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La Marion Clignet 2013


Damien DANGELO

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Un petit post au sujet de cette cyclosportive dont le but principal est la lutte contre l’épilepsie, deux parcours de 120 et 80 km qui se sont déroulés aujourd'hui à L'Isle Jourdain à travers les routes vallonnées du Gers et de la Haute-Garonne sous un temps médiocre et froid avec le soleil en début de course et la pluie pour l'autre moitié, mais cela n'était rien à côté du vent, un vent dantesque tout le long du parcours.

A noter quelques problèmes d'organisation notamment les signaleurs qui ont indiqué un mauvais chemin au premier groupe du circuit de 120 km en début de course.

 

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Salut Damien,

J'avais prévu d'y participer pour commencer à faire de l'intensité. Mais des prévisions qui sont allées en s'aggravant hier soir -9mm de pluie étaient annoncés- et surtout le vent avec des rafales à 50km/h m'ont dissuadé de m'y rendre. Reprenant à peine, je ne voulais pas me faire mettre par terre.

Ca sera pour l'Albigeoise si le temps le permet.

Tu nous racontes un peu ta "course" ?

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Avec plaisir Francois.

J'arrive sur la ligne à 08h50 pour un départ à 09h00, je n'étais pas encore réveillé et surtout pas le moral au vu du temps actuel, même si à ma grande surprise on a eu le soleil au départ alors qu'il prévoyait la pluie, mais ce qui m'embêtait le plus c'était ce vent surtout sur ce type de parcours vallonnée avec des côtes et des côtes c'est vraiment extrêmement agaçant.

Nous ne sommes pas énormément, à priori 160 cyclistes au départ de ce 120 km au vu de ce que j'ai entendu de l'organisation, les résultats confirmeront ça.

Le départ est lancé à 09h01, et ça monte d'entrée un léger faux plat, mais comme dis au début je ne suis pas bien et sur ce types de parcours il faut accrocher le premier wagon pour espérer faire un bon résultat, durant les premiers km, je fais le yoyo en fin de peloton principal et puis je décide de lâcher car je ne suis pas en jambe en ce début de course  je me laisse donc décrocher tout en gardant le premier groupe en vu, derrière moi ça revient et un petit groupe se forme, on attaque alors les premières côtes sur des routes escarpées et là on récupère des coureurs qui sautent du premier groupe après 20 km, je me trouve dans un groupe d'une vingtaine de coureurs mais derrière le peloton de tête.

La course bascule lorsqu'on arrive à un croisement, la des coureurs arrivent en face de nous et on entend dans le groupe que le premier groupe s'est trompé de route, en effet à cette intersection le signaleur a indiqué le mauvais chemin, notre groupe est maintenant important, cependant du fait cette erreur d'aiguillage certains coureurs se sont rendus compte rapidement du mauvais chemin, d'autres non et ont continué pendant plusieurs km sur la mauvaise route, seul les 2 premiers à l'arrivée qui figurait dans le groupe de tête ne se sont pas trompé de chemin à ce que j'ai compris c'est en effet un peu compliqué.

Donc après cet épisode on continue sur notre parcours, on assiste à des attaques de plusieurs coureurs au niveau de différents côtes mais ils sont repris à chaque fois, quelques km plus loin d'autres coureurs attaquent et arrive à se détacher, ils seront 3 à sortir si je me souviens.

Pour ma part c'est dans la côte suivante que je décide de changer ma stratégie, après être resté au chaud dans le peloton je profite d'une côte pour remonter mon groupe et me placer devant, cependant je poursuis mon effort et je fais un petit trou avec le groupe derrière, je décide donc d'essayer de poursuivre sans grande conviction car je me dis partir seul avec un vent comme ça faut être fou, une autre grosse côte arrive assez raide et je rattrape un  des trois coureurs parti auparavant, je le lâche dans la montée et j’aperçois les deux autres coureurs devant avec environ 30s d'avance sur moi, j'arrive à revenir un peu lorsque ça monte mais dés que la route descend je me fais distancé.

Je me résigne à pense que je ne les rejoindrais pas, nous avons fais à peine 50 km et il en reste encore 70, je continue ma virée solitaire me retournant assez souvent pour voir si je n’aperçois pas mon groupe mais rien, seul un coureur reviens sur moi; il fera la jonction avec moi dans une côte et me lâchera quelques km plus tard sur une portion plate, je ne peux suivre son rythme.

A partir de la va s'enchaîner une portion avec le vent favorable ou je décide de dérouler en passant dans un village une personne me dit "c'est bien vous êtes 6ème !", je me dis ce n'est pas possible et c'est alors que je repense au problèmes de la bifurcation, peu importe je n'y pense pas et continue ma route.

Vers le 75ème km, le climat se déchaîne un peu plus avec la pluie qui arrive, en grosses averses avec toujours ce vent favorable.

