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Paris-Roubaix cyclotouriste


Paul MARPAUD

Messages recommandés

  • 4 weeks later...

Hello Il n'est pas trop tard pour s'inscrire et se frotter à la légende du Paris Roubaix. Une expérience unique dans la vie d'un cyclo.

J'avais envisagé de faire le grand, mais quelques soucis de santé m'oblige à revoir mes objectifs. Ce sera le 120 km ou un reportage photo, en attendant mieux

 http://gcolin.jalbum.net/Cyclos/2014/Mai/Paris-Roubaix-Cyclotourisme/index.html

A bientôt sur les pavés

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  • 4 weeks later...

Petit Compte rendu de mon premier Paris Roubaix Cyclo.

Pour cette première la prudence m'a fait m'inscrire sur le 120 kms: je ne le regretterai pas mais çà je ne le sais pas encore.

J'ai 8 kms depuis mon hôtel pour me rendre à Wallers au départ. Accueil sympa et je laisse mon sac que je vais récupérer au vélodrome de Roubaix.

C'est parti dans une petite humidité résiduelle après les pluies de la nuit.

Au bout de 200m c'est la fameuse tranchée d'Aremberg ! 

Je suis de suite dans le bain et je la passe entièrement sur les pavés en étant secoué dans tous les sens.

Les 2 secteurs qui suivent me semblent donc bien plus faciles après cette difficile entrée en matière.

A la sortie, ma main gauche me fait mal, j'enlève le gant et découvre une énorme ampoule: bienvenu dans l'enfer du Nord !!!

Au premier ravito, je fais soigner mes mains par les secouristes.

Sur le bitume cela se passe bien mais sur les pavés c'est très très dur car je ne peux plus mettre les mains en haut (surtout la main gauche).

Les pavés se passent donc à 20-22 km/h en 50/19 ou 21.

Les organisateurs ont en outre ajouté de petits secteurs souvent ignorés par les pros comme les 500m le long du cimetière à Mons en Pevèle juste avant le terrible secteur du même nom.

Je refais soigné ma main à Bouvines au dernier ravito et j'attaque les 30 derniers kilomètres. Je gère les pavés comme je peux en en sorte de toujours rouler sur le haut du pavé. C'est la différence avec les pros: on peut choisir sa trajectoire. Je ne me résous à descendre que pour laisser passer un plus rapide que moi.

Puis voilà le carrefour de l'Arbre où j'explose totalement avant la ligne droite car les pavés sont affreux: j'ai mal aux doigts, aux mains et aux bras. Je suis à 15 km/h et j'apprends douloureusement le sens de l'expression " compter les pavés"

Au bout du secteur, devant le fameux café, je fais une pose car si mes jambes vont bien pour le reste je suis passé au laminoir de ce parcours de légende.

Le secteur qui suit immédiatement l'Arbre est plus facile et sur un coup de nerfs je le franchis à 30 km/h les mains en bas du guidon.

Le dernier secteur de Hem qui passe pour facile chez les pros me fait payer cher cette réaction d'orgueil.

Entre les pavés qui déclenchent des douleurs insupportables et les bas cotés bitumés mais remplis d'ornières et de trous qui me font passer prés de la gamelle (je n'ai toujours pas compris comment j'étais resté sur le vélo...) c'est encore une fois l'enfer !

Le faux plat de Hem à 2% et l'arrivée au vélodrome où je fais consciencieusement mes 2 tours réglementaires sont une délivrance même si paradoxalement je me surprends à me dire "merde c'est déjà fini..."

Pour l'anecdote j'avais monté des Continental 4 season sur mon Colnago acier et pas de crevaison , ni d'ennui technique à déplorer.

Malgré la souffrance inhérente à ce parcours d'exception, je bien envie de revenir la prochaine fois car l'ambiance et magique avec une participation internationale d'amoureux du vélo.

En plus, j'ai pris ma douche à l'emplacement dédié à Tom Boonen.

Après avoir toucher du doigt la légende, j'ai encore plus de respect pour les champions car celui qui gagne à Roubaix...chapeau bas !

J'ai eu en plus le plaisir de faire la connaissance de 2 sympathiques italiens avec qui je m'en suis retourné à la gare de Lille en vélo.

Bref une grande journée de vélo !

