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Déposé ...


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Hier, je me suis fait déposer (je dis bien déposer, pas dépasser) dans une bosse par 3 cyclos qui grimpaient vraiment facile. Il y en a même un qui en me doublant me met gentiment un bon coup de cul pour montrer qu'il en avait encore sous la semelle ...

Bon, j'ai des circonstances atténuantes : avec 90km et 1200m de dénivelé dans les pattes, ma fraîcheur était un peu déliquescente, et de plus j'étais avec mon mulet, un VTC tout alu de 14.5kg, position haute et prise au vent terrible ... Un tank à emmener dans les bosses, mais aussi une vraie forge pour les cuisses. Bref, j'étais entrain de subir patiemment l'épreuve de cette bosse de 1.8km, 5% de moyenne, plutôt 7% dans le vif du sujet. J'étais à mi chemin lorsque j'a vu passer le 1er missile.

En fait, j'ai trouvé l'expérience plaisante car évidemment, je suis parti à leur poursuite. Je n'ai jamais pu leur reprendre la roue. Mais jusqu'à ce qu'ils atteignent le sommet, j'ai qd même réussi à fixer l'écart, dans un effort de qqs mns stabilisé à 95% de ma FCmax. C'est vraiment curieux ce genre de situation car on pense qu'on a plus rien dans les jambes, et il suffit de circonstances qui détournent notre attention de la douleur, la fatigue, etc., et hop, c'est reparti. Au point que passé cet effort, je me suis remis sur un rythme bien supérieur à celui que j'avais avant d'arriver au pied de la bosse. Ca n'a pas duré longtemps, car je me suis pris ensuite un vent terrible pour les 30 derniers kms, qui ont transformé le retour en une épreuve proche d'une ascension. Même en faux plat descendant, j'étais en prise sur un plateau de 38 ... Là, j'ai franchement payé d'avoir roulé au dessus de mes moyens dans cette fameuse bosse ...

Bref, j'ai qd même été impressionné par leur facilité, car vu leur posture, leur allure et leur équipement, j'ai bien vu que c'était des gars d'un bon niveau. Pour vous donner une idée, j'ai grimpé cette bosse à 16.5kmh de moyenne, et eux, je pense qu'ils étaient au dessus de 20 ... Suivre de plus forts que soi est vraiment une bonne école pour progresser !

Voilà, pas vraiment un sujet de discussion, désolé, c'est plus le CR d'une petite anecdote qui m'a marqué !

 

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Figures toi Christophe que ce mercredi, j'ai eu la même situation!

Col de la croix de Pars, 40 bornes dans les jambes contre le vent, et j'attaque tranquille cette montée de plus de 10 km. Aux 2/3 sup dans un virage à G, un jeune affuté me double.... ne l'ayant pas vu ni entendu, j'ai failli le heurter.... excuses rapides, mais il m'a réveillé de ma torpeur de cyclo randonneur.

Accélération vaine sur 4 bornes à 5%, je ne l'ai jamais repris! mais je me suis vengé contre un "innocent" qui a payé dans la bosse suivante!

Bon, le retour a été dur, car j'avais encore un gros D+ à me coltiner pour rentrer chez moi... mais, l'être humain est comme ça, ne supportant pas la défaite.

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Eh bah moi ça ne risque pas de m'arriver. Pas de me faire doubler mais  de trouver une côte à 5% 😃.

 

Hier j'ai fait la course à un papi en scooter ! Sur une très grande ligne droite je le vois arriver derrière moi, doucement, très doucement, je ralentit pour l'attendre, il me dépasse je me met dans sa roue, 45km/h je reste 3 minutes et juste avant de quitter cette route je sprint pour le dépasser 😆

 

C'était mon petit trip du jour.

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Bonjour Christophe,

 

T'as bien raison, s'attaquer à plus fort que soi c'est est une bonne façon de progresser. Ca te force à tirer sur la bête, chose que t'aurais peut-être pas faite autant tout seul. Rattraper des cyclistes que tu vois à l'horizon te force à rouler plus fort, et j sais pas vous mais quand je dépasse un groupe de cyclistes, ça fait un peu monter l'adrénaline de se savoir "pourchassé" à son tour, on se découvre une énergie qu'on pensait pas avoir en partant rouler tranquillement ! C'est ça qui est bon, quite à se faire déposer ou à s'asphyxier

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        Attention ne pas confondre et il y en a un paquet les fameux coureurs champion de l'entraînement toujours à accéléré dans une bosse , à se vanter de leur grosse sortie d'entraînement etc...  c'est bizarre c'est souvent les mêmes largués sur les courses et qui trouve tjrs une excuse : problème de dérailleur , jsuis sortis hier soir etc... 

