La luçidité et l'autocritique d'Arnaud Demarre.

[Michel CLAMOT]

Bonjour, je viens de lire sur velo 101, l'interview d'Arnaud Demarre.

On sait tous qu'il est bon sprinter. Mais, ce qui me dit qu'il peut faire une belle carrière, c'est qu'il est autocritique, lucide, structuré dans son projet de progression.

J'aime bien bouhani, mais Démarre, s'il se loupe, ne tape pas sur son guidon, mais analyse concrètement les raisons d'un échec techniquement.

Et de plus, je ne le vois pas seulement sprinter, mais gagneur aussi de classiques.

Michel

[Philippe GARCIA]

Cela change agréablement de Chavanel qui trouve toujours une excuse foireuse lorsqu'il rate un objectif.

Demarre démontre qu'il n'est ni stupide ni orgeuilleux.

[Michel CLAMOT]

Ton argument est aussi recevable. Pour Demarre, c'est l'analyse, le débriefing qui est intéressant pour progresser. Pour gagner en course, au delà de la technique, l'intelligence, il faut aussi, la gnac, savoir souffrir et se dépasser. Sinon, il n'y aurait plus d'outsider qui battrait le favori. 

Trop de raison favorise l'attentisme. Mais la raison fait progresser aussi.

Hinault était teigneux mais aussi bon tacticien.

Quand il gagne Paris Roubaix au sprint devant 2 italiens sur le vélodrome, il attaque à la pédale, mais aussi par l'intelligence, car il avait analysé en un tour de piste, le sens du vent sur la piste. 

Michel