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Barousse Bales 2013 CR


Patrick RICARD

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Stupeur. Au moment d’enfourner le vélo dans la voiture, je remarque que les piles de mon compteur sont HS.

Cet instrument n’existait pas encore du temps où j’ai commencé à enfiler mon 1ier et même mon 4ième cuissard. Aujourd’hui, c’est comme si je me sentais tout nu sans lui. 

Et les cuissards comme les maillots. Parlons-en. Rien à voir avec la bonneterie d’aujourd’hui. C’était d’horribles tissus qui laissaient passer le vent l’hiver et te faisaient transpirer l’été.

Pour en revenir au compteur, je connais approximativement le parcours et que je ne crains pas les excès de vitesse ; surtout en montant les Cols !

Serge, un copain décidé de remettre le couvert.  

Ex coureur amateur de 1ière catégorie à la FFC, titulaire de quelques sélections régionales et nationales dans les années 80 - 90 (Ronde de l’Izard ou il a eu maille à partie avec les Colombiens qui quelques semaines plus tard faisaient la nique au Blaireau en personne sur la Dauphiné Libéré .../…), s’étant frotté aux meilleurs professionnels de l’époque à l’occasion de quelques critériums d’après Tour ou même participé lors d’épreuves open durant les belles années du blaireau (Trophée des grimpeurs, Tour d’Algarve en Espagne, Tour du Poitou Charente …/…), Serge s’est lancé le défit de participer à l’épreuve.

Même s’il s’en défend, en dépit des années qui s’accumulent, lorsque la passion est là, elle ne te lâche pas complétement. Oui, mais voilà, toutes les minutes te blessent et la dernière te tue.

Son fils ayant à son tour embrassé la compétition en cadet, le papa a repris du service pour guider le fiston dans ses entraînements (fractionné et tutti quanti …/…).

 Quant à moi, considérant que les 40 premiers kilomètres ne présentent pas de difficultés insurmontables, mon objectif est de conserver le contact avec le plus gros peloton possible, tout en préservant mes réserves. Un compromis délicat.

Un petit tour sur le site Internet de Michelin m’indique que le kilométrage réel de l’épreuve par le chemin le plus court, est au minimum de 121 km et non 117 km comme annoncé. 4 km de plus, ça n’a l’air de rien, mais quand on est cuit, tous les km comptent, même les plus insignifiants ! A choisir, j’enlèverais bien les 4 premiers situés à l’entame du Port de Balès.

La veille aux inscriptions, j’ai entendu parler anglais : c’était un amerloque. Aujourd’hui, à l’échauffement, je converse avec un gars qui parle français avec un petit accent : c’est un québécois. Il m’explique qu’en raison du climat de son pays, les courses ne sont organisées qu’entre les mois d’avril et de septembre.

Sur la ligne de départ, je suis aux environ de la 200ième position. Lors de l’édition 2011, j’avais terminé 202ième de cette épreuve à 23 km/h de moyenne. A l’époque, nous empruntions l’ancien parcours qui passait par le Col des Ares, puis nous montions le Port de Balès par l’autre versant, avec un retour par la vallée de Luchon. A comparer, j’estime que les 2 ascensions majeures (Peyressourde et Balès) de l’édition 2013 rendent le parcours plus exigeant. Aussi, un résultat équivalent à 2011 me satisferait.

Comme prévu, le départ fictif est donné aux 420 concurrents à 8 h 30. Le départ réel, c’est 2 ou 3 km plus loin. Ça bouscule tellement que je ne vois pas la différence. Le départ est très exigeant. Bien que les motos ouvreuses contraignent les véhicules qui viennent en sens inverse à se garer, il demeure que l’espace laissé à la meute se rétrécit régulièrement à chaque fois qu’une mauvaise rencontre est programmée.