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Fierté ? Je ne sais pas si c'est la fierté qui m'a poussé à me redresser ! A la base, il me semble que c'est un réflexe plus basique, plus proche de l'instinct de "survie". On voit passer un train ? et bien on essaie de monter dedans, tout simplement. L'effort solitaire demande des ressources mentales plus importantes que l'effort en groupe. Accrocher un groupe, c'est se donner une chance d'abréger un moment difficile, d'être plus performant et au final d'avoir plus de satisfaction.

Ces situations que finalement nous vivons tous, au travers d'anecdotes comme celles-ci ou d'aventures plus longues, nous donnent l'occasion de toucher ce qui nous motive profondément dans la pratique du vélo : chercher ses limites, les repousser, découvrir un soi que l'on n'imaginait pas ! C'est un peu l'épanouissement de tous les sportifs qui abordent leur sport dans cet esprit de développement personnel.

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         Olala pas du tout .  C'est juste un truc que j'ai constaté souvent que lors de sortie en groupe y en a toujours 1 ou 2 qui se fait plaisir à monter les bosses à bloc ou tirait des gros bouts droits .  Personnellement j'ai toujours aimé ces gens la car grace à eux je reste planqué dans les roues . Ma course je la faisait le week end pas en semaine .

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C'est aussi parce que tu as l'esprit de compétition :)

C'est pour ça que j'adore les courses, on s'y régale, surtout après avoir passer la ligne d'arriver quand on repense à ce qu'on a fait.

Et je pense que c'est là que les énormissimes champions tel que Contador, Schleck, Armstrong sont les meilleurs, j'ai entendu une phrase d'un coureur qui disait: Si je gagne le Tour de France, c'est pas parce qu'en montagne je suis meilleur que mes concurrents, mais parce que je m'arrache pendant 150m de plus qu'eux. Et je pense que le vélo c'est dans la tête, c'est là la difficulté de ce sport. Le vélo c'est dur et c'est pour ça qu'c'est beau !

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je crois que l'on  a tous plus ou moins vecu cela , pour ma part quand jai l envie et les moyens de roulé fort , je me dis que j ai un cyclo au cul , je suis presque parfois a imaginé le bruit de  sa roue qu il fait , alors que c est la mienne , et je me dis "lache le  " je vous dis pas   " cest dur",   ... ou je me retourne de temps en temps pour voir s il n y a personnes qui revient sur moi ,  j en serai presque content

et c est surement cela aussi qui me fait rester dans les roues de gars plus fort que moi , comme vous le dites c est un excellent entrainement

malheureusement il m arrive aussi de lacher  et je pense " bon ils etaient vraiment trop fort  c etait un bon entrainement

mais questions ressources je crois que l on imagine pas jusque OU on peut aller ,quand j etais gamin  , je me suis fait courser par des plus grands  , je n ai jamais courru aussi vite , traverser un petit cours d eau et foncé a travers les bois  il ne m ont jamais eu     là c etait la frousse     lol  ..les sens que l on possede ne sont pas en nous pour rien

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En même temps on peut avoir toute la bonne volonté du monde pour tenter de suivre un groupe/coureur...tôt ou tard c est le souffle qui manquera ou le seuil anaerobique qui va tout faire péter :-))

 

L autre jour, je suis un type en côte, il montait bien/vite...j étais quasi dans le rouge....arrive en haut, je lui dis : t étais dans le rouge là ? Le gars me répondre, je me mets jamais dans le rouge!! Me suis dis : mouai suis sceptique sur ce coup!

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Juste, souffre 1/10 de ce qu'ils souffrent, la douleur qu'ils supportent... t'en pleurerais !

Après si ton vocabulaire et ta soit disante passion pour le cyclisme se résume à un seul mot alors arrête le sport et reste dans ton fauteuil devant la télé à critiquer sans cesse.

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"Et je pense que le vélo c'est dans la tête, c'est là la difficulté de ce sport."

 

Complètement d'accord. Les meilleurs "athlètes" se différencient par leur volonté plus que par leurs capacités physiologiques, qui chez tous sont exceptionnelles. C'est en tous cas l'analyse qu'en faisait les médecins à propos de Merckx, une volonté et une capacité hors du commun à supporter la douleur.

Dans le domaine intellectuel comme dans celui du sport, l'homme est porté avant toute chose par ce qui le caractérise dans l'ordre du vivant : son esprit.

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Je me souviens de toute c'est fois ou j'ai été décroché par un peloton ou quelqu'un de plus rapide.

 

Ce n'est jamais le corps qui lâche. C'est toujours l'esprit qui d'un coup craque et là le corps ne suis plus.

J'ai expérimenter en me concentrant plus sur le moral que sur l'effort, à ne pas lâcher coûte que coûte eh bien tu tiens plus longtemps, mais c'est très difficile, il faut avoir un excellent moral et ce n'est pas tous les jours...

 

Alors bien sur ce n'est pas parce que tu à un moral hors du commun que tu va te mettre à suivre un pro, mais cela permet de tenir un effort maximal plus longtemps/

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