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Conseils pour un descendeur terriblement mauvais


Invité

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Déjà tu dois anticiper avant le virage. Tu dois avoir la bonne vitesse à l'entame du virage. On frein des 2 freins (AV,AR) en dosant un peu plus sur l'avant. J'ai bien dit avant le virage pas pendant ;-)

Lorsque tu t'inscris dans la courbe, tu ne touches plus au frein avant ou alors avec beaucoup de doigté. Tu dois doser avec le frein arrière.

La trajectoire. Tu dois prendre l'extérieur à l'entre du virage (fais gaffe au voiture ;-)). Puis tu vas aller chercher la corde du virage.

IMPORTANT: Toujours regarder loin devant, là ou tu veux aller. Surtout en pas regarder le pneu avant ou sur une trop courte distance. C'est la clé !!!

La position. Tend la jambe extérieur pour ravoir la manivelle du pédalier en haut côté virage. Tu peux éventuellement de déhancher sur 'extérieur du virage.

Après entraîne toi à passer de plus en plus vite. C'est aussi souvent un blocage mental.

Voilou !

Ivan

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Salut Albert,

Un cascadeur maitrise ce qu'il fait… Ce n'est apparemment pas ton cas. Avant de considérer l'aspect sur la performance c'est avant tout une question de sécurité. Je vois trop de cyclistes qui même à faible vitesse, que se soit en descente et sur le plat, se retrouve complètement à l'extérieur des virages. Ensuite bien sûr c'est pénalisant parce que l'on perd éventuellement "du temps" (si toutefois cela a un intérêt dans ta pratique), mais surtout beaucoup d'énergie dispersée inutilement, car descendre vite et de façon fluide (sans prendre spécialement de risque) est un exercice grisant très agréable. Navi a résumé l'essentiel. Je rajouterai également que tu ne dois pas diriger le vélo seulement avec tes avant-bras et tes épaules (tout le corps participe). Tout ça doit être souple. Plus tu sers les mains sur ton cintre moins tu peux conduire ton vélo.

Donc tu dois te trouver une descente assez longue sans trop de circulation, avec des enchainements de virages. Et là tu travailles à petite vitesse tes trajectoires d'entrée dans les courbes, bien tendre et pousser sur la jambe opposée au virage pour donner de la rigidité au vélo, t'aplatir légèrement sur ton cintre, bien t'écarter de la corde, regarder le plus loin possible pour entrevoir la sortie du virage et "plonger" sur l'intérieur… Tu répètes encore et encore pour bien t'imprégner physiquement et mentalement des automatismes…

Amuses-toi bien…

GR

http://galibier.uniterre.com/17024/Virages.html

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J'ai été longtemps dans ce cas, parfois j'avais même l'impression de monter plus vite dans les virages que je les descendais! Je traçais des bouts droits dans les courbes, incapable de prendre des trajectoires. J'étais sans doute le plus mauvais descendeur/vireur au monde! J'ai dû laisser filer pas mal de courses à cause de ça.

Et puis j'ai découvert le contre braquage (j'en parle dans un autre sujet) qui consiste à donner un petit coup de guidon dans la direction opposé au virage, ce qui fait virer/pencher le vélo tout seul ensuite (s’exercer d'abord sur le plat pour bien sentir le phénomène physique).

Depuis, j'ai du mal à y croire, mais je prend mon pied dans les descentes, et en course je sens que j'arrive même à faire mal aux gars dans la roue dans des portions où je me faisait à chaque fois distancer! (maintenant c'est moi qui doit parfois freiner parce que les gars prennent pas les virages assez vite, un truc de fou pour moi!).

Je suis pas encore à 100% sûr de moi (notamment quand il y du gravier/de la pluie), mais je suis déjà sur une autre planète quand je me compare à il y a quelques semaine en arrière.

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Ca n'a rien de non conventionnel ou d'incompréhensible, tout le monde le fait normalement mais sans le savoir.

 

Quand tu veux tourner a droite, tu pousses vers l'avant le cote DROIT du guidon (du cote ou tu veux tourner) donc tu orientes la roue de telle maniere qu'elle a l'air de partir vers la gauche (tout ceci est quasi insensible) mais comme en meme temps elle tourne, le haut de la roue s'incline vers la droite, et donc tu vires a droite.

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Moi oui souvent, et toi aussi car tu n'as pas conscience de le faire, mais tu n'as pas le choix! Si tu fais autrement, tu t'eloignes de la courbe que tu veux prendre....