C’est très dangereux. Tétanisé par le risque de chute consécutives aux tassements successifs, surtout sur le goudron, je décide de me tenir complètement à droite de la chaussée. Suite au déport des concurrents situés à ma gauche, je n’ai pas d’autre alternative que de filer dans l’herbe grasse du bas-côté.

Comme un jeune chien fou, au lieu de me relever et attendre le premier groupe de poursuivant, je m’obstine à recoller en compagnie de quelques autres infortunés. Quelques km plus loin nous revoilà dans les roues. Mais à quel prix !

 

Dans la côte située à proximité de St Laurent de Neste, profitant du lâchage d’une vingtaine de concurrents, je me joins volontiers à eux pour respirer un peu.

 

Il est indiqué textuelle sur le règlement de l’épreuve que : « Les horaires et les parcours pourront être modifiés en raison d’éventuelles contraintes administratives ou de tous ordres ».

      

C’est quoi la contrainte ? Que l’on me donne le nom du fonctionnaire qui a décidé de nous faire bifurquer par la petite route pourave agrémentée d’un mur de presque 20 % sur environ 350 mètres ?

 

Après la commune d’Anère, au lieu de filer tout droit en direction de Tuzaguet et Labarthe de Neste, les motards et les officiels dirigent notre groupe sur cette petite route infâme en direction de Bizous.

 

Il n’empêche que si notre groupe a emprunté ce parcours de délestage, j’observe au moment de rejoindre la N 129 qui mène à Arreau, que le petit peloton qui nous suivait a bien filé tout droit, économisant ainsi environ 2 km, mais surtout les précieuses forces que nous avons gaspillé sur le revêtement infâme et lors de l’ascension du mur.

 

A l’issue d’une poursuite d’une dizaine de km, soit un peu avant Arreau, nous rejoignons le peloton qui nous précède pour constituer une meute d’environ 50 coureurs. Le rythme n’est pas excessif mais pour moi les carottes sont cuites. Je sais que je n’aurais pas la force de les accompagner très loin.

 

Aussi, dès les premières rampes qui précèdent véritablement l’ascension du Col de Peyressourde, j’ai décidé de me relever dans la perspective du menu qui reste à digérer. Je ne suis pas le seul du groupe qui a emprunté la fameuse petite route pourave qui me reste en travers de la gorge au propre comme au figuré. C’est à cet endroit que je suis rattrapé par Jérôme, un collègue de travail, actuellement en congés à Loudenvielle, bien classé quelques semaines avant lors de la Moutagnole (la petite Ariégeoise).

Pestant contre le mauvais sort, alors que je me suis contenté d’aller dans l’herbe, il m’indique qu’il a fait une petite cabriole. Par chance, il n’a aucune égratignure. Pas d’arrêt de travail en perspective !  Imaginons que nous eussions été blessés tous les deux sur chute. De là à ce que notre employeur insère une clause dans le contrat de travail interdisant la pratique du cyclisme en compétition !

En attendant, progressant à un tempo plus élevé que le mien, je vois Jérôme s’éloigner quelques hectomètres plus loin. Je me souviens qu’il y a une petite dizaine d’années le rapport d force était largement inverse.

« Ô rage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie …/… ». Ce n’est pas de moi. C’est de Victor Hugo. Un mec qui avait une belle plume et qui par ricochet a fait bosser plus d’élève, que la régie Renault n’a employé d’ouvriers.      

 

Mes illusions évanouies, je saisis le prétexte d’un ravitaillement liquide situé à la bifurcation de Loudenvielle pour faire le plein…/…, et le vide.

Manifestement, je n’ai pas récupéré des efforts déployés durant la première partie de l’épreuve. Je ne compte pas les concurrents qui me rattrapent sur les premières rampes sérieuses du Col de Payressourde. D’habitude, je le monte beaucoup plus vite que ça.