 

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Habitant sur le parcours à quelques centaines de mètres de l'entrée du secteur du carrefour de l'arbre, je connais très bien le final "classique" de Paris-Roubaix Pro que je fais régulièrement, en début d'année, à l’entraînement entre Arenberg et Roubaix...

Je n'avais jamais roulé sur les premiers secteurs avant Arenberg et j'ai donc décidé cette année de participer au grand parcours de 210 km.

Rien à dire sur l'organisation général du Vélo Club de Roubaix: accueil, ravitaillements, signaleurs, arrivée...

Le seul bémol que j'évoquerais serait l'étrangeté du parcours autour d'Orchies où le parcours s'écarte complètement du parcours des pros:

* les secteurs mythiques d'Orchies (Abattoir, Chemin des Prières) sont tout simplement shuntés !

* les secteurs tout aussi stratégiques de Bersée et Mons en Pévèle sont pris en sens inverse... Donc en descente... Ce qui enlève un peu de piquant...

Je pense que les centaines de cyclo français et étrangers qui se déplacent dans le Nord viennent pour vivre la "Légende"... Et que ces "entorses" avec le parcours "mythique" sont regrettables... Sur ce point, l'organisation ASO, la veille de la course Pro est (et pour cause...) est bien plus fidèle...

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Bonjour Benjamin

 

Bravo pour ton Paris-Roubaix et pour ton beau compte rendu.  Je devis le faire, mais queues soucis de santé font qu'il a fallu renoncer. J'ai donc suivi le  parcours avec voiture et vélo pour faire un reportage. J'ai vu pas mal  de cyclos souffrir ou certains  à la dérive, surtout à partir du secteur Duclos-Lassalle, mais aussi beaucoup de joie à l'arrivée.

Une très belle journée.  Bon , n'ayant pas ta plume  :), je fais un résumé à ma manière , avec un reportage de 800 et quelques photos.

 

http://gcolin.jalbum.net/Cyclos/2014/Juin/08.06Paris-Roubaix/index.html

Bonne récup

 

Gérard, VC Roubaix

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Voici un résumé de ma participation à cet enfer du nord

4H30 départ de l’hôtel de Saint-Quentin dans l’Aisne, les orages annoncés sont bien présents, éclairs, tonnerre et pluie, pas bien encourageant. Direction Bohain en Vermandois où a lieu le départ ; montage du vélo, formalités, j’attends un peu en espérant que la pluie s’arrête et surtout qu’il fasse jour car je n’ai pas prévu d’éclairage. 5H35, il pleut toujours, il fait encore sombre, je pars dans un groupe d’une quinzaine de cyclistes, 2 cuissards, le Kway et le trouillomètre à zéro. Déjà que je craignais les pavés secs, mais là ils seront mouillés ; j’interroge quelques collègues pour savoir si certains ont déjà participé, aucun, tous sont néophytes comme moi.

Km23, Troivilles 1er secteur pavé, étroit,  bombé et recouvert de boue, aïe ; un seul objectif, essayer de rester sur le haut et rouler doucement pour éviter la chute, c’est réussi mais la journée risque d’être longue ; à la fin du secteur déjà 4 cyclistes sont arrêtés pour crevaison.

Le groupe s’est totalement disloqué et je continue seul.

Puis les secteurs s’enchainent, plus ou moins glissants, heureusement la pluie s’arrête, les pavés commencent à sécher, j’enlève le kway et le mets sous le maillot.

Km90 après le 2ème contrôle, arrive la fameuse trouée d’Aremberg, avec à gauche ses pavés pointus et l’herbe qui pousse entre et à droite une piste bien roulante et bien tentante surtout que contrairement aux pros en avril aucune barrière ne nous empêche de l’emprunter ; mais c’est hors de question, on est venu pour les pavés, donc on y reste, mais content quand même d’en voir le bout.

Puis je continue, Wallers, Horlaing, …Orchies…..Mons en Pévèle, hélas une erreur de parcours me fait zapper le 2ème secteur de Mons, 3000m, 5*****, je m’en veux terriblement.

Sur un secteur je fais un écart pour éviter un trou et me retrouve dans un champ de maïs, je continue jusqu’au bout du champ entre 2 rangs, heureusement à cette saison ils ne sont pas encore très haut.

