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Peur dans les descentes des cols


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Bonjour,

ces dernières saisons j'ai de plus en plus d'appréhension lors de la descente des cols. Je n'ai jamais été un bon descendeur mais ça devient inquiétant. Sur de courtes descentes en ligne droite je parviens à faire des pointes à 50 km/h sans problème ; mais dès qu'il y a des virages j'ai peur de mal les négocier et je freine. Dimanche dernier j'ai descendu un col à 25 km/h et ce matin j'ai réussi à faire des pointes à 35 km/h.

Est-ce qu'il existe une solution miracle pour vaincre cette peur ?

Cordialement

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Bsr;desole de te decevoir mais a mon avis il n existe pas de solutions miracles,on aprehende ou pas les descentes,perso c est un point fort pour moi ou souvent je me refais la cerise ou je reprend des gars qui mon taper sur une montee,je fais egalement de la moto et ceci explique peut etre cela,mais je ne fais pas le kakou car on est vite a terre,un exemple sur un rally ce matin dans les mts du lyonnais,on a regarger nos vitesses maxi les gars les plus rapides sont arrives a 70 kms et moi a 73 sur la meme descente,mais j aime ca,bien sur il y a tjrs meilleur que toi,si tu ne le sens pas alors pas de risques inutiles,c est frustant mais le principal c est d arriver en bas entier,mon bo frere qui un gros rouleur mais pas un gros descendeur a voulu me suivre il y a queques annees,dans la descente du calvaire de portes(bugey)a chuter lourdement sur le dos ,bien rape et choque a abandonner l idee de descendre vite ;bonne route.

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Bonsoir,

L'idéal est de rouler avec un bon descendeur et d'essayer de prendre les mêmes trajectoires. Au cours d'un stage cyclo d'une semaine en montagne, j'ai regardé comment faisaient les plus rapides et j'ai essayé de les imiter. Cela m'a donné confiance et je ne ressens aucune appréhension en descente même si je ne suis pas le plus rapide.

Les conseils basiques sont de regarder le plus loin possible et là où l'on veut aller. Si on regarde dans le fossé, on est sûr d'y finir. A l'abord d'un virage, il faut évaluer à quelle vitesse on peut le prendre et freiner avant le virage. On y rentre à l'extérieur en freinant encore légèrement pour aller chercher le point de corde puis on relâche complètement les freins pour ressortir à l'extérieur. Il faut sentir de la fluidité et éliminer toute contraction. Certes c'est plus facile à dire qu'à faire lorsque l'on n'est pas à l'aise.

Et puis pas de miracle, c'est en pratiquant qu'on s'améliore.😉

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J'étais un très mauvais descendeur moi aussi, tu n'es pas le seul ! Plein de bon conseil, sinon trouve une descente pas loin de chez toi avec des virages large et entraine toi. Il y a plein de bon conseil, moi je te parlerais centre de gravité. Déjà on descend les mains en bas du guidon (entraîne toi a le faire même si tu crois être mieux en haut).essaye de prendre un peu de recul et de ta longer pour repartir ton poid au mieux, et lorsque tu prend un virage droite, tu te penche donc a droite, tu peux essayé de faire partir le haut de ton corps ( epaul tete ) vers la gauche légèrement. En general sa te permet de pencher un peu plus le vélo sans avoir peur.
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J'ai le même soucis, qui me gâche d'ailleurs mes courses/cyclos: comme je grimpe pas trop mal j'arrive généralement en haut des côtes avec le groupe de tête, mais je perd le contact dans les descentes.

Ce qui fait que je dois me taper un contre la montre d'un ou deux km après chaque descente pour recoller au paquet, pas top!

J'ai malheureusement jamais trouvé la solution. Par moment je progresse pas mal en travaillant les virages (pour sentir le grip des pneus), ou en me faisant violence sur des courses en circuit (où c'est impossible de recoller si on perd trop en descente), mais par la suite je régresse rapidement à mon niveau de base.

La solution de suivre un bon descendeur m'est impossible: au premier virage dans sa roue je freine à mort car je me dit que ça ne passera pas, et que je vais glisser...

