"l me semble qu'il y avait mentalement un peu du Andy Schleck en lui il y a quelques années vis-à-vis du Tour, il aurait aimé le gagner mais ce n'était pas une obsession à tous prix, et qu'il soit 1, 2 ou 3ème il était de toute façon heureux comme les choses se présentaient. Il était en haut du haut niveau ça le suffisait, et on le comprend. Du moment qu'il gagnait des sous le reste ce n'était pas très grave " Cette analyse me semble pertinente, Joa. Comme tu l'as écrit par ailleurs, on ne peut pas comprendre la mentalité de RP sans prendre en compte ses origines et son enfance - comme pour chacun(e) de nous, d'ailleurs. Imaginez un fils de paysans dans le Limousin avant la seconde guerre mondiale : on venait au monde pour subsister, en quelque sorte ... RP évoque du reste clairement cette question dans le docu de la semaine dernière : la vie à la terre était tellement difficile et ingrate que la vie d'un pro, entre l'entraînement et la compétition, lui a presque paru facile - Anquetil et Stablinski, de la même génération, fils de producteur de fraises pour l'un et mineur de fond pour l'autre (galibot), ont d'ailleurs tenu des propos identiques.