Bonjour, Avec le développement contant des outils de communication tels que les réseaux sociaux, les suivis de performances etc, on s'apperçoit aussi que la pratique du sport, ici du cyclisme change rapidement. On en est même à se demander si nous faisons du cyclisme pour soi ou pour faire voire aux autres. Le paraître, n'est pas une maladie encore reconnue et pourtant, elle peut faire souffir un bon nombre en manque de reconnaissance. Au fil des années on s'apperçoit que l'important n'est pas de faire mais de dire ce que l'on a fait, tel un politicien, le but est de faire parler de soi. En outre, ceci se remarque de plus en plus dans les recherches de sponsoring. Si quelques années en arrière les recherches individuelles étaient plus rares, au profit de celles des clubs, désormais ceci devient habituel. Que le sportif professionnel recherche un sponsor... mais désormais le champion du tour de son quartier si met aussi. Autre nouveauté, les défit pour la bonne cause qui devient un support de propagande. Un petit exemple, je fais un défit vélo pour le téléthon, il faut me sponsoriser un vélo ou me faire des tenues personnalisées, souvent le demandeur ne précise pas comment il va recolter des fonds pour l'association defendue, non l'essentiel est de faire parler de lui et vaincre sa maladie, sa soif de reconnaissance. Confronté à ces demandes, je souligen qu'il est préférable de donner diretement des fonds à la cause défendue plutot que de financer un vélo ou autre. Une derniere tendance, l'individualité dans les clubs, si souvent quelques valeureux guerriers recherchent des sponsors et des financements pour le bon fonctionnement collectif du club, certains vont essayer de chercher un sponsor personnel, pour une nouvelle fois se demarquer et pouvoir se mettre en avant, plutot que d'alimenter un soutien à une démarche collective. Oui le cyclisme, euh pardon, le sport change, et il faudra s'y faire l'expression « celui qui fera pipi le plus loin » n'est pas prête de s'éteindre.