 

Une Espagnole avec le maillot Euskatel dispose même d’un fan club. Elle vient de me doubler, poussée durant plusieurs centaines de mètres. Moi qui ne suis habituellement pas envieux, je dois avouer qu’en ces instants, j’aurai bien aimé bénéficier d’une petite poussette. En souffrance relative, je comprends la propension des largués des TDF de jadis, à transgresser les interdits.  

 

A 5 km du sommet, je stoppe l’hémorragie. Je retrouve mes jambes. Oh, pas mes jambes de 20 ans ; non, simplement des jambes normales. Même dépourvu d’un compteur, je progresse beaucoup plus rapidement que dans les premiers km d’ascension. J’en profite pour rattraper quelques-uns de ceux qui m’avaient dépassé.

J’aperçois le photographe officiel. A défaut de faire un bon classement, autant postuler pour le prix de l’élégance !

 

Au sommet du col, je refais les niveaux. L’ascension boudeuse que j’ai accomplie m’a finalement bien requinqué. Lorsque je me lance dans la descente du Col de Peyressourde, je suis optimiste pour la suite du programme. On dit qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Oui, mais si tu vois que des corbeaux autour de toi, c’est pire ! 

 

A la bifurcation vers le Col de Balès, c’est 11 - 12 % d’entrée de jeu. Je connais cette route par cœur pour l’avoir emprunté à de multiples reprises, et en toutes saisons, l’hiver pour faire du ski de fond, et l’été pour quelques belles balades pédestres.

Je sais qu’après St Paul d’Oueil, la pente s’atténue ; il me sera possible de mettre du braquet. Comme je me sens encore plein de force …/….

 

Paradoxalement, m’étant largement abreuvé, je suis surpris de ressentir un début de crampe à la cuisse gauche, juste au-dessus du genou gauche. Qu’à cela ne tienne, je compense avec la jambe droite. Paf : c’est maintenant au tour de la cuisse droite de manifester son courroux ! Qu’à cela ne tienne, j’use davantage des muscles des mollets. Eux, ça va.

Par contre, j’ai la mauvaise idée de remuer les pieds pour les décontracter. Erreur fatale. Crampe sous la plante du pied droit. Disposant encore de pas mal de force, je descends 2 pignons pour accélérer en danseuse sur quelques dizaines de mètres à dessein de m’accorder ensuite un temps de roue libre, droit sur les pédales, dans le but d’étirer les mollets et surtout le dessous des pieds. Ceux qui ont déjà pratiqué la manœuvre comprendront. D’habitude, sur le plat en tout cas, ça marche.

Cette fois, une crampe terrible à la cuisse gauche me cueille comme un fruit mûr. Je m’entends encore crier ! Je descends d’un coup d’un seul du vélo, et je me jette dans l’herbe sur le bas-côté. J’ignore combien de temps je reste là. Je sais qu’il faut tirer la cuisse. Je sais, je sais, mais …/… entre le fait de le savoir et s’exécuter …/…. Ça me rappelle un jour, ou marmot, m’étant égratigné en l’absence de mes parents, je m’étais résolu à nettoyer la plaie tout seul avec de l’alcool à 90°. Les sprays n’existaient pas. Du vrai alcool à 90, ça piquait un max et je savais. Plus facile à dire qu’à faire ! Aujourd’hui, c’est pareil.

Après avoir étiré la crampe de la cuisse, c’est le dessous des pieds qui me crie sa rancœur. Et après avoir étiré un côté, c’est l’autre. Ça n’en finit plus.

 

Un coursier qui passe à cet instant m’adresse des mots qui me réconfortent : « Les crampes, ça finit par passer. Bois ! »

Et ça finit par marcher, enfin à boiter ! Dès que je remets une chaussure, ça recommence. « Patience et longueur de temps, valent mieux que force ni que rage »  C’est Lafontaine qui a dit ça.

 

Ayant pris soin de desserrer les lacets et la fermeture éclair de mes chaussures, je finis par remonter sur le vélo. Je gravis la pente, un stéthoscope imaginaire posé sur mes cuisses et mes pieds. Attentif au moindre signe, je sonde et j’ausculte mentalement mes muscles rebelles.