 

Comme j'ai fait de la moto avant de faire du vélo, j'ai plus conscience de ce point peut etre, car en apprentissage moto on le fait volontairement, et de maniere appuyée.

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Oui la (légère) pression sur le cintre du côté où l'on tourne se fait "naturellement"…

Le contre-braquage est différent. C'est une technique qui nécessite de l'engagement, de l'attaque…

Cela consiste dans un rapide mouvement de balancier dans la direction opposé au virage pour ensuite plonger plus efficacement vers la corde… Utilisé à bon escient dans certains enchainements de virages c'est assez efficace… Si le timing est bon, tu gagnes en accélération…

A+/GR

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Oui voila, tout le monde le fait inconsciemment (c'est assez flagrant quand on assiste à une course en tant que spectateur), c'est pour ça aussi qu'on en retrouve peu de trace dans les articles qui expliquent la manière de virer, alors que c'est primordial pour les gens hyper maladroit (comme je l'étais), qui ne le font pas instinctivement.

@Albert: en ligne droite (sur une route sûre et dégagé!) et à faible vitesse, essai de tirer vers toi de manière brève/brusque le guidon avec la main droite . Tu va voir que le vélo va ensuite partir de lui même sur la gauche.

Idem dans l'autre sens. Quand tu commences à bien ressentir cet effet, tu fais pareil dans des virages ou des croisements dégagés. Tu va sentir le vélo prendre tout seul le bon angle et la bonne inclinaison, permettant de prendre le virage sans freiner.

Ensuite cela devient tellement instinctif que le plus souvent on a pas à penser à le faire. Dans mon cas, cela m'a en plus fait prendre conscience que l'on pouvait incliner très largement le vélo dans les courbes sans risquer de glisser (ce que je n'osais pas faire, donc j'étais presque droit avant quand je tournai, ce qui me faisait tracer tout droit souvent).

Sans mes essais de contre braquage à l'entrainement, j'en aurais jamais prit conscience car je n'aurais jamais osé me pencher autant dans les courbes.

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Le contre braquage est vrai en moto ou la roue est plus lourde et tourne bien plus vite, et vise à vaincre l'inertie de cette dernière. En vélo c'est bien moins sensible.

A mon avis il faut oublier le vtt, les vitesses de passage et la position n'ont rien à voir.

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Justement Joachim,

Les masses en jeu et les energies sont beaucoup plus faible... mais il est vrai que pour garantir notre trajectoire nous appuyons plus sur la partie du guidon intérieur au virage..

Dans notre cas il est un peu abuser de parler de contre-braquage, mais le transfert de masse est bien nécessaire. 

 

Sportyvement.

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Jo ma devancé

Pour avoir piloté en moto pendant de nombreuses années, c'est effectivement la première chose essentielle que l'on apprend.En tirant le guidon vers l'extérieur du virage(en contre braquant si l'on veut) on déplace le centre de gravité du deux roue vers l'intérieur du virage provoquant ainsi sa bascule et le faisant virer.Cela n'a rien à voir avec le poids,et cela fonctionne effectivement tout autant à vélo.Essaye joha ,mais il faut quand même une certaine vitesse.Tu le fait en ligne droite ,tire légèrement ton cintre sur la droite et ton vélo partira à gauche.On ne peut pas virer autrement avec deux roues.

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Je trouve que les sensations que l'on a dans les descentes a vélo sont identiques a celles que l'on ressent en ski alpin : Je n'arrive pas a l'expliquer correctement, mais il faut "attaquer" ou "s'engager" de la même manière que dans un champ de bosses.

Après, au niveau de la chute, c'est plus tout a fait pareil...

 

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Ayant fait beaucoup de moto  et depuis 32 ans du vélo, je confirme que la technique en virage sur deux roues est identique, sauf que sur un vélo l'appui sur le guidon est insignifiant et se fait naturellement par tous ceux qui prennent les virages  vite en gardant les mains en bas du guidon et en ayant la trajectoire idéale.

Par contre pour être un bon descendeur, prendre les virages très vite n'est pas suffisant car à une certaine vitesse dans de la déclivité, il faut maîtriser les freinages et surtout la peur de la vitesse et là, c'est comme le vertige, tu l'as ou pas. En améliorant la technique en virage (trajectoire et position) et le freinage tout le monde peut progresser, mais être un grand descendeur est une autre histoire.

Pour moi, il est primordial de garder de la marge car après une grosse gamelle on doit devenir encore moins bon

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