Puis Bersee, difficile….Pont-Thibaut…..et les 2 secteurs de Camphin en Pévèle dont le terrible Carrefour de l’arbre. J’ai mal aux mains et aux bras, je ne sais plus trop comment tenir le cintre ; je perds un bidon et fais demi-tour pour le récupérer.

Gruson et Hem pour en finir avec les pavés ; une traversée de Roubaix, dans l’indifférence générale, avec arrêt à tous les feux rouges, qui nous rappelle, s’il en était besoin, qu’on est ni Boonen ni Cancellara et enfin les 2 tours sur le vélodrome.

 

En résumé je suis ravi de cette première participation, aucune chute, pas de crevaison grâce aux Conti 4 saisons. Les ravitaillements étaient bien achalandés, je n’ai jamais touché à ce que j’avais dans les poches, les bénévoles aux petits soins pour nous. Peut-être que le fléchage pas toujours bien visible, pourrait être amélioré, mais globalement une excellente organisation du Vélo Club de Roubaix

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+1 avec Patrick... Le tracé ignore certains secteurs pavés autour d'Orchies et prends le secteur de mons en pévlèle (5 étoiles à l'envers). C'est regrettable pour ceux qui viennent de loin et veulent vivre l'expérience des pros !!!

Autres bémol : le fléchage avant Bouvines. de nombreux cyclos ont loupé le ravito...

A part, ça bonne organisation, ravito au top...

7H25, On est parti à 3 depuis aremberg... pavés glissants la 1ere heure. La fixation de ma gopro n'a pas survécu dans le secteur de Pont Gibus.

Km 12 : Mon pote glisse sur la bande Stop et se retrouve par terre. Il a déjà une broche dans le coude qu'il doit enlever dans une semaine. Il repart. Ouf. Mais il est amoché !!!

Secteur de Warlain : Un cyclo tombe devant mon 2eme pote. Il fait un écart et passe au dessus de la barrière pour se retrouver dans le fossé; pas de bobo, juste un bleu sur la cuisse. Il repart, bizarrement propre comme un sou neuf !!!

on echaîne les secteurs pavés... Tout va bien. Je tire gros. J'aime pas mouliner sur les pavés. je passe en force.

Secteur de Merignies : Mon pote abandonne. Depuis le km 12, il a mal à sa cuisse, son coude est en sang, et il a des ampoules sur les mains...

Vers Bouvines, on loupe le ravito... Etant du coin, mon pote et moi rattrapons le parcours un peu plus loin. On arrive vers Cappelle en pévèle, cysoing. Un petit groupe qui roule fort nous rattrape. On prend la roue. Le 1er a des cuisse de pistard. Ca tombe bien on fait de la piste... Ca roule fort, on se retrouve à 3. Mon pote met une accélération, le gars suit, je suis dans sa roue... Peu à peu, il laisse un écart grandissant.... je saute dans la roue de mon pote. Assez facilement !!! Je ne sais pas encore que je vais le payer plus tard. mais on ne reverra plus le gars !!!

Arrivé secteur de l'arbre, mon pote est aérien !!! mrd !!! Moi un peu moins. je m'accroche. Je saute dans la dernière ligne droite du secteur... Les crampes arrivent dans le secteur de Gruson... Jefinis en roue libre... Tranquilou !!!

Voilà, journée sympa, conditions météoralogique bizarre : pluie le matin, soleil et chaleur aprés...

Mais ca confirme une chose : Les pavés, c'est pas mon truc.... Place maintenant à la traversée des alpes du 14 juin au 21 juin.

 

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Départ à 07h15 depuis Bohain, je suis accompagné d'un copain, triathlète tout comme moi, ça fera une sortie longue en vue de l'ironman de Gravelines le 06 juillet auquel nous participons tous les deux!.... les trois ou quatre premiers secteurs pavés sont vraiment infernaux du fait des orages matinaux, à 10 ou 25 km/h le risque de se vautrer semble le même, ça zig  ça zag et ça partine mais nous arrivons à rester en selle ! la suite sera plus aisée jusqu'au dernier tronçon entre bouvines et roubaix où un peu cuit le cède physiquement; je compte les pavés sur les derniers secteurs et n'hésite plus à prendre les bors quand c'est possible.... malgré to une  belle et bonne journée de vélo avec toujours les gentils bénévoles mobilisés en masse par le VCR...

amitiés sportives

Didier

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