 

Quand je pense qu’à cette vitesse, je rattrape quelques-uns de ceux qui m’avaient laissé sur le bord de la route ! Sur les dernières pentes du Port de Balès, l’un d’eux m’indique qu’il progresse à 9 km/h. C’est finalement pas si mal.

 

Nous avons été prévenus. En raison des intempéries du mois de juin dont les médias se sont fait l’écho, certaines portions de route ont dû être refaites à la hâte. Il subsiste de nombreux gravillons sur la route.

 

J’ai aimé la descente du Col de Peyressourde, sinueuse juste comme il faut pour ne pas trop freiner ; celle du Port de Balès, je déteste.

Obligé d’appuyer alternativement sur les pédales du côté droit, puis du côté gauche, mes crampes me mettent sous surveillance permanente. Un vrai contrôle judiciaire. Un coursier me rattrape. Même s’il connaît la route, c’est un vrai bon descendeur. Las de chercher à deviner à l’avance les traîtrises du terrain, je me place dans son sillage pour pouvoir utilement anticiper. Un petit groupe de trois autres participants se joint à nous sur les derniers km qui précèdent l’arrivée.

 

Comme Fangio a fait tout le boulot, il ne vient à personne l’idée de lui faire le sprint ; moi encore moins que les autres.

 

332ième sur 420 participants et 387 classés, le résultat final n’est pas terrible.

Sans le stress qui m’a tétanisé au départ et le petit tour dans l’herbe, et surtout sans emprunter la petite route dans les premiers km alors que d’autres ont filé tout droit, sans les crampes, peut être que …/…. C’est vrai qu’en connaissant à l’avance les numéros gagnant du loto, tout le monde serait millionnaire.   

 

Place au réconfort. Changé, je m’attable. Ceux qui partagent ma table, se comptent leurs mésaventures, en espérant sans doute être demain en mesure de raconter une aventure plus flatteuse.

Aucun de ceux auditionnés n’a 117 km au compteur. Ça va de 121 km à 123 km.  Chercher l’erreur !

Confucius a dit un jour : « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même ».

Et ceux qui font des détours alors ?

 

Et pour finir, des nouvelles de Jérôme et Serge :

 

-         Jérôme : d’un peu plus, nous finissions ensemble et j’aurai pu lui donner des nouvelles du bureau. Non, je n’aurais pas fait ça. Il termine quelques places devant moi, soit à la 310ième. 

-         Serge : 68ième. Il est déçu. Il jure qu’on ne l’y reprendra plus. Il se demande comment il a pu faire pour gagner les épreuves qui figurent à son palmarès. Considérant qu’il a presque 50 ans, la performance est plus qu’honorable. La classe ne meurt jamais mais le temps qui passe finit par l’éroder un peu. Somme toute, rien que de très naturel.

 

 

 

      

 

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J'ai 117.2 au compteur. Romain, le vainqueur, 117.5.

Il n'y a eu qu'une côte avant St-Laurent de Neste, c'est celle de Tuzaguet. Des copains m'ont dit qu'effectivement ça avait commencé à craquer à ce niveau. A moins que tu ne parles du "tapet'" de Nestier, après une bifurcation à gauche ? A noter que cette année la côte de Tuzaguet s'est montée moins vite que l'année dernière (10s de moins et pas de vissage au sommet).

On a aussi pris une côte pourrie, pleine de graviers, avec du 17/18%, pour revenir sur la route d'Arreau. C'est la côte de Lortet (falaise de mon enfance !! avec son inoubliable "Zorbec le Gras", un 6b qui me terrifiait !!!). Je viens d'aller vérifier les tracés sous strava : tout le monde a suivi le même parcours pour ceux qui y sont inscrits.

Même avec la carte sous les yeux, j'arrive pas à comprendre le trajet qu'on vous aurait fait suivre...

