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Paris brest paris jour - 3


Christophe CAPON

Messages recommandés

Eh bien bonne recuperation, et bon soins, et surtout aller voir un podologue comme l'as conseiller le medecin du premier contrôle, c'est le genre de truc qui peuvent persister et s'agraver si on ne fait rien.

j'ai un ami qui etait hier en haut d'une cote dans le morbihan, et qui me disait voir passer beaucoup de cyclo déjà au bout de leurs effort tout juste à mi parcours.

Gros respect à tous! Meme ceux pour lesquels la raison leurs dit d'abandonner car ce doit pas etre facile apres une si longue préparation et tant de sacrifice, ce doit etre terrible!

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Romain,

Tu as eu un grand mérite de t'atteler à ce projet, mais ne désespère pas, et dans de tel cas il faut remettre ça. J'avais vu sur le 600 que tu avais bien voulu commenter, qu'il y avait des erreurs, et je n'ai jamais pris le temps de t'écrire.

Votre projet n'était pas idiot de vouloir faire 3x400, mais combien étiez vous dans le groupe ? De plus ce projet aurait pu vous faire dormir au même endroit, une fois à l'aller et l'autre fois au retour, et donc de laisser son oreiller et ses pantoufles, et ne pas se charger comme une mule. Par ailleurs quand on vise le haut niveau, il faut être fidèle au vélo, et tout autre chose que pédaler, n'est pas permis donc la rando/escalade est interdite et ne vas pas chercher plus loin tes maux plantaires. il y a plein de petits trucs auxquels il faut penser sur des projets comme cela. Mais cela a le mérite d'apprendre et de réussir plus tard !

Tes copains continuent ? si OUI donne nous les N°.

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Tu es gentil Bernard, en effet belle prestation de l'Allemand ! Mais il n'a pas couru seul, parti avec les premiers de 16 h, il s'est fait rejoindre par les costauds de 16 h 15, les dossards B..., puis a du en profiter jusque un peu avant Brest qu'il atteint 10' avant eux en 19 h 33. Alors c'est vrai qu'il doit revenir seul et cela en - de 23 h ( 22 h 53). BRAVO !

A Gino, qui s'intéresse au sujet grâce à ses potes, bien entendu qu'il n'a pas dormi, le test sert à cela, savoir si l'on peut passer 2 nuits sur un vélo, sachant que bien d'autres l'ont fait avant nous, et quand nous avions l'occasion de leur serrer la main, l'on voyait bien que ce n'étaient pas des E.T

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tu as tout à fait raison. J'ai fait l'erreur de prendre cette semaine de vacances en famille dans les dolomites avant le Paris-Brest-Paris. Je n'aurai pas du. Et pour moins se charger, inutile d'enmener une serviette de camping ou du savon, ou un drap de camping, (oui j'avais pris tout cela), car on nous le fournissait au dortoir, tout du moins à celui de Quédillac (7 euros pour la douche avec serviette/savon et couchage avec couette)

mes copains du 84h ont continué, deux du 80h sont arrivés (C139, D151) un autre va bientôt arriver (B174)

ceux du 84h : Y232 Y206 Z171 et Z135

Hormis le Z171 (55 ans), ce sont des "anciens" qui ont plus du double de mon âge (entre 66 et 68 ans)

Les infos sont le site du club : http://www.ctvsceaux.fr/

 

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Et bien GINO, je vais te dire que c'est plus facile en vélo, tu es en plein air et tes pulsations restent hautes, bien entendu il faut rester en action. Ne pas se rendre à l'abri et s'asseoir, enfin se relacher. Alors que dans une salle d'attente, lire ou faire des mots croisés c'est mortel, et comment faire pour ne pas s'assoupir ?

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Salut Romain,

désolée de ton échec mais c'est comme ça qu'on apprend...et puis en longues distances, les vérités d'un jour ne sont pas celles du lendemain; j'en sais quelque chose car en 2008, j'ai abandonné sur Bordeaux-Paris au bout de 200 bornes alors que j'avais déjà un BP et un PBP dans la poche...bref, rien n'est jamais gagné...

J'ai failli intervenir sur le forum quand j'ai lu tout ce que tu emmenais: j'aurai dû te prévenir de partir "light" sachant qu'on trouve quasiment tout sur place: en 2011, je n'avais qu'une sacoche de selle Chapak pas trop remplie et un mini sac à dos (en fait le sac de mon Camel Pak avec quelques vêtements, donc très léger car en effet, impossible pour moi de faire du vélo avec un sac à dos lourd; là aussi, j'en avais fait l'expérience sur ma première longue distance, une randonnée permanente).

