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Un préparateur mental chez la FDJ.fr ???


Nicolas ELZEARD

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Quand j'ai appris que la FDJ avait un préparateur mental j'était content. D'abord parce que c'est mon job ;-) mais aussi parce que d'évidence quand vous interogez des pro ou écoutez les commentaires sportifs vous comprennez rapidement que la volonté, la perceverance, la détermination, la concentration etc... sont des critères déterminant de la performance. Et comme les muscles, le cerveaux peut être entrainé avec des exercices a développer ces qualités et bien d'autre. Bref,

 

Je viens de lire l'article dans Vélo 101 sur le préparateur mental de la FDJ http://www.velo101.com/pros/article/sur-le-tour,-je-suis-preparateur-mental--8014

Comme je n'ai pas l'habitude de descendre un confrère je vais opter pour la version "le journaliste n'y comprend rien et veut ridiculiser la profession".

Un tissus d'ânerie qui donne raison aux sceptiques. Mais plus grave des choses qui font à l'encontre de la déontologie professionnel et du sérieux de la profession.

"J'interviens de façon informelle, dit-il. Je suis présent et s'ils ont besoin, ils viennent me voir. Je suis à leur disponibilité, jour et nuit, ici ou ailleurs, et c'est important qu'ils le sachent. C'est sécurisant pour eux."..."On parle de la pluie et surtout du beau temps.

Oui un coach doit être disponible et à l'écoute, et de nombreuse intervention de coaching ressemble à de simple discussion où on accompagne le coaché dans son dialogue interieur, mais on est pas des nounous ou des potes du café du commerce?

Le préparateur mental est là pour proposer des solutions, donner des conseils. "Il faut donner des réponses au coureur pour qu'il puisse se sentir le moins mal possible dans ces moments importants de récupération. Pour moi il est hyper important que je sorte de l'émotion et des résultats 

c'est l'inverse du B.A.BA de la déontologie. Le coach n'apporte pas de solution, ni de conseils (c'est un gourou ou un consultant qui fait ça). Il accompagne le coaché à trouver , ses solutions et à les tester pour prendre confiance en lui et mobiliser des ressources auquel il ne pensait pas.

Le coach aide le coaché à changer d'état d'esprit en l'orientant justement sur les résultats plutot que sur les problème et comment utiliser ses émotions à sont avantage plutot que de lutter contre elles en les rejettant.

Ce type est il un charlot ? ou le journaliste ?

Enfin pour la cas de Thibault Pinot, qui n'est pas a l'aise en descente, il ne faut pas 3 ans pour trouver des clés pour le debloquer. franchement , je ne prétend pas qu'il existe un outils magique, mais differente méthode à tester qui ont un impact à court terme.

Les anglo saxon utilise des préparateurs mentaux depuis longtemps et on en vois les résultats. Il n'y a pas que le dopage, leurs état d'esprit est different.

 Excusez ce billet d'humeur mais bon, qu'en pensez vous ?

PS: pour ceux que ça interesse le code de déontologie de ICF, la fédération internationale de Coaching :http://www.coachfederation.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=391:code-de-d%C3%A9ontologie-icf&Itemid=346

 

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Oui, tu as raison. Mon épouse est aussi coach (pas sportif) et elle râle souvent comme toi d'entendre n'importe qui se déclarer "coach" sur n'importe quel sujet, et confondre coach et conseillers, des "spins doctors". C'est une bonne idée d'avoir mis le lien sur le code de déontologie de l'ICF.

Le problème est que le terme "coaching" est à la mode, et que pas grand monde n'en connait la définition qui s'applique au coaching tel que tu le pratiques.

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Bonjour,

 

Je ne pense pas que tu ais tout lu : certes, ce coach dit que la discussion se fait de manière informelle autour d'un café, mais ça, c'est uniquement sur le tour. Or il précise qu'il n'y est venu que trois fois (départ et jours de repos), et que le reste du travail est fait de longue haleine tout au long de l'année.

Il précise plus loin que le travail ne se fait pas sur l'instant mais en profondeur, donc il rejoint ce que tu explique aussi. et je le cite :

"C'est ce qu'on a fait au préalable qui permet à tout à chacun de retrouver les ressources nécessaires dans des moments qui sont parfois un peu compliqués"

Sinon ce que j'en pense, c'est que comme partout et dans tous les boulots, souvent les gens on surtout besoin d'un bon coup de pied au c.., particulièrement dans le sport ou ce sont des gens souvent jeunes et que l'esprit de compétition n’étant pas compatible avec l’échec, on a vite tendance a baisser les bras dès que ça ne va pas, pour une seule raison : ils ont le choix.

Le Philippin qui gratte la terre pour manger le soir ne baissera jamais les bras lui, s'il le fait, il crève.

 

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