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Je connais un peu le coin car j'ai souvent fait la boucle Luchon - Labarthe de Neste - Arreau - Col de Peyressourde - Luchon en suivant les panneau routiers, sans me poser d'autres question. Ce dont je suis sûr, c'est que l'on a emprunté une route qui rallonge sensiblement le trajet, et surtout que tous ne l'ont pas emprunté.

Par contre, je n'ai pas le souvenir des graviers, mais d'une route (presque un chemin) très bosselée et d'un mur (17/18 %, c'est possible).

Sur le kilométrage, j'ai souvent remarqué que les compteurs de vélo donnent des valeurs souvent inférieures aux indications obtenues sur le site Michelin. Cela peut s'expliquer : les cyclistes  ne se tiennent pas à droite de la route dans les virages, surtout dans les descentes. Le fait que tous aient un kilométrage supérieur prouve que dans tous les cas de figure, et quelque soit le parcours emprunté, qu'au sens des serveurs Internet, il développe plus de 117 km.      

 

 

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Cette histoire d'erreur d'itinéraire continue à m'étonner...

Pour des raisons d'organisation et administrative, il est quasi impossible de faire passer un groupe sur une route sans signaleurs. Ou bien toute la cyclo est déroutée (et c'est le sens de l'article du règlement que tu cites, à mon sens) ou bien personne. Il est toutefois possible que les motards se trompent de chemin !

Le groupe de cyclos que vous avez vu vous passer sous le nez, avaient-ils des dossards ? On n'était pas les seuls sur le vélo ce dimanche : la preuve, le tour operateur étranger qui montait le Balès versant N (une bonne 15aine) et que tu as dû croiser à la descente, voire à la montée pour les premiers d'entre-eux.

Pour le trajet suivi après Tuzaguet : sur le plateau jusqu'à La Barthe de Neste, puis descente sur la vieille route de la Neste, détail immanquable, il y avait une voiture (une clio je crois), renversée dans un fossé, tranversalement, puis arrivé à Lortet, virage étroit et sec à 90° à droite et remontée très raide sur la nationale, avec une route pourrie par les gravillons et avec des passages à 17/18%.

 

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"Le fait que tous aient un kilométrage supérieur prouve que dans tous les cas de figure, et quelque soit le parcours emprunté, qu'au sens des serveurs Internet, il développe plus de 117 km."

Là, j'ai pas compris Patrick... Le parcours est donné pour 117 bornes et j'ai bien 117 bornes, ainsi que plein d'autres personnes. Pour rappel, j'utilise un gps comme compteur.

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Jean Pascal,

Tu as bien fait, car outre les risques de crevaisons, à moins d'être totalement amnésique, on ne peut pas oublier ni les soubresauts de la route, ni le mur. Le Col d'Azet, il est effectivement très beau, mais avec les 2 qui venaient derrières, ça a du être super dur.   

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François,

Sur le coup, avec les efforts, le fait de ne pas avoir emprunté le même parcours que les utres m'a contrarié. Mais aujourd'hui, je l'ai évoqué pour l'anecdote.

Cela dit, je note le grand et le petit parcours mentionnent tous les deux (sur la partie du trajet ou l'erreur a été commise) : Nestier - Anères - D 938 - Tuzaguet - Escala - La Barthe de Neste.

Or Jean Pascal qui a fait le grand parcours dit ne pas se souvenir d'une petite route pourrie et du mur à 17 % ! Sauf s'il est amnésique, ce que je ne crois pas, c'est impossible.

J'en déduis, qu'il y a eu des erreurs, et que selon les cas certains ont filé tout droit et d'autres ont été déviés. Je n'ai pas le souvenir d'une protection intersections de la petite route, mais comme elles se comptaient sur les doigts d'une main et que nous n'avons croisé personne, ce n'était pas grave.

