-il lorsqu'on monte et démonte le vélo souvent pour le mettre dans le coffre de la voiture. Est-ce qu'un utilisateur lambda saura systématiquement remettre la roue parfaitement et ne pas ensuite entendre des frottements désagréables. J'ai des doutes

- Les coureurs pro n'en veulent pas pour les raisons que je viens d'évoquer (poids, aéro, taille des disques qui doit toujours être adaptée au mec, dépannage, taille des pneumatiques) et parce que au final pour des gars comme eux un meilleur freinage n'est pas nécessaire. Et encore je n'ai pas parlé des interrogations liées aux blessures en cas de chute en peloton. Donc si cela s'impose, c'est uniquement pour répondre à une pression des fabricants, et pas autre chose.

Pour l'instant, l'UCI procède seulement à des tests, mais n'a pas validé la chose. Cela reste donc interdit en compétition, aussi bien en FFC qu'en UFOLEP ou en FSGT, qui doivent suivre les règles de l'UCI. Et pour les cyclosportives c'est la même chose.

Maintenant, il faut reconnaître que dans certaines conditions, le freinage à disque apporte quelque chose. Par exemple dans les descentes pluvieuses, où il assure un freinage constant et sécurisant. Pour le reste, un vélo avec des disques est de toute façon moins performant qu'un vélo avec des étriers.

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Merci pour ton analyse qui est très complète et basée sur des faits vécus, ça apporte un éclaircissement judicieux à la question.

Maintenant, cette technologie va certainement évoluer et s'améliorer suite aux remarques telles que les tiennes, dont les constructeurs vont, je l'espère, tenir compte.

Roulant la majorité du temps en plaine, je n'utilise pas beaucoup les freins, mais je suis toujours intéressé par les avancées techniques et quelque chose me dit qu'on va encore en entendre beaucoup parler, de ces freins à disques. Fausse bonne idée ou non, l'avenir nous le dira...mais le sujet interpelle, c'est évident.

Dans mon club, on est +/- 150, il doit y avoir 2 vélos avec disques. Peut- être 3, mais je ne suis pas certain.

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En même temps, je peux comprendre que l'argument fasse mouche auprès de ceux qui n'ont pas beaucoup d'expérience des descentes, qui sont un peu craintifs, ou qui freinent beaucoup et longtemps.

Et d'un autre côté, il m'est arrivé, à de très rares occasions c'est vrai, de me faire peur avec des freins à patin qui étaient longs à répondre en cas de condition extrême. Mais comme le dit Joachim, normalement tu anticipes et tu règles ta vitesse en conséquence.

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