"Mais tu me parle de Contador et Schleck, excuse-moi d'en rire, Contador positif à 0,0000000... et Schleck à un diurétique ! La bonne blague." Là tu t'égares, Joa, il t'est arrivé - et il t'arrivera - d'être plus inspiré. Je m'explique : les 2 cas dont tu parles (pas du menu fretin, des vrais "gros", comme Basso, Ullrich, Valverde, Contador, Vino, Pantani ...) sont exactement représentatifs d'une efficacité avérée des contrôles existants : les "voleurs" (alias les tricheurs) ont un coup d'avance mais celle-ci se réduit ; grâce à des protocoles très pointus, lesdits "tricheurs" (alias les chargés, dopés ...) se font très rarement gauler à l'occasion d'un contrôle "classique" mais des "scories" apparaissent à la marge et permettent de coincer les types en kestion : l'AMA et l'UCI ont précisément fixé comme règle que même une quantité infinitésimale de clenbutérol (sauf erreur, le produit absorbé par Contador) était révélatrice de dopage - quant aux diurétiques, tu sais parfaitement ce qu'une prise d'un tel produit masquant signifie ... donc ... et n'omettons pas la mise en place du "passeport biologique" qui permet de sacquer à partir de simples paramètres anormaux en regard des donnés du fameux passeport - donc, apparition d'un concept de "dopage avéré indirectement" qui est plutôt novateur et élargit le champ des contrôles positifs. La "bonne blague" que tu évoques est d'ores et déjà devenue une mauvaise blague pour deux cadors du peloton.