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Bonsoir,

j'ai 30 ans de pratique du vélo mais je n'ai jamais fait d'école de cyclisme. Je descend évidemment toujours les mains en bas du cintre. Par contre je suis assez grand (1 m 85) je pense que ça me désavantage. Un camarade de club m'a dit un jour en roulant de ne pas freiner dans les descentes et quand on arrive à 40 dans un virage on fait comment ? Je préfère descendre prudemment, ne pas prendre de risques, de toute façon je n'ai rien à gagner, je fais du vélo pour mon plaisir, pas de compétitions depuis très longtemps. En fait ça dépend des sorties et des cols, quelque fois j'arrive à descendre à 40 et d'autres fois à 30 ; ça dépend de ma confiance et de ma décontraction.

Cordialement

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Ah les descentes!

Moi aussi je fais partie du clan des fers à repasser. Quelle dégoût ces descentes, qu'est-ce qu'elles me filent comme frustration. Plusieurs fois j'ai songé à abandonner le vélo à cause d'elles.

Dans les cyclosportives, je me retrouve en fond de paquet, je remonte dans les montées et me fait repasser dans les descentes. Quand je regarde les autres, je ne comprends pas, "mais comment font-ils", "mais comment est-ce possible que le type à l'agonie que j'ai enrhumé dans la montée précédente, soit le même gars qui descend aussi bien, tout en décontraction et fluidité, qui donne l'impression de ne jamais pouvoir tomber". Quel ras-le-bol!

Alors cette année, je me suis inscrit en club, pour voir, pour me forcer à mieux descendre. J'ai remarqué de très légers progrès. En observant les autres, leurs trajectoires lors des courses me permettent de mieux comprendre. Mais c'est dur, car  malgré ces progrès, comme il l'a été dit plus haut, en circuit, ça ne suffit pas. J'ai connu cette année 5 ou 6 fois le même scénario : lâché à la première descente, je reviens au prix d'un effort énorme, puis relâché, je reviens encore mais je n'en peux plus, puis encore la descente, je la fais mieux, mais les types attaquent dans les descentes (les salauds ;)) et au bout du compte je finis seul comme un couillon (j'ai même pris un tour de retard lors de 2 courses). Pourtant je ne me suis jamais senti autant en forme. Mais malheureusement, je ne peux pas "faire la course", je subit totalement, et le plus triste est d'être totalement inutile à ses coéquipiers.

Cependant, je garde espoir, car cette année il m'est arrivé de prendre du plaisir dans certaines descentes. J'ai fait pour la première fois des descentes, que je connais par coeur, sans freiner et surprise : ça passe tout seul!!!

Pour la première fois cette année, j'ai dépassé les 55 km/h en descente (vous pouvez vous foutre de ma gueule), maintenant à 55 km/h je me sens mieux et du coup dernièrement j'ai dépassé les 60. Mon record est de 62,5 km/h. Impensable pour moi, il y a encore 2-3 ans. Toutefois autour des 57-58 je suis encore très, très crispé. Pour se démerder en course, je pense qu'il faut atteindre les 70 sans trembler, pas facile, dans 2 ans ce serai bien.

Puis les progrès ne sont pas linéaires, un coup on avance de 3 pas, le coup d'après on recule de 2, puis on stagne, puis on ré-avance.

J'aime le vélo, je continuerai donc et bon courage à tous les "nuls en descente".

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Bonsoir Christian,

Déjà pas mal d'interventions concernant ta question… Quitte à faire des redites (je n'ai pas lu les réponses) je te livre mon avis.

Les recettes miracles comme tu t'en doutes n'existes pas. Ce n'est pas naturel de dévaler les pentes à 80 km/h (parfois plus) sur un vélo… Certaines personnes sont grisées, d'autres pas du tout… Tu vois bien en regardant la télé que même les pros ont parfois aussi des soucis et ne sont pas tous faciles dans cet exercice.

