Clementine SETA

Drôle de mode, ces arrivées sur chemin... on peut faire ça dans toutes les stations de ski, si on veut.

Ils ont aussi montré des images du streratto final: ça a l'air d'un beau chantier, surtout s'il se met à pleuvoir.

😇

Je m'étais mis à peu près la même boite dans la descente du Granier il y a une 15 d'années. Roue bloquée dans une ornière, je n'avais rien pu faire pour récupérer le coup. Bilan: trauma crânien, facial et fracture du poignet. Ma première grosse chute à vélo; je n'ai jamais réussi à retrouver la même dextérité par la suite.

Certes... en tout cas, ça risque de le calmer pour un moment. Il a dû se faire une sacrée frayeur.

De ce que j'ai vu, la roue s'est bloquée dans une rainure, le vélo s'est cabré et au freinage, le coureur fait un soleil. On pourra épiloguer longtemps sur le fait que Mohoric n'est pas habitué à la position "traditionnelle" et est moins habile les fesses posées sur la selle.

Comme dit Jacky Durand, il vaut mieux ne pas avoir un dossard, aujourd'hui...

Le peloton est déjà très maigre. Il y a de la casse derrière.

Ben non, ça rentre... étape de folie pour le moment.

Pour relancer le débat, je n'ai pas vu le vélo de Mohoric, mais vu le blocage du vélo, j'imagine freins à disques?

Ca part pour l'échappée. Du coup, c'est intéressant pour Caruso - malgré la perte de Mohoric, j'espère que rien de grave pour lui.

Franchement, c'est mieux pour lui que de repartir sur le vélo, comme ça a failli se passer.

Faut pas qu'il reparte, Mohoric...

Ca va faire du dégât, cette étape. Caruso, je n'ai pas voulu le mettre dans les potentiels attaquants car trop proche au général. Comme quoi... et c'est plutôt bien joué.

On est passés une fois dans les Abruzzes, j'ai adoré. Nous étions montés à Campo Imperatore, puis avions gravi (en randonnée, pas en vélo) le Corno Grande. Absolument magnifique; des randos, j'en ai fait des tonnes, mais j'avais adoré celle-là.

Pas faux. Mais il est tellement fort que je me mets à sa place: quand tu as les jambes à ce point, difficile de résister à la tentation de sortir et de profiter des sensations.

Lafay à nouveau à l'attaque! Quelle santé!

Je ne pense pas qu'il le soit en effet. Mais sur la réputation... à voir, il reste encore de toute façon beaucoup d'étapes de montagne pour voir quelques grands noms distancer s'échapper.

Tant de Rosec, et pas un vainqueur du Tro Bro... une incongruité à rattraper dans le futur! Ceci étant, chez moi, ce sont des Rosec-Despres, il y a une (petite) nuance...

Arrête, Bernard, ça me met la nostalgie de lire ça...

Oui pour ceux-là, avec mention pour Brambilla, Fabbro et Mollema. Bennet est loin mais je ne pense pas qu'on le laisse partir et se rapprocher.

Je regarde les grimpeurs qui sont loin au général et pourraient chercher à créer une échappée: Champoussin et Bouchard chez AG2R; Cepeda et Pellaud chez Androni; Carboni chez Bardiani; Edet chez Cofidis; Gavazzi chez Eolo; Petilli et Taaramae chez Wanti; De Gendt qui pourrait commencer à devenir remuant chez Lotto; Jorgensonn et Oliveira chez Movistar. Et j'en oublie sans doute. Je n'ai pas fait entrer dans cette liste les coureurs des équipes ayant un leader placé au générale - même si côté FDJ, il est difficile de croire qu'on pourra jouer encore très longtemps la carte Valter.

Pour aujourd'hui, je pense un coureur du général. La fin de la dernière ascension paraît très raide, il faut donc compter sur un grimpeur en forme avec un bon coup de rein: Bernal, d'après de ce que j'ai vu, ou Evenepoel s'il confirme dans cette étape difficile. Mais dans ce Giro où la prime va depuis le début (hors sprint ou CLM) aux échappés... peut-être une nouvelle surprise avec un grimpeur non classé au général. Champoussin, ce serait bien, mais il me semble très juste sur cette course.

Sur le Giro risque de pluie aussi, avec des rafales. Mauvais temps généralisé en ce dimanche, ça ne va pas aider les coureurs.

C'est vrai qu'on n'a pas assez insisté. Il y a peu de français au départ de ce Giro, une victoire au bout d'une semaine c'est bien. Lafay a couru à la perfection, en attaquant quand il le fallait, sans s'énerver: bravo à lui, dans son style de grimpeur cette victoire en appelle sans doute d'autres. Un Haut-Savoyard qui gagne, cela n'arrive paradoxalement (vu le terrain de cyclisme que constituent nos deux Savoie) pas si souvent.