En distance, les égarés n'ont pas du rallonger de plus de 2 km, soit environ 3 à 4 minutes, mais en terme de dépense énergétique, il n'y a pas photo. Par contre, alors que j'étais très attentif à cause de l'état de la route, je n'ai pas vu de voiture dans le fossé, et je n'ai plus l souvenir d'un virage à 90° avant le mur.

Le groupe d'une vingtaine de coureurs qui nous est passé sous le nez et que nous avions à 300 mètres devant nous pendant plus d'une dizaine de km, avaient bien des dossards quand nous les avons rattrapé sur la route d'Arreau. C'était dans un village, mais je ne sais plus lequel.

J'ai effectivement croisé un groupe de cyclos sur le Balès ; certains étaient arrivés au sommet et d'autres étaient dans les 2 derniers km.

Autre chose : alors que je pensais ne pas avoir totalement récupéré de l'épreuve, j'ai constaté ce matin, que chaque fois que je fais une cyclo, dans les 10 jours qui suivent j'ai plus de force qu'à l'accoutumée. Surtout si je n'ai pas trop de soucis professionnels comme en ce moment. Puis, si je roule seul et pas avec des groupes qui roulent un peu, ça s'estompe peu à peu. Et vous ?

           

 

   

 

 

 

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Je n'avais as de compteur, mais au jugé la vitesse ne devait pas être très éloignée de ça. mais je crois que nous étions nombreux à rouler comme ça. Par contra, lorsque nous avons rattrapé le groupe qui nous précédait, il me semble que nous étions plus d'une trentaine. 

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Salut Patrick,

Y a effectivement une erreur sur le tracé proposé sur le site de la BB. Les parcours annoncés ne sont pas ceux qui ont été empruntés cette année, ils correspondent à ceux de l'année dernière, où effectivement, de La Barthe de Neste nous étions allés au RP de la D929, alors que cette année on a shunté le RP et pris la route basse de la Neste jusqu'à Lortet où se trouvait cette fameuse côte pourrie (peut-être pas la même que la tienne).

Le grand parcours a visiblement suivi le tracé de l'année dernière sans passer par le bas de Lortet comme le mentionne Jean-Pascal.

Si c'est pour une question de sécurité, c'est illogique car une arrivée au RP est moins dangereuse que le croisement de Lortet où tu déboules sur la D929 au beau milieu de la ligne droite !!

Je pense que vous avez été mal aiguillés par les motards.

Je te mets ma sortie Strava, mais je ne sais pas si tu peux la lire : http://app.strava.com/activities/73978323

 

Pour ta forme du moment, tu dois être en réalité plus entamé que tu ne le crois. En revanche, de J+5 à J+10 (grosso modo) tu seras bien mieux. C'est logique et tout le monde connaît ça, c'est la surcompensation. Il te faut donc en profiter pour enchaîner sur la Jalabert, la Lapébie, la Casartelli et sur le championnat du monde de la vallée de la Save.

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Effectivement je crois qu'il y a un soucis.

J'ai suivi la route route sur Street view de ton parcours et en aucun cas on a pris ce chemin.

Je viens de vérifier mon compteur,le % maximum de la pente est de 12%. Et effectivement je me rappelle pas avoir pris de côte aussi rude à Lortet.

 

L'erreur se situe au niveau de La Barthe de Neste. Notre groupe a pris la D929 et évitant ainsi le village de Lortet.

Cela explique donc l'absence de cette côte.

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J'étais engagé sur le parcours de 117 KM.

C'est un bénévole de la course qui nous a fait prendre sur la gauche, alors que l'on arrivait sur la commune de Labarthe de Neste; j'ai pensé , que par rapport à l'an dernier , il y avait changement de parcours.

J' ai bien vu la Clio dans le fossé.

Une moto nous a doublé en nous disant qu'il y avait erreur et que nous étions sur le parcours de la cyclotouriste.

On est revenu sur l'axe principal à hauteur de Hèches.

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