En fait, niveau bouffe, j'avais de quoi tenir 600 km; j'avais demandé à un ami de me déposer un sac avec des vivres de course à Brest donc j'ai pu faire le retour comme ça + un repas chaud pris sur place + sandwichs achetés aux contrôles + un arrêt boulangerie sur le parcours. Quant au couchage, j'avais juste une couverture de survie au cas où (je m'en suis servie à Brest car plus de place au dortoir). Pour l'hygiène, juste quelques lingettes désinfectantes pour garder propre le seul endroit qui craint quand on fait du vélo...pour le reste, je ne faisais pas un défilé de mode! Ah si, une brosse à dent au manche coupé pour gagner un peu de poids et de place avec un peu de dentifrice enroulé dans du film alimentaire + une mini pharmacie avec la très importante crème pour les fesses (dans un sachet congélation pour ne pas à avoir à emporter le tube).

Bref, j'avais vraiment pensé mon truc pour partir la plus légère possible...mais en fait, j'ai toujours fait mes brevets comme ça, en emmenant le minimum de choses...

Repose toi bien et si tu as toujours l'envie, il y a désormais plein de belles randonnées à faire dont les Super Randonnées pour toi qui aimes la montagne.

 

 

 

 

 

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Bravo à tous les participants de ce PBP ( Romain,tu réussiras la prochaine fois!).Je ne désespère pas de le faire ... en 2019 avec toi!.Le "monde de la Marche" a été représenté cette année par la Russe Tatiana MASLOVA ( Z 207) qui vient de remporter le dernier PARIS-ALSACE féminin à la marche,il y a 2 mois.Elle a terminé ce PBP en 77h00 (honorable).Une marcheuse de plus, qui démontre que le vélo et la marche sont complémentaires.Elle démontre également que l'on peut faire 2 gros défis à 2 mois d'intervalles.

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Rentré mercredi de Paris-Brest-Paris  (c’était le 11ième, mais en 70h cette fois, preuve que la descente au troisième âge est bien entamée !) j’ai toujours une question à laquelle je ne trouve pas de réponse. Pourquoi avec le manque de sommeil (2 heures en trois nuits, par exemple) et la fatigue la plupart des sexagénaires se mettent à pencher sur le vélo ? A 66 ans je l’ai vécu au bout de 800 bornes environ et j’ai constaté que j’étais loin d’être le seul.

Plus précisément le vélo reste droit mais le corps s’affaisse d’un côté. On ne voit qu’un flanc de la roue avant, on a l’impression qu’une cocotte est plus basse que l’autre, on a même de temps en temps une jambe qui touche le tube horizontal. Ca n’empêche pas de pédaler, mais cette position lamentable crée des douleurs, notamment dans le dos, qui gâchent le plaisir sur la fin du parcours.

J’ajoute que cette tendance à pencher n’est pas exclusive du vélo. Elle se poursuit ensuite debout ou assis, mais disparaît vite après une bonne nuit. On rencontre d’ailleurs aussi ce problème chez des marcheurs ou des marathoniens qui finissent comme des tours de Pise.

Je n’ai jamais lu grand-chose sur cette pathologie qui est pourtant loin d’être rare. Si quelqu’un a une idée et encore mieux une solution…

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Bravo Alain pour ce 11ème PBP,j'en déduis donc que tu as toujours fait du vélo et que tu as été épargné par les blessures.En tout cas,très belle longévité! Il serait intéressant de noter tes performances sur les 10 premiers PBP,afin de faire des comparaisons par rapport à ton âge et à ton kilométrage annuel.Et voir si tu as perdu le "fameux 1%/an" après ton meilleur PBP.

Pour le penchement sur le côté,je l'ai observé chez certains marcheurs dès le 24h00.Pour ma part,j'ai penché pour la première fois,aux 6 jours de Privas,après 4jours/nuits de marche ( 460 kms).Ayant à peu près le même âge que toi,65 ans,j'en déduis aussi que le manque de sommeil et la fatigue sont les causes principales de cette pathologie.J'ai vu des marcheurs penchés fortement sur un 24h00,mais après leur douche ( sans dormir),retrouvaient leur droiture habituelle à la remise des prix.

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Merci Louis d’avoir constaté ce même problème, mais je n’arrive pas à savoir si :

-          Le problème vient du cerveau qui reçoit par les capteurs comme les yeux, les oreilles, etc… une information erronée et envoie un mauvais message aux muscles,

-          Ou s’il vient des muscles qui reçoivent du cerveau un message correct mais ne peuvent plus faire le travail qui leur est commandé.

Mon idée est que c’est plutôt une erreur d’information et de message au cerveau, mais je n’en suis pas sûr. De plus contrairement à ce que j’ai dit le problème ne concerne pas que les sexagénaires. Il se déclenche à tout âge suite à la fatigue et surtout au manque de sommeil.

 

Pour ce qui est de l’évolution des performances sur la longue distance avec l’âge j’ai en effet quelques idées que j’ai vérifiées sur les résultats liant l’âge des participants à leurs résultats sur PBP :

  • Une première phase d’apprentissage à peu près jusqu’à 35 ans, pendant laquelle l’expérience acquise permet de s’améliorer progressivement ;
  • Une deuxième phase de maturité, en gros une vingtaine d’années de 35 à 55 ans, où les gains et pertes sont faibles et oscillent autour de l’optimum des possibilités ;
  • Une troisième phase de régression, à partir de 55 ans, lente puis plus rapide, mais laissant des ouvertures jusqu’à l’approche de 80 ans.

