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Compte rendu Etape du tour


Emmanuel LIEUTIER

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Départ de Perpignan samedi 10 h, nous sommes deux du club, le GPS indique une arrivée à la Toussuire à 15h30. Mais c’est un weekend de départ et retour de vacances et nous devons emprunter la route la plus encombrée de France. Comme on pouvait le craindre, premier bouchon avant Montpellier, le trajet s’annonce compliqué. Pour corser le tout, il y a eu un accident au niveau de Bollene, on fait 10 km soit en première soit arrêté. Ça sera compliqué jusqu’à Valence, l’autoroute vers Grenoble est bien moins chargée. Finalement, nous arrivons à St Jean de Maurienne vers 17h15. L’entrée dans la ville est bouchée, pour patienter, nous regardons l’arrivée du tour sur l’Iphone.  Le problème, c’est qu’après la traversée de St jean, nous n’avançons pas mieux. Nous réalisons alors que ce sera comme ça jusqu’à la Toussuire… La montée sera très longue, plus longue que celle que nous réaliserons le lendemain en course. Niveau organisation, ce n’était pas une très bonne idée de mettre la remise des dossards à la Toussuire. Au moins, ils auraient pu faire comme le jour de la course, faire la montée sur une route et la descente sur une autre, cela aurait fluidifié le trafic. Je commence à m’inquiéter, je n’ai pas acheté de barres énergétiques, pensant les acheter sur le village exposant, mais si ça n’avance pas plus vite, le village va être fermé avant qu’on arrive. Finalement on se gare à 18h45, fatigué par ce trajet compliqué. Heureusement, le dossard est récupéré rapidement, du coup le tour du village est expédié en 10 mn juste le temps de faire les achats nécessaires. Direction St Sorlin d’Arves au camping de la Croix de fer. Nous avons loué un petit mobil home toilé, il y a une petite terrasse avec une vue magnifique sur les aiguilles d’Arves. Les ¾ du camping sont des cyclistes venus pour l’étape, on fait cuire les pâtes et nous prenons notre repas sur notre terrasse en contemplant le paysage. Ça fait du bien après cette journée stressante. Couché 22h30 pour un réveil programmé à 4h30. Nous arrivons à St Jean vers 5h15, nous nous garons dans le parking P1 «Pierre Roland » des organisateurs (nous verrons plus tard que c’était une très mauvaise idée). Nous préparons les vélos et regagnons notre sas de départ en passant par la consigne pour laisser un sac avec des affaires de rechange au cas où la météo soit mauvaise. Nous sommes tous les deux dans le sas 0, il n’y a pas encore trop de monde. A 7h le départ est enfin donné, le premier col arrive très vite, et à froid les sensations ne seront pas super et cela jusqu’au sommet du Chaussy. Dans la descente je récupère du monde, au bas nous sommes un bon petit groupe. Tant mieux, pour la seule partie presque plate, c’est préférable. Jusqu’à St Etienne de Cuines l’allure n’est pas très rapide, visiblement tout le monde redoute le Glandon et veut économiser des forces. Ca y est on attaque le gros morceau de la journée, les sensations sont meilleurs que dans la première ascension du Chaussy. Le groupe s’étire pour ne faire plus qu’une file de cycliste qui gère leur montée sans se préoccuper des autres. Du moins, c’est mon cas, j’essaie de faire tourner les jambes et déconnecte le cerveau pour oublier la souffrance. Comme prévu les 3 derniers kilomètres sont très dur, je m’arrête au sommet pour faire le plein des 2 bidons, il n’y a pas trop de monde, l’arrêt sera bref. Pour atteindre la croix de fer, il y a un petit vent de dos bien agréable. La descente est rapide, la traversée des villages de St Sorlin et St Jean D’Arves secoue avec tous ces dos d’âne passés à vive allure. Le début du Mollard arrive vite, dès les premiers mètres de montée, je sens arriver une crampe à la jambe gauche, je mets 2 dents de plus et serre les dents le temps qu’elle passe. Le début et la fin sont plus dur, heureusement il n’est pas trop long dans ce sens. La descente est rapide avec un revêtement parfois abimé. Ca y est voilà de nouveau St jean de Maurienne, au passage j’aperçois ma voiture garée le long du parcours, je me demande alors, si pour partir, on ne va pas être gêné… Reste plus que 18 km, il commence à faire chaud, heureusement le début est ombragé sur le côté gauche de la route. Sur le début, les jambes sont bonnes et je remonte du monde, bien que je me fasse aussi doubler. Mais visiblement il y a plus de monde moins bien. Mais les kilomètres défilants (lentement) la fatigue se fait sentir de plus en plus et ça devient compliqué. Après le passage du Corbier c’est moins pentu, ça fait du bien et j’accélère et je laisse mes dernière forces, je double quelques concurrents et fait la dernière ligne droite à fond. Les crampes ne sont pas loin et passé la ligne j’ai du mal à marcher. Je cherche de l’eau, mais visiblement, les organisateurs n’ont pas prévu de ravitaillement à l’arrivée. C’est quand même pas terrible, à Hautacam, il y avait un super ravito et ici rien du tout. Les prix augmentent et les prestations diminuent. Comme je voulais manger avec mon pote je ne vais pas me restaurer de suite. Je vais donc sur le village exposant m’acheter à boire car je suis déshydraté. Après avoir retrouvé mon collègue du club et mangé, je suis allé déguster un petit Banana Split avant de reprendre le vélo pour redescendre à St jean et rentrer sur perpignan. Arrivé à la voiture vers 16h mes doutes se confirment, pas moyen de prendre la voiture car les organisateurs ont eu la bonne idée de mettre les parking auto sur le parcours. On me dit qu’il n’y a pas de solution et qu’il faut attendre la réouverture qui était prévu à 17h. Sauf qu’il y a du retard et à 17h il y a toujours autant de vélo qui arrivent (nous avons une pensée pour eux qui sont encore loin de la Toussuire). Pourtant, il suffirait de faire 200 m sur le parcours et dégager les barrières au carrefour. Il y a une autre voiture derrière moi qui est dans le même cas. On va voir au carrefour si personne ne peut nous « libérer » il n’y a pas de gendarme, uniquement deux employés municipaux qui nous disent qu’ils ne peuvent pas prendre de décision. On décide donc d’ouvrir nous même le passage pour pouvoir prendre le chemin du retour et ne pas arriver trop tard sur Perpignan.

