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Etape du Tour


Eric CHEFDEVILLE

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"et quand je vois le panneau col à 1 km, je me dis que même si j'ai des crampes, je pourrais finir en marchant, je donne tous, j'ai 2 poignards enfoncés dans les cuisses,"

Pas mal, si l'on peut dire, le coup des "2 poignards enfoncés dans les cuisses" ... c'est cekon appelle une comparaison "réaliste". J'espère que tu as pu te les faire retirer sans problème, de toutes façons il faudra attaquer en justice ASO et réclamer du blé.    🤐

Bon, blague à part, tu as fini dans un temps très korrekt (je suis teuton) mais cette histoire de crampes interpelle : pas assez de sorties de plus de 6 h avec du gros D+ ? Hydratation insuffisante ? Cales bien réglées ?

A toi de voir, il convient en toute hypothèze de cerner la cause et de l'éliminer ...

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bonjour émile

content de notre discussion la veille au soir avec hubert et bravo à vous deux ,vous avez réussi vos objectifs,tu as été très réaliste sur tes 5h30.Comme je te le disais,j'espérais tenir les 7h et bien objectif atteint :6h57 et 5192 ème.Un grand plaisir cette étape.A bientot j'espère

Patrice

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"et je pleurs de joie."

 

Je comprends cela. En 2010, après avoir préparé au mieux mon EDT, je suis arrivé en haut du Tourmalet après 9h de route. Je me suis arrêté, j'ai regardé le paysage sur l'autre versant, j'ai bu une rasade d'eau, la plus jouissive "de ma vie", et la pression est redescendue ... et j'ai pleuré de joie ... pas honte de le dire. 

PH

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Pour moi ce fut un weekend fort en émotion.

Après un départ laborieux dans le 7ème SAS où mon Garmin m'a subitement lâché, (passage en pause automatique toute les 10s), je décide de continuer l'aventure sans aucun indicateur! Du coup je ne sais pas combien de kilomètre il me reste à faire, ni où j'en suis niveau col.

Les premières ascensions ce passent pas trop mal, je fais partie de la moyenne des coureurs (je me fais doublé mais double également). Je fais tout mon possible pour ne pas trop en faire et ainsi garder des forces pour le Semnoz. Mais la chaleur me rattrape ainsi que les crampes. Dès le milieu du Revard, mes quadri commencent à me tirer et à ne plus vouloir répondre! Je continue à monter sans mettre pied à terre même si je me fait doubler par des centaines de cyclos (qu'est ce que ça fait mal au moral de se faire déposer par certaines personnes;..). Toutefois, arriver à 4/5 km du sommet, je suis obligé de poser pied à terre dans la précipitation si je ne veux pas tomber sur le bitume. Je vois mon père me passer devant et je me dis "et merdeee, déjà 2 SAS qui me passent dans la vue, qu'elle merde".

Il m'attend en haut du sommet (merci encore) et m'accompagne jusqu'au pied du Semnoz. J'ai beau descendre très bien (quel pied de suivre les motos mavic dans les descentes ^^), ça ne suffit pas pour me refaire. Dès que ça monte je suis collé à la route, ma guidoline est une éponge et j'ai l'impression d'être un morceau de sel vivant.

A la vue de ma condition je décide de couper au pied du Semnoz pour rejoindre Annecy en évitant le col. C'est évidemment un échec de ne pas avoir pu finir cette étape, mais j'aurais été au bout de moi même.

 

Ce qui est sûr c'est que je vais devoir revoir tout les points de l'entrainement afin de trouver le maillon faible qui me donne ces put** de crampe. Bravo aux finisher!

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Les poignards, le terme est un peu excessif, mais c'est l'impression que j'ai ressenti, mais  les pleurs je n'avais jamais connu ça, je pense un mélange de joie, de douleurs et de fierté, mais très sincérement j'ai vecu des sensations incroyables et pour ma préparation future c'est le top. Les causes sont à priori la déshydratation et un copain médecin qui se préparait avec moi m'a dit que j'aurai du la deniére semaine relachais un peu pour récupérer et surcompenser. Sinon pour répondre à ta question, j'avais 15 jours avant fait une sortie de 6h30 et avant celle si 2 sorties de presque 6h.La chaleur soudaine a aussi joué un rôle important, il parle je crois de plus de 1000 abandons...j'ai aussi  la certitude qu'habitant le Pas de Calais il nous sera toujours trés difficile de repproduire l'effort à fournir pour gravir un col, j'avais depuis un mois réalisé des sorties avec bcp de dénivelé...mais bon...pas suffisant....faut aussi admettre que le Semnoz est très dur, surtout en fin de parcours....quel mur et à 14 h avec une temperature de 28 degrés...pffff!

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Bravo quant même Thomas, tu a vécu les même sensations que moi avec en plus l'obligation d'abandonné, je comprends ta deception, mais je crois que cette expérience est riche d'enseignements, tu reviendras l'an prochain comme bcp ce dimanche avec une préparation encore mieux adaptée. Bon courage à toi.