Au 80ème km va alors commencer la souffrance car en effet durant environ 25 km je vais sillonner sur des routes avec le vent de face, des points de 50-60 km/h sur des routes plates qui me scotche à la route, je souffre, je m'énerve et je me dis que cette fois c'est fini, mon groupe va revenir sur moi

Ces 25 km vont vraiment être très difficiles car les côtes courtes, raides et longues s'enchaînent avec toujours ce maudit vent de face, je n'ai pas de compteur, seulement mon logiciel GPS sur mon téléphone que je regarde de temps en temps pour voir les km parcourus, au fur et à mesure du parcours, mes premières douleurs au dos commencent à apparaître et toujours ce vent qui me mais dans un état d'énervement très avancé, cependant je ne vois toujours pas revenir de cyclistes devant moi et je me dis ça va peut-être le faire, je rattrape des cyclistes présent sur les autres parcours et j’aperçois au loin, le coureur qui m’a lâché juste après ma sortie du groupe, tout comme moi il a l'air de souffrir du vent.

Je continue à traverser des villages et enfin j’aperçois un panneau "L'Isle Jourdain" - 14 km, je me dis ça va être encore très long, je m'accroche et prends sur moi, quelques km plus loin je rattrape le coureur qui m'avait distancé et je lui dis "on arrive ensemble ?", il me dit oui et on parle un peu durant quelques km, il m'explique qu'il était revenu sur la tête de la course mais qu'il a dû lâché à cause du vent.

Les 14 derniers km se feront avec un vent favorable plutôt en légère descente, la route défile, on rattrape encore des coureurs, à ce moment là je n'en peux plus je ne peux plus me tenir sur le vélo, plus de dos, plus de jambes, je suis épuisé, la fin me parait interminable.

Arrive donc le dernier km ou l'on arrive par la route ou l'on était parti, je laisse mon compagnon de fin de parcours finir devant moi, peu importe, les premiers coureurs sont la, et il parle de ce qui est arrivé à cette fameuse intersection, mon ancien groupe arrive avec 2-3 mn de retard et les discussions tournent autour du même sujet. pour ma part je reviens vite à ma voiture pour me poser 5 mn, j'ai quelques vertiges et un mal au dos pas possible.

Voila donc cette course un peu bizarre, je crois savoir que j'ai fini premier de ma catégorie mais cela n'a aucune valeur du fait des circonstances de courses, en revanche je suis content de ma virée solitaire de 80 km tout seul face au vent, à la pluie et au froid et heureux de ne jamais avoir rien lâché.

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Purée, tu as visiblement bien souffert !! Mal au dos par manque d'entraînement ou mal au dos pour un pb différent que le vélo ?

Je pensais que le vent de face allait annihiler toutes tentatives de fugues jusqu'après Cologne. Tu as repris le vent de face en remontant sur le plateau avant Lévignac et effectivement ça a dû être dur dur...

Les classements sont sortis ?

Bravo à toi en tout cas et à bientôt sur une cyclo.

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Pour mon dos j'ai toujours eu des douleurs en fin de sortie, j'ai des problèmes de dos depuis tout jeune donc c'est normal.

 

J'ai pas encore vu pour le classement, sinon pour strava j'ai découvert ce logiciel y'a pas longtemps, c'est vraiment génial.

A trés bientôt François, j'espère qu'on se verra à l'Ariégeoise !

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Invité Pierre RAYA

Première fois samedi que je participais à La marion Clignet, sur le 120km, j'ai trouvé le parcours sympa, les organisateurs auraient pu le durcir un peu plus mais le temps s'en est chargé.

Entre les rafales de vent et la pluie, les conditions n'étaient pas top.

En lisant vos posts, je vois que tout le monde a souffert des conditions.

Pour ma part, je me suis retrouvé dans un drôle de périple à 2 au bout de 5km. Bilan 115km d'échappée à 2, ça ne m'était jamais arrivé et je peux dire que c'est très long. Encore plus mentalement que physiquement.

J'ai eu la chance de me retrouver avec David Tauzia 1er caté FFC du club de Mont de Marsan mais surtout membre de l'Entente Sud Gascogne en DN1. Il était en phase de reprise après une pneumonie.

C'est vraiment sympa de rouler avec des courreurs de ce niveau, on s'est super bien entendu et son expérience a été précieuse.

Au bout de 3h passé ensemble, on avait décidé d'arrivée main dans la main, dommage que la puce ne connaisse pas le concept de 2 vainqueurs.

J'ai appris à l'arrivée  qu'il y avait eu un problème dans le 1er peloton qui s'est trompé de route. c'est vraiment dommage et ça me gâche un peu mon plaisir. Car au bout de 80km quand on nous a dit qu'on avait 9min d avance, on a eu du mal à le croire et on a géré la fin.

J'avais décidé de partir dès le début dans une échappée car avec un vent fort, dans une cyclosportive il y a peu de coureurs qui collaborent pour réduire l'écart. Je m'attendais à ce que des costauds comme Barrère rentrent et que ça donne lieu à une jolie bagarre. Les conditions de course en ont décidé autrement, il m'en restera quand même un bon souvenir de 115km à 2, avec un mec sympa, que j'espère recroisé. 

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Belle perf Pierre , pour ma part sur le80 km j ai tente ma chance des le kilomètre 2 avec un copain qui a lâche prise des la première bosse , du coup je me suis retrouvé seul et je me suis dis "ça peux le faire " j adore ces conditions meteo donc tout seul pendant 80 km pour enfin une victoire sur une cyclo :-))

Par contre le dénivelé annonce était pas bon j ai 900 m sur mon garmin

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