Au final je fini 243e dans un temps de 6h04, avec une impression mitigée sur l’organisation. Autant en 2014 lors de ma première étape, j’avais trouvé l’organisation au top, autant là il y a des manquements qui ne devrait pas y être au vu du tarif d’engagement (surtout pas d’eau à l’arrivée). Par contre un grand merci à tous les bénévoles tous très sympas et une pensée toute particulière à la dame qui a passé sa journée à remplir les bidons avec le tuyau d’arrosage près des toilettes. Malgré cela je reviendrai car les parcours sont toujours intéressants et la route fermée est un plus. L'année prochaine je compte bien refaire Ventoux Baume de Venise - Marmotte - Etape du tour.

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Quand tu arrives, la première chose que tu veux c'est boire. Le repas généralement je le prends avec mais amis avec qui je suis venu et pas tout seul dans mon coin. De plus un demi litre d'eau n'aurait pas suffit.

Je ne pense pas que la solution était de passer plusieurs fois uniquement pour la bouteille d'eau...

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Merci, oui j'ai pris du plaisir comme j'en ai pris aussi à la Marmotte malgré la chaleur.

En partant dans les premiers, on n'a pas les désagréments des bouchons ou la queue aux ravitos.

Après chacun prend du plaisir à son niveau.

Même si je n'ai pas le gabarit d'un grimpeur (75kg pour 1.75 m) et que je fais du vélo que depuis 4 ans, je me régale dans les courses en haute montagne.

Je fais aussi des courses FFC en boucle, mais c'est quand même différent.

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Je me suis mis au vélo il y a 4 ans, étant jeune j’ai fait du foot comme mes copains de mon village (en Ardèche). A 16 ans, j’ai commencé à faire des joutes (lyonnaise pour ceux qui connaissent) et des courses de barques (comme l’aviron mais avec une barque en bois). A 18 ans je m’inscris dans une salle de muscu en complément, puis me passionne pour cette activité et fini par faire plus que ça. A 22 ans après le service militaire, je décide de faire du culturisme et deviens champion de France IFBB en moins de 90kg (en 1998), participe aux jeux méditerranéens (4e) et fait 2e aux championnats de France 2002 cette fois-ci en plus de 90 kg. Je pèse à cette époque-là aux alentours de 110 kg. Entre temps, je déménage pour raison professionnel près de perpignan. Je fais alors construire ma maison et décide d’arrêter la muscu trop contraignante. Je reste 10 ans quasiment sans faire de sport. Il y a 4 ans, je m’achète un vélo route premier prix chez décat et commence à faire quelques sorties en solitaire. Etant jeune, j’ai toujours aimé le vélo, je me rappelle avoir passé du temps à contempler les vélos d’un magasin qui se trouvait à 10 km de chez moins (c’était les cycles Genthon, ancien coureur qui avait fait le tour de France). J’achète quelques revues et vois qu’il existe des cyclosportives et décide d’essayer d’y participé. Je vends mon premier vélo, et achète un vélo carbone chez un vendeur connu basé à Castelferrus. Je l’achète en pièces détachées et le monte moi. Ma première cyclo est le raid des Alpilles, je pèse alors 90 kg et me classe aux alentours de la 150e place (milieu de classement). Cette première cyclo m’a plu et j’enchaine alors Força Réal où je fini dans les derniers, l’ardéchoise (mon ancienne région), l’Ariégeoise (que le plateau de Beille fut difficile), les bosses du 66 et la Jalabert.

