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mais ce sont malgré tout les capacités physiologiques qui font le champion. 

Et physiques!! Il existe des mecs qui pour arriver à leur frequence maxi cardiaque ils "tirent" jusqu'a 500W.... d'autre, comme moi, arrivent à cette limite avec 180 à 200W!!!..........

Perso, je m'en fous royalement, surtout maintenant.

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Le corps peut tenir jusqu'à la rupture. Avant d'arriver à la rupture, il y a heureusement un tas de mécanismes de protection que justement le mental peut faire sauter les uns derrière les autres. Alors bien sûr, une différence de volonté ne compensera pas une différence importante de niveau d'entrainement, parce que chez le moins entraîné, les signaux de fatique, essouflement, douleur surviendront bcp trop tôt pour avoir une chance de suivre le mieux entraîné. Mais lorsque la différence de niveau physiologique n'est pas franche, le mental peut à son tour engendrer des différences significatives de résultats.

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Oui, mais le champion du monde de cyclisme n'a pas forcément un mental au-dessus de certains cyclos.

Si, je pense que pour parvenir à un certain niveau, il faut 1. le physique et 2. le mental qui permet de l'exploiter. S'il manque l'un des 2, impossible de figurer dans les meilleurs. 

Imagines que l'on sache mesurer un seuil de résistance "ordinaire" à l'inconfort ou à la douleur de l'exercice physique, quelque chose comme la première barrière qui impose un acte de volonté dans l'effort. Arrivé à ce seuil, à combien est-on de ses capacités maximales ? 70% ? 80% ? Çà laisse un champ d'expression énorme au mental.

Je comparerais volontiers ça aux F1 et leurs pilotes. Il y a les limites mécaniques et aérodynamiques de la voiture. A côté de ça, il y a l'habileté, le sang froid du pilote, sa capacité à freiner un peu plus tard, prendre un peu plus de risque, etc. Là, le mental repousse l'appréhension, la peur qui est la défense naturelle dans une posture dangereuse. On ne gagne pas forcément avec la meilleur voiture, mais avec le meilleur couple voiture/pilote. Et de la même manière, aucune voiture de série ni même aucune supercar ne peut suivre une F1, quel que soit le pilote !

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Ne jamais oublier que nous ne sommes pas tous égaux à la naissance.

Certains à entrainement égal, vont progresser et rapidement devenir des bons cyclistes. D'autres malgré toute la bonne volonté du monde reste collés !

La vie est injuste parfois.

Ivan

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Il y a 2 semaines j'étais sur mon tank, un vtt tout-suspendu de 15kg qui pompe au moindre coup de pédale, sur un long faux-plat qui m'a toujours éreinté, en pleine sortie de grippe, après des semaines de coupure, après 30km de gadoue pentue dans les forêts hostiles, bref je souffre, je me rend compte qu'il y a quelqu'un à 200m derrière, s'ensuit une série dont je ne suis pas fier, mais avec la fatigue on ne raisonne plus. Bref, je ralentis, je fais de la roue libre pour qu'il me rejoigne, était-ce inconscient ? Du genre: tu me rejoins parce que je coupe le moteur, ensuite je lance une conversation façon pot-de-colle, chose qui m'horripile chez les autres. Circonstance aggravante: je racconte mes souffrances: le vtt, sport de brutes et de déménageurs, "j'ai l'impression de rouler seul sur un tandem" blablabla, le type est très patient, mine de rien le faux-plat continue, je plafonne mais je continue de papoter en me rendant ridicule avec le souffle qui manque, je devais être une locomotive couleur écrevisse. Super poli le gars, il prétexte qu'il est du prochain village et il s'arrête là, mais en bord de route, pas devant une habitation, en attendant que je me casse. Bref j'ai été tout ce qui me consterne et m'amuse chez les autres: pot-de-colle et geignard. Evidemment il était aussi en vtt, semi-rigide, il n'avait fait que de la route ce jour-là mais il était de toutes façons bien au-dessus question niveau. C'est dans les difficultés que la nature prend le dessus et parfois on est pas fier de ce qu'elle dévoile. Brrrr...
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Ca par contre je demande à voir. Quand on voit les relevés cardio des pros sur Strava, on constate qu'il sont la plupart du temps en endurance de base entre 100 et 140 bpm maxi, soit une ballade au niveau cardio.

Attention ca va choquer ce que je vais dire :D : mais sur ma simple coursette Ufolep je pense souffrir bien plus qu'un pro sur une étape de plat de grand tour ^^.

On a tendance à confondre perfs 'brutes' et souffrance, qui est relative à ses propres limites, et qui est donc la même pour tous quelque soit son niveau.

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cette discussion me rappelle autre chose.... des situations qu'on a tous rencontré et où on se découvre des ressources absolument insoupçonnables.... je raconte !

Col court de 4 bornes la croix de Thel) avec du 8% . Bonnes jambes, j'attaque.... dernier virage à G et 300 mètres pour finir..... 2 chiens de ferme me foncent dessus les crocs acérés au vent.... un de chaque côté du vélo, façon "haie d'honneur"..... J'étais bien cuit, mais sur le stress, je passe le 50 dents et me dresse sur les pédales, les poumons en feu, les jambes criant au secours......... Par chance, les bestioles se sont arrêtées en haut, à la ferme.... sinon, ils m'auraient bouffer sur le faut plat suivant, j'étais cuit à point!

Moralité: sur un coup d'adrénaline, on se surprend vraiment! on est capable d'un surpassement, question de survie, en fait!

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Attention, avec l'adrénaline c'est différent. C'est une sorte de mode "survie" et donc ça dilate les bronches et augmente la vitesse de contraction du cœur, ça n'a rien a voir avec le mental ou l'esprit de compétition. 😄

Faut voir le bon côté des chose, grâce aux chiens tu fais du travail en force 😛

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Petite anecdote italienne:

J'étais en vacances au bord du lac de Garde après une chouette sortie avec du d+, je rentre dans mes pénates fatigué mais pas cuit. Je suis au bord du lac avec un léger vent favorable. Je mets les mains en bas en me disant : " je me fais un petit clm pour rentrer". Le compteur affiche 40 km\h et j'ai l'impression de bien avancer et d'être plutôt en forme quand 2 pros de l'équipe Katusha me doublent en discutant en moulinant sur le petit plateau.

Je n'ai même pas essayer de les suivre car j'aurai eu l'impression de me couvrir de ridicule.

D'accord avec Joachim, la théorie du ""quand on veut on peut" ne résiste pas aux lois de la physiologie.

Il faut évidemment de la volonté pour faire du vélo mais elle sert surtout à se dépasser soi même et ce n'est déjà pas si mal.

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