Bodo VOSSHENRICH

Je peux te donner mon poids: 67 kg (à poil) pour 1,79. Concernant le SCx, j'en sais rien, mais on n'a qu'à dire que c'était position mains aux cocottes, avec des fringues d'hiver, mais rien de de trop ballant quand même. Poids total estimé 7,8 pour le vélo, 0,8 pour un bidon plein, environ 1,5 chaussures et fringues d'hiver = 84,3 kg. Ton calcul est fort intéressant. D'où sors-tu la correlation entre pourcentage de pente et pourcentage de pesanteur ? En tout cas, je suis étonné que le vent arrive à quasiment annuler la résistance à l'air. Bon, c'était 16 km/h annoncés, donc on prend la moitié, non ? Des formules faciles à comprendre ? Tu travailles professionnellement sur ce genre de questionnements ?

Jean-Jacques ??

Y a pas minable ou pas minable. Le principal est de se faire plaisir, de s'entretenir et de ne pas se blesser. Après, on trouve toujours mieux que soi, dans tous les domaines. Si on en prend trop ombrage, on passe une vie bien triste.

Allez, j'y mets du mien. Mon cas est un peu particulier. J'ai quasiment passé ma vie de cycliste à rouler seul, pas de club, pas de compèt (raisons familiales et autres). Du coup pour moi, "l'étalon or" a toujours été la moyenne de mes sorties, bien que je sache (je l'ai appris sur le tard), que ce n'est pas ça qui fait un bon coureur. En plus, je roulais peu, donc à chaque fois, je voulais "profiter" un max. Ce qui fait que pendant de longues années à environ 2000 km par an, j'ai débuté mes saisons avec des moyennes aux alentours de 34 km/h sur des profils avec toujours dans les 750 m de dénivelé positif par 100 km. En début de saison, au bout de 50 km, je rentrais minable. Vers la fin de saison, je tenais difficilement un 100 km, avec des moyennes aux alentours de 36. En tout cas, quand je tombais en dessous de 33, c'était la honte - mais ça n'arrivait presque jamais. Depuis 2013, j'ai en plus un vélo chrono, et sur mon parcours de référence de 42 bornes 200m de dénivelé, le but était de.... faire la meilleure moyenne possible :-) J'en étais arrivé à 42 et des miettes. Puis, depuis l'été 2014, les choses ont changées: D'abord, j'avais plus de temps pour m'entrainer (toujours seul, toujours à fond), donc à partir du printemps 2015, j'arrivais à tenir les 100 km sans trop de soucis, avec des moyennes qui approchaient les 38 km/h. Du coup, j'ai attaqué des distances plus longues avec plus de dénivelé (140 km avec 1600), j'arrivais à nouveau à me mettre bien minable, pour des moyennes qui atteignaient les 34,5 km/h. Puis nouveaux changements cet automne: inscription sur Strava, rencontre avec d'autres cyclistes, achat d'un capteur de fréquence cardiaque, test d'effort et tout le tremblement (en vue de faire de la compèt l'année prochaine). Et puis nouveau vélo - ma première sortie était de 112 bornes, environ 800 de dénivelé avec une moyenne de 38,7 km/h (preuve sur Strava) Depuis, je me suis calmé. Je me défonce sur des segments Strava, le reste du temps, je reste en dessous de mon premier seuil ventilatoire, 140 bpm, ce qui correspond à environ 36 km/h dans le plat sans vent. Du coup, mes moyennes de sortie sont toujours de l'ordre de 32 - 34 km/h, avec des moyennes de cardio aux alentours de 135.

Bonjour tout le monde ! Je reviens à ce sujet parce que je souhaiterais obtenir quelques éclaircissements supplémentaires. J’ai donc bien compris que sur le plat, avec vent directement de face ou de dos, la vitesse se trouve modifié de grosso modo + ou - 1/3 de la vitesse de vent annoncée par les bulletins météo. Ce que je voudrais demander aux spécialistes en la matière, ne sont pas des calculs exactes (puisque les conditions réelles ne sont de toute façon jamais aussi « parfaites » qu’un calcul mathématique), mais des idées d’ordres de grandeur. Première question: Si je me base sur le vent renseigné par l’application Garmin, qui est spécialement conçu pour nous cyclistes, est-ce qu’ils renseignent bien le vent « officiel » à 10m au dessus du sol, ou est-ce que c’est déjà une valeur corrigée qui reflèterait la vitesse au « niveau cycliste » ? Deuxième question: Si le vent est de 3/4 de face / de dos (pour ne parler que de ces 2 cas), y a-t-il un calcul simple à faire pour savoir l’incidence concrète ? Troisième question: Nous savons tous qu’un vent de côté nous ralentit également. De combien ? Quatrième (je m’excuse de ma curiosité :-) ), et là, ça se corse: Quel est l’incidence d’un vent favorable / défavorable en montée, relative au pourcentage ? J’imagine qu’un vent de 15 km/h dans le dos, qui nous pousserait à +5 km/h dans le plat, ne nous accélère pas d’autant en montée, car tout comme nos muscles, ce vent doit, en plus de la résistance au roulement, travailler contre la pesanteur de notre corps - notre corps deviendrait donc plus difficile à mouvoir pour ce vent en montée que sur le plat. Est-ce correct, ou fais-je erreur ? En plus, empiriquement, je ne pense pas qu’avec 30 km/h de vent réel dans le dos, qu’on puisse grimper une côte de 10%, qu’on abattrait avec un moyenne de 15 km/h sans vent, à une vitesse de 25 km/h… Et qu’en est-il d’un vent défavorable, qui empiriquement ne nous ralentit pas autant qu’il le ferait sur le plat ? Je pose toutes ces questions pour une raison particulière: Comme beaucoup d’entre nous, j’en ai marre de voir certains tableaux de KOMs sur Strava débuter par toute une brochette de pros ou d’élite qui sont passés par là un jour de course. Vers chez moi, ça concerne notamment la « route du sud » et le « grand prix d’ouverture Pierre Pinel à Montastruc », des courses qui ont été courues entre 2013 et 2015 avec des moyennes aux alentours de 43 km/h. Par chance, il se trouve que je suis capable de battre certains de ces KOMs. Je ne suis pas surhumain, donc je ne vais tout de même pas tenter ça par vent de face, mais bien sans vent ou alors avec un peu de vent dans le dos. L’autre jour par exemple, j’ai battu ce KOM: https://www.strava.com/segments/3496077 Selon Garmin, j’avais 16 km/h de vent pile dans le dos. Je suis à peu près sûr, que je ne serais pas monté avec 5,3 km/h de moyenne de moins sans le vent. Mais je m’interroge: Est-ce toujours héroïque comme perf, ou quelconque ? :-) Est-ce comparable à l’effort fourni par les coureurs dans le paquet le jour de la course ? Je ne sais bien sûr pas ce qu’ils ont eu comme vent, eux. Voilà, toutes réponses seraient les bienvenues. Merci !