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"j'ai aussi  la certitude qu'habitant le Pas de Calais il nous sera toujours trés difficile de repproduire l'effort à fournir pour gravir un col, j'avais depuis un mois réalisé des sorties avec bcp de dénivelé...mais bon...pas suffisant....faut aussi admettre que le Semnoz est très dur, surtout en fin de parcours....quel mur et à 14 h avec une temperature de 28 degrés...pffff"

Pour la "pénalisation" liée au lieu de résidence, Eric, elle est indiscutable : par rapport à des objectifs aussi costauds - disons au-delà de 2500 D+ -, le fait d'habiter à proximité immédiate de différentes montées offrant du D+ en nombre est un atout indiscutable, c'est ainsi ... tu me parles de la fin du Semnoz par 28° : soyons précis : à l'ombre, c'est une température très supportable, tu oublies probablement de préciser que dès que la route est exposée au cagnard, tu te prends des 40° et +, là c'est une autre histoire et ça dérouille dur ... une température est tjs annoncée sous abri, ilfo extrapoler pour avoir les degrés au soleil.

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Pour ma part, j'ai aimé cette EDT.

Ok il manquait une douzaine de kilomètres pour passer les 140 bornes et 500m de D+ pour franchir les 4000m D+ et on avait si on peut dire une belle EDT.

Mais malgrès tout, ça n'était pas si facile que ça, il y avait de quoi se mettre minable pour celui qui voulais envoyer les watts.

Beaucoup trop de chutes à mon goût dans les descentes.

Par contre c'était un peu chiant dans le Semnoz avec la route séparée en 2 voies.

 

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Totalement d'accord avec toi Joachim : quand on connaît l'Ariégeoise, le reste paraît fade, mercantile, etc...

J'ai aimé participer à l'EdT de l'année dernière malgré les très nombreux reproches que j'ai pu faire à ASO (tarif et prestations essentiellement). Cette année, il lui manquait quand même l'essentiel, ce qui à mes yeux (mais d'autres peuvent le ressentir différemment) en fait l'essence même : la distance et le dénivelé.

Faire 210 bornes et 5200 de D+, ça donne une autre gueule à ton défi que 130 et 3500... Et faire 1200 bornes de voiture pour 130 bornes de vélo, ça je peux pas !!!

Je plussoie Guillaume : lire le CR des participants est un régal, quel que soit le niveau de performance. Bravo à tous les participants, finishers ou pas.

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Bonjour à tous,

pour ma 1ere EDT et ma 1ere cyclo de montagne (j'habite le nord), j'ai été très emballé. Super souvenir !!!

Super paysage, bonne organisation, route fermée, ravito nikel.

Seul point negatif pour moi :  la route coupée en 2 dans le semnoz avec ceux qui redescendaient, ça faisait trop de monde...

Je fini 6300eme et des brouettes en 7h20 malgré un gros coup de mou au milieu du revard (terriblement faim, et il restait 4km avant le ravito), et une pause de 30 min sur ce ravito (je me suis carrément fait un pique nique :) )

Mon obj était de finir, contrat rempli, mais le semnoz était très dur à mon sens (je l'ai monté à 8km/h de moy, pfff:( ) et le revard plus dur que je pensais, peut être à cause de sa longueur...

En tout cas une chose est sur, c'était la 1ere cyclo de montagne, surement pas la dernière, et je prend bonne note des conseils des uns et des autres pour faire d'autre cyclo genre ariegoise, ardechoise...

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Salut Eric, bravo pour ton temps, surtout avec ce que tu as supporté dans le Semnoz !

En te lisant, je crois revivre des souvenirs encore très frais ... On a fait une Marmotte "privée", avant la vraie Marmotte avec qqs copains il y a 10j. Longue aventure ... trés longue ... parsemée d'embûches, de contretemps, de misères ... Je mettrai bientôt en ligne un récit de ce que j'y ai vécu.

J'ai connu comme toi la douleur des crampes, et des pbs liés à une préparation inadéquate car habitant dans le département de la Somme, pas trés loin de chez toi, j'ai pu constater effectivement en quoi un travail sur des bosses ne peut pas donner de bases solides pour enchaîner des cols. Il est certain que c'est un handicap non négligeable. Plus précisément, le handicap que j'ai vécu tient au fait que mon entrainement m'avait permis de déterminer des vitesses d'ascension qui étaient bien adaptées à des répétitions de bosses, mais trop élevées pour des cols ou l'effort est prolongé, sans répit.

Mais franchement, quand je vois comment tu t'en es sorti et ta moyenne estimée, chapeau bas. Si tu as l'occasion de lire mon récit quand il sera en ligne, tu verras que j'ai été (très) loin de ce niveau de performance ...

Je te souhaite une bonne récupération, et encore bravo ...

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Ce n'est pas tant l'euro qu'il faut critiquer, mais tous ceux qui, tout au long de la chaîne du producteur au consommateur, ont arrondi les prix en comptant large. De plus, depuis 2002, il y a eu de l'inflation.  Même sans l'euro, un franc 2002 ne ferait plus du tout un franc aujourd’hui. Comparer les prix avec ceux d'alors n'a plus de sens.

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