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CR Marmotte


Emmanuel LIEUTIER

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Hier, quand je suis arrivé pour manger un morceau vers 12h30 au stand du BRA, les bénévoles m'ont félicité d'avoir fais demi-tour au sommet du Glandon.


Sachant qu'il y avait de grandes chances pour que cela tourne mal avec toutes mes douleurs actuelles, j'ai préféré jouer la sagesse et rentrer tranquillement. Pas d’orgueil mal placé et aucun souci d'amour propre pour continuer au risque d'éclater en chemin !!!

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Bonjour,

Avec de telles conditions de températures, annoncées depuis une semaine, quelques règles d'or:

- arriver entrainé avec le kilométrage suffisant 

- gérer sa course "en dedans" du début à la fin, pour éviter de se mettre dans le rouge et le payer à un moment ou l'autre

- bien s'hydrater les jours précédents (eau riche en minéraux: St yorre, Perrier...) même si on pisse l'excédent, on est certain de bien "imbiber" tous les tissus: pour ma part pas loin de 2-3 litres les 2-3 jours précédent,ne pas hésiter à manger un peu plus salé que de coutume

- Boire, boire et reboire pendant la course, avant même d'avoir soif et y compris lors des premières heures fraiches le matin: pour ma part, le jour la Marmotte: 500 ml de boisson d'attente en pré-course, départ avec deux bidons de 800 ml (1 fenioux longue distance, 1 fenioux progressive), arrêt au Glandon (1 bidon rempli avec 2 pastilles d'isostar (au passage bien +++: minéraeux et maltodextrines), j'ai recomplété le deuxième, déjà entamé, de nouveau arrêt à Montvernier pour compléter un bidon+ajout d'une pastille d'isostar, arrêt au ravito D'Albiez le Vieux pour refaire un bidon d'isostar et compléter le second, re arrêt au Mollard (fontaine) pour compléter vite fait les bidons (pour aller jusqu'à la Cx de fer sans arrêt). Bidons vides à la croix de fer: je refais deux bidons d'isostar (un entier sera bu jusqu'à Bourg d'Oisans, arrêt à la garde pour refaire un bidon entier d'isostar et compléter le deuxième bu au 1/2 (pendant les 3 premiers km jusqu'à la garde...), je termine quasi à sec ! Je n'ai pas pissé un goutte à l'arrivée !!! 4 verres de boisson powerbarre + 0.5l de St Yorre + 0.5 l de perrier + 0.25 l d'eau plate avant de redescendre!: On peu avoir l'impression que je me suis "sur-arrêté" parfois avec encore un bidon plein, mais je n'ai pas voulu me trouver à un seul moment "à sec": les températures annoncées étaient exceptionnelles.

- ne pas oublier de s'alimenter même si on n'a pas faim: mon rythme= 1 barre (overstim, powerbarre, creme marron, overstim salé), toutes les heures , 1 gel (riche en magnésium), toutes les heures (intercalé entre deux barres)

- gestion de l'effort toute la cyclo ++++: journée ou j'ai proscrit la mise dans le rouge: Glandon au seuil parfois en dessous (419ième), pas de folie dans Montvernier et la vallée de la Maurienne qui était déjà un four (418ième au pied du mollard), coup de chaud dans la vallée et moins bien dès le début du mollard, j'ai levé le pied 4-5 km au frais sous les arbres dans les lacets, pour ensuite terminer le mollard bien +++ (partie plus plate) (353ième au mollard), même si retours d'excellentes sensations: gestion sans m'enflammer dans l'approche de la Cx de fer, Cx de fer sans m'exciter en gérant (parois des frissons vers le sommet... bizarre vu la température... un signe avant-coureur d'insolation parait-il...) donc alimentation et boisson +++ dans la descente ! (330ième au pied de l'Alpe). Un fournaise incroyable lors des trois premiers km jusqu'à la garde... j'ai cru "bâcher", sauvé par un papy (qui est resté tout l'aprem, merci +++ à lui) qui m'a copieusement aspergé avec un jet d'eau, ce qui m'a permis de continuer, ensuite aspersion régulière dès que je pouvais (nuque+++, tête) avec des bouteilles et bidons tendus par des spectateurs! (255ième au final comme mon n° de dossard! ). J'ai toujours été en pleine conscience, aucune crampe, coeur dans les zones "normales", transpiration normale, et c'est pourquoi j'ai continué.

Etant donné mon entrainement (quasi 5800 km fin juin, enchainement Challenge Vercors-Time-trois ballons, puis Vaujany-Prix des rousses) et en y opposant mes sensations et ma vitesse dans l'Alpe (souvent 9-10 km/ h dans les forts %) ce jour-là , je me suis dit qu'il y allait avoir beaucoup d’abandons voire pire ...

Le coup de Chaleur d'effort (hyperthermie d'effort) est très dangereux, il faut parfois savoir dire stop lorsque les signes apparaissent, surtout s'ils sont inhabituels chez vous: sensation ébrieuse, hébétude, agressivité inhabituelle, désorientation,tête dans le coton, disparition de toute transpiration, coeur qui s'emballe, fatigue brutale, soif intense, vomissements, crampes...

L'article suivant est très intéressant: http://www.astrium.com/file/Coup%20de%20chaleur.pdf

Voilà, pour un post un peu long mais qui doit nous faire prendre conscience de notre vulnérabilité sur un vélo, même hyper-entrainé: la perspective parfois d'une médaille "en chocolat" n'est rien à côté de la vie!

PA

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Salut Jaky

Par sécurité, je me suis arrêté au sommet du Glandon. J'ai attaqué le renforcement musculaire a la kiné et j'en bave un peu avec pas mal de douleurs. Couplé au fait que je n'avais pas fait tant que ca de gros dénivelé depuis ma reprise (2000m 4 ou 5 fois et 3000m une fois), j'ai joué la prudence.

110km et 2017m pour moi. Mes quatre copains ont adoré le parcours qui était assez corsé dans le Mollard.

http://hountarrouya.over-blog.com/2015/07/bra-miniature-pour-moi.html

 

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Les étrangers largement aussi malpolis et sales que les Français à la Marmotte, je l'ai bien vu quand j'habitais en Haute-Savoie. J'ai fait la Marmotte  seul, 2 fois dans les jours qui suivaient la cyclo. J'ai trouvé des détritus partout. En m'arrêtant dans les bars et mangeant à l'auberge de Plan Lachat

http://proxy-img4.for-system.com/img.aspx?src=http%3A%2F%2Fstatic.sitra-tourisme.com%2Ffilestore%2Fobjets-touristiques%2Fimages%2F130%2F253%2F654722.jpg&lmax=1000

http://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-s/08/4b/58/4f/l-auberge-de-plan-lachat.jpg

les gérants m'ont dit que La Marmotte avec les étrangers il faudrait que les voitures suiveuses soient des bennes à ordures

EN effet le lendemain et une autre fois le mercredi après j'ai trouvé des détritus partout, pas uniquement jetés par les cyclos mais aussi leurs voitures suiveuses. A chaque fois j'ai récupéré au moins un bidon.

à l'Ardéchoise avec le nom du participant on peut tout de suite lui faire remarquer son vilain geste et s'il ne veut pas comprendre on peut lui dire un peu plus fort devant les autres , si ça ne suffit pas on peut le dénoncer.

En Limousin sur notre rando limousine VTT ceux qui jettent sont exclus.

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