Il est difficile de reproduire des courbes et des tableaux dans une simple réponse de forum, mais si tu es intéressé je peux t’envoyer en MP l’étude que j’avais faite.

Enfin juste comme exemple voici mon cas perso :

22 ans = 88h57

30 ans = 78h07

34 ans = 69h01

38 ans = 57h41

42 ans = 58h53

46 ans = 59h40

50 ans = 51h25

54 ans = 58h17

58 ans = 59h13

62 ans = 59h12

66 ans = 70h02

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Après quelques recherches dans le monde de la marche,le fait de se pencher serait dû à un dérèglement du champ visuel.Mais quelle est la cause de ce dérèglement ? La fatigue du... cerveau,d'où l'envoi d'une mauvaise information ?

Tu as fait ton meilleur PBP à 50 ans.Tu démontres bien que c'est à un âge avancée,la cinquantaine,que l'on fournit le meilleur potentiel dans l'Ultra... et qu'à 66 ans tu fais presque aussi bien qu'à 34 ans!Tu peux m'envoyer en MP l'étude que tu as faite.

Les gains de 46 à 50,comme les pertes de 50 à 54,sont énormes:à peu près de 15% !peut-être as-tu une explication? Un meilleur kilométrage ou une meilleure préparation ?

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L'occasion m'est offerte de te féliciter pour tes escapades peu banales. Par ailleurs le long ou l'ULTRA comme on veut le dire actuellement pose pas mal de questions. Il convient d'y réflechir et de trouver toutes les parades.

Justement lors de tes raids qui ont vraiment de la gueule, es tu un adepte des embrocations ? Car en vélo cela se perd assez rapidement et malheureusement les labos ferment.

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Merci Bernard pour tes félicitations.Je suis friand de participer à des épreuves que je n'ai jamais eu l'occasion de faire.Avec toujours la même question:en suis-je capable à mon âge malgré mon handicap ?

A ta question:" es-tu un adepte des embrocations ? " A dire vrai,je ne connaissais ce mot...et après recherche dans le dictionnaire,tu penses à pommade? Les marcheurs utilisent en général de la NOK sur leurs aisselles et leurs pieds( à l'entraînement,il m'arrive de mettre de la graisse à traire,nettement moins cher et tout ausssi efficace);sur un 24h00,en principe un seul badigeonnage suffit.Sur le 6 jours,j'avais prévu de m'arrêter toutes les 6 h00 ( pour retarder l'arrivée des ampoules ) pour m'écrêmer les pieds , changer de chaussettes,perçer les ampoules éventuellement et parfois changer de chaussures,car les pieds gonflent au cours de ce long périple.Tu peux partir avec du 44 et terminer avec du 47!J'étais venu avec 8 paires de tailles différentes.Je suis quand même passé 6 fois chez le podologue de l'organisation pour des soins plus appropriés.

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Salut et félicitations à tous

en ce qui me concerne très bon départ à la fraiche à 5h15 en tete du paquet de 300 derrière la voiture ouvreuse nous avons bien roulé jusqu'à Villaines profitant un peu d'un match allemagne usa puis le groupe s'est disloqué la moyenne a un peu baissé j'ai roulé toute la nuit pout arriver à Brest en 25 h conforme à mon tableau de marche .

le retour s'annonce intéressant car je n'ai pas sommeil et les jambes tournent bien mes supporters sont nombreux entre Brest et Carhaix.Arrivé à Loudéac je ressens la mème douleur au triceps gauche qu'il y a 4 ans je suis complètement de travers sur mon vélo et j'ai touts les peines du monde à atteindre Tinteniac l'aventure semble se terminer là mais comme en 2011 je vais me reposer toute la nuit et repartir au petit matin les douleurs se sont atténuées mais le bras ne tient pas bien droit en réfléchissant un peu je me dis qu'avec une élastique tendue entre mon coude gauche et mon épaule droite je pourais peut etre rentrer à Paris . Ce bricolage sera fait à Fougères. je reprends un rythme de croisière intéressant 25.5 kmh et j'arrive à Dreux à 20h35

Pour les 60 derniers km je suis partagé entre l'envie de rouler avec un groupe d'autrichiens et le besoin d'assurer ma sécurité car les premières gouttes de pluie font leur apparition . Finalement je rentre seul et les dix derniers km m'ont paru interminables.

Je me suis pas demandé ou j'avais mais plutot ou je n'avais pas mal mes jambes ne m'ont jamais laché signe d'une bonne préparation ma force mentale a ete décuplée par tous les encouragements recus de mes proches mais aussi des gens qui sur le bord de la route s'intéressent au simple quidam qui passe

et en conclusion j'attribuerai une mention spéciale à mon accompagnateur qui à su canaliser mon énergie dans les bons moments et avoir les mots justes quand j'étais pret de l'abandon, me laissant le libre choix de pousuivre ou pas . Le sourire qui illuminait son visage à Mortagne signifiait qu'on allait gagner

 

 

 

 

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