Le plus évident est de trouver un collègue qui maitrise bien la technique et qui te pilote sur le terrain en décomposant à faible vitesse la gestuelle, le freinage, le placement du corps, les trajectoires… Le mimétisme marche pas mal. Il faut à tout prix être souple sur le cintre. Si tu te crispes dessus, les bras raides, au moment de virer, ton vélo ira plutôt tout droit… 

Si tu veux te débrouiller tout seul, la première chose à faire est déjà de comprendre théoriquement comment se dessine une trajectoire. A l'entrée d'un virage à droite par exemple, tu vas te décaler vers le centre de la route (extérieur) et "plonger" vers la corde (intérieur). Eventuellement tu exerces une infime pression sur ton cintre du côté où ça tourne (en l'occurrence ici à droite). Ce n'est pas vraiment ta main qui pousse mais une intention qui vient de l'épaule. Ta jambe extérieure est en extension et pousse la pédale vers le bas. Ta jambe intérieure est largement ouverte. Tu es bas sur ton vélo, mains au bas du cintre, 1 doigt sur les freins, les fesses légèrement en arrière de la selle. C'est ton regard qui dirige le vélo. Chaque point que tu fixes t'attires vers celui-ci… Pour les virages à gauche, ben c'est l'inverse. Tu pars du bord de la route pour plonger vers le centre de la chaussée… Travailles ça tranquillement sans aller trop vite. Au fur et mesure que tu prends confiance tu essayes d'augmenter ta vitesse. Te prends pas la tête et prends ça comme un jeu… Concernant le freinage, c'est essentiellement avant le virage qu'il s'effectue. Si tu arrives trop vite et que tu dois freiner fortement alors que tu es engagé dans le virage, ton vélo va se redresser et vouloir aller tout droit… C'est ce qu'on appelle faire un tout droit… A éviter autant que possible… Tu peux éventuellement freiner très légèrement dans des virages refermés pour doser ta vitesse en attendant d'apercevoir la sortie et relancer…

Amuses-toi bien…

A+/GR

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Bonjour Robert.

Eh bien, j'ai eu un vélo qui freinait mal, et qui se conduisait mal.

Du coup, plusieurs fois, je me suis fait peur en descente, et tant que j'ai eu ce vélo...

J'ai changé de vélo.

Le nouveau ce conduisait bien, le freinage en campagnolo record sur roues neutron était très intuitif, et j'ai cessé d'avoir peur en descente (Descente de la côte de La Fontasse, du côté de Castre, à 76 kms/h, par exemple).

C'est pourquoi j'ai posé la question à Christian. 

 

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j'ajouterai pour compléter que l'ouverture des genoux pour accentuer la prise d'angle dans un virage est surtout valable dans les lacets car quand le virage est plus ouvert un mouvement d'épaule avec inclinaison du corps dans le sens du virage et tu tournes tout seul sans freiner ou très peu.

pour le freinage ne pas hésiter à freiner à l'amorce du virage avec le frein avant puis le droit et relâcher l'avant avant l'entrer du virage et progressivement l'arrière en milieu de courbe (ex pour un lacet )

bonne route

a+

 

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Il n'est pas aisé de synthétiser en quelques lignes le ressenti et la gestuelle mise en œuvre à haute vitesse dans une descente.

Même si les virages ne sont pas spécialement accentués, du fait que l'on est moins dans l'urgence, c'est pas mal de s'appliquer à y travailler les placements du corps qui deviendront des automatismes lorsque cela deviendra plus technique.

Avoir un bon timing, anticiper ses actions, toujours freiner des 2 freins (trouver le bon dosage AV-AR) pour garder le vélo bien en ligne et conserver de l'adhérence au sol (en déplaçant si besoin le corps vers l'arrière)… 

Quelques principes généraux selon mon ressenti… 

A+/GR

 

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Oui cela m'est arrivé à 70km/h avec mon vieux vélo. Le problème venait de la direction (fourche + potence).

Donc à vérifier pour éviter la très mauvaise surprise (depuis changement de fourche cela n'est plus jamais arrivé).

 

Et pour ma contribution à la question de la descente rien de révolutionnaire :

- regarder loin

- ne pas être tendu sur le vélo

- freiner des deux freins en entrée de courbe et relâcher progressivement l'avant lorsqu'on arrive dedans

-avoir un matériel irréprochable

 

Après ce n'est bien souvent pas qu'une question de vitesse, mais bien de passage de courbes. 

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