L’année suivante, j’intègre le club de Rivesaltes et commence à perdre du poids pour être plus compétitif. Je participe à mes premières courses FFC (lâché très vite, car roulé en peloton est pas évident au début) puis enchaine les cyclo et accumule les kilomètres et de l’expérience. Dans la vie de tous les jours, je suis dessinateur industriel, marié avec un enfant.

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J'ai 44 ans et actuellement je fais 12000 km par an (moins les premières année). Actuellement, je suis à 7100 km et 85300 m de dénivelé. Je fais des bosses près de chez moi et fais quelque sortie au alentour de 3000 m de dénivelé en mai - juin. Depuis 3 ans, en septembre, je pars une semaine en vacances à Valloire où je fais tous les cols aux alentours (j'adore cette région).

Cette année j'ai enchainé le Ventoux Baume de Venise, Ardéchoise, Ariégeoise, Marmotte et Etape du tour. Maintenant je relâche un peu et c'est vélo plaisir.

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Le mien (comme je me suis trompé sur le titre je le mets ici en bonne place).

 

Çà y est c'est fait, une de plus, ma 19ème. Dans mon horaire le plus pessimiste je me suis fixé 7h30'.

Hébergé à St Michel, je me suis rendu au départ en vélo 13km de descente.

Je m' installe dans le sas 1 dossard 1571 correspondant environ au clt de l' an dernier (1449) et j'y retrouve mon pote Barnabé.

Le beau temps est annoncé, pas de soucis cette année pour la tenue  ( eco-cyclo Arlequin).

Des sensations bizarres, un départ pas trop rapide et une montée à ma main dans le col de Chaussy. Je me fais doubler, mais il n' y a pas le feu (pas encore).

Descente rapide mais dangereuse pour certains (2 grosses chutes), puis avant de rejoindre le pied du Glandon deux belles bosses.

Nous sommes rapidement au pied du Glandon et je zappe le  ravito, car j'ai assez de liquide pour arriver à mi col ou je fais le plein d' eau.

Le début ce passe pas trop mal, mais la suite devient un calvaire, pas de forces, mon cœur de monte pas (il n'y a pas que lui!). Les kms comptent double, voir même triple , la cata, dans ma tête je me dis c'est la dernière !

Enfin le sommet. Je m' arrête au ravito et je refais le plein d' eau et de tubes, pas facile de ce faire une place, mais je retrouve quelques têtes qui m'ont doublés et cela me redonne le moral. Me voilà reparti, le Croix de Fer que je connais (3 derniers km) sont faciles avec vent dans le dos.

La descente (mon point fort heureusement qu'il me reste çà), ce passe bien un vrai slalom .

Dès le pied de Molard je retrouve mes jambes et mon souffle avec, le moral revient, je ne me fais plus doubler et je remonte des places.

Re-descente rapide comme je les aiment, puis dernier arrêt pour refaire le plein à St Jean de quoi casser la croute avec l' Opinel.

Je fais une montée honorable pour terminer dans les temps que je m' étais fixé vu mon état de (mé) forme.

N'ayant ni montre ni compteur j' ai contrôlé aujourd’hui mon verdict , 1900ème en 7h 24.

Remise de la médaille, du Tee shirt (S j'ai fondu), petite resto saucisse et pattes bien appréciés . Je redescend par l' itinéraire recommencé ( que ce fut long) pour rejoindre mon épouse  en bas de la descente à St Jean.

Peut être ( sûr) à l'an prochain dans les Pyrénées j' espère.

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Mon CR pour ma 6 ème EDT, vraiment une belle organisation, et cette fois une belle météo aussi ;-)

Je finis en 5h43min03, 104 ème et 12 ème catégorie 40-44 ans, de bonnes sensations tout au long du parcours, j'ai géré tout au long au cardio autour de 168 puls dans les ascensions, pas de crampes contrairement à quasi la même étape en 2012 :-)

Très satisfait de ce week-end en Maurienne, j'ai déjà hâte de connaître ce que nous réserve ASO pour 2016...j'aimerais bien un peu de changement, les Hautes-Alpes ça serait sympa...

http://colsavelo.over-blog.com/2015/07/l-etape-du-tour-2015-st-jean-de-maurienne-la-toussuire-dimanche-19-juillet.html

Jean-Christophe

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Oui Emmanuel, je finis 93 ème sur la ligne, mais avec les chronos des autres, le top 100 n'est pas pour cette année, pas bien grave...vu le monde au départ faire un top 100 dans ma catégorie 40-44 ans relève presque de l'impossible pour quelqu'un comme moi qui a une famille et un boulot à temps complet 5 jours/5 ;-) 

JC

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Félicitations à toi J-C, tu as fais un truc !

19ème edt c'est le bénéfice de l'age 😕.

Dans ma catégorie d'age je n'ai rien compris, 387 ème c'est à croire qu'il n' y avait que des vieux (+65) !

Pour la prochaine on verra bien, mais près de chez moi cela me plairait bien, car cette année 900km cela fait un peu loin.

a+

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