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Vos entraînements : les meilleurs et les pires


Vincent EGIO

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Salut,

A travers ce sujet je voulais savoir si comme moi aviez connu des problêmes à vos sorties et si oui , noter les plus mémorables .

Lors d'une sortie comprenant l'ascencion de la Montagne de Lure par le côté nord , arrivé a la sortie de Saint-Etienne-les-Orgues , je créve à l'arrière et je répare tranquillement , je regonfle et 2 kms aprés , je recrève à l'arrière donc 2è chambre à air et la stupéfaction, mon peuneu ( je suis du sud) était complétement déformé (il faisait un S) , donc la solution : allo chérie , viens me chercher stp ! Je l'ai attendu pdt une heure et heureusement qu'elle n'avait pas travaillée  et que j'ai pensé à lui demander qu'elle me porte une R.S sinon j'y serais encore . à vous .

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Je me souviens d'un téléfilm sur Bartali. Il transportait des faux-papiers pour des juifs dans sa tige de selle et paf! Contrôle de la gestapo. Les allemands trouvent suspect qu'il se trouve à 200km de chez lui... Gino bredouille que pour lui c'est la routine, mais bon, malgré son assurance il est à 2 doigts de ch... de la flotte, ils le laissent partir, ouf.

 

 

 

Rien d'aussi héroïque de mon côté :-D

Juste une tuile un peu marrante :

 

 

 

Je pars pour un circuit de 130 km avec le point le plus bas à mi-chemin. Les jours précédents j'avais beaucoup chipoté à la tension du câble du dérailleur arrière. Je suis pas doué en mécanique. Bref, j'arrive à mi-parcours et CLAC le levier ne répond plus.

Je hurle horrifié, levier ultegra, encore des frais, et puis non finalement c'est bêtement le câble qui a pêté. Ouf.

 

 

 

N'empêche... Reste 70km dont quelques remontées pas très drôles en temps normal... Alors sur 12 dents à l'arrière je ne la sens pas trop. Astuce, je suis sur un triple, je pourrais essayer de grimper via le 30x12 mais la chaîne est pratiquement neuve et puis rien que pour le bruit de frottement ça ne me tente pas.

 

 

 

Bon, que faire? Je suis dans un trou à la frontière. Chercher un gentil bouclard. On m'envoie dans une direction, puis dans une autre, les gens ne sont pas sûr. Un câble ça doit pouvoir se trouver dans un rayon raisonnable. Seulement voilà, on est samedi vers 18h... Je trouve une boutique... fermée. Je tente de chercher le propriétaire dans le petit patelin. Je vais au bistrot... Ici intervient une subtilité: j'étais en vacances, j'avais demandé à ce qu'on m'enregistre la fin de la vuelta, je n'écoutais pas les infos pour ne pas me gâcher le suspens. Évidemment de quoi parlent subitement des clients en me voyant débarquer en cuissard? Des résultats de la vuelta ! Je grince les dents, je trouve 2 cyclos qui boivent une bière, ils sont équippés en mode "grande randonnée", avec des sacs à dos énormes, je pense être sauvé, ces gars-là doivent bien avoir un câble dans leur fourbi. Ce sont des américains, ils pensent pouvoir me dépanner, ils vident devant moi leur sac, de quoi réparer une bagnole, mais il me donne une pince hémostatique et du scotch! Il me conseille de tirer le câble avec la pince pour mettre un pignon intermédiaire, et coller la pince aux bases pour que ça tienne en place. Je vois déjà le machin sauter dans un nid de poule et casser les rayons. Je dis merci quand même mais non merci. Sa femme est contente, elle rechignait à sacrifier sa pince. Pas moyen de trouver le bouclard. Je passe au plan B:

 

 

 

Je téléphone: la première personne m'envoie ch... gentiment. Je m'apperçois avec effroi que la batterie est quasi vide. Je suis en tenue spéciale canicule et il commence à faire frais. Je téléphone à quelqu'un d'autre: répondeur. Autre essai chez quelqu'un d'autre qui me rétorque qu'il n'a pas de porte-vélo, pas grave, j'explique de sonner chez le bouclard près de chez lui, s'excuser, acheter un câble, passer chez moi, me prendre ma veste thermique parce que je commence à geler, et penser à m'apporter ma lampe vu qu'il va faire noir.

Il est 20h à ce moment. À 23h j'attends toujours, ma batterie de téléphone est morte, je contemple la grande ourse, j'envisage d'aller à l'hôtel. Surtout que j'ai oublié de préciser qu'il aurait fallu apporter une pince coupante pour raccourcir le câble. Je réalise en passant que je suis de l'autre côté de la frontière française et que je n'ai pas de gilet fluo. Avec ma chance ça va encore être pour ma pomme. Soudain la cavallerie arrive. On m'explique que le gentil bouclard est en vacances. On m'explique qu'on s'est perdu. On m'explique qu'on s'est fait arrêter par la police après avoir grillé un stop. On m'explique qu'on s'est fait flasher aussi. Et que ça commence à faire cher mes conneries. Pour un câble à 2 euros en effet. Je démonte le vélo, vaincu, pour le faire rentrer dans la voiture, je me fais sermonner sur tout le chemin, quelle idée à la %@!? d'aller rouler à vélo dans des endroits pareils etc.

 

 

 

Cerise sur le gâteau, en rentrant j'ai manqué de déchirer mon assos en grimpant à l'arbre pour récupérer ce couillon de chat qui piquait une crise de vertige.

 

Je préfère ça à une grosse chute, au moins j'en rigole. Depuis j'emporte des câbles pré-coupés à la bonne longueur.

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Sinon pas vraiment de grosse galère de mon côté, faut dire aussi que je rouler moins que certains d'entre vous et que j'ai également moins d'objetctifs non moins de nécessité de faire du spécifique.

Mais souvent il m'arrive de rouler avec vent de face en partant....en disant : va bien, ca ira mieux au retour...et bien évidemment le vent à tourner.

Bilan vent de face dans les deux sens et lorsque vraiment ca souffle = 25km max sur le compteur vélo au plat...le retour parait interminable, surtout si on tapé un peu dedans à l'aller.

 

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Le pire de mes entraînements :


Une sortie longue en auvergne de plus de 250 km au printemps par un temps un peu frais. Je voulais essayer le long et 15 jours avant j’avais validé 200km de plat. Je parts la fleur au fusil et je démarre sur le plat à plus de 30 de moyenne, j’enfile les villages et je me retrouve vite dans le 42. Je recharge les batteries en solide et liquide dans une ville et le moral est beau fixe. Pour l’instant tout va bien. Puis je commence mon chemin retour mais par un parcours plus vallonné dans le Livradois (petit col et bosses). Je commence à ressentir la fatigue musculaire mais quoi de plus normal après x heure de selle. Je suis sur le plateau de la chaise-dieu (mais mon plateau rime plutôt avec le 39 que le 52) et le plat est de bon augure mais la fatigue est bien installée. Je redescend par la vallée de «la senouire » et là je me rencontre que ça va être très très dur de relier mon point de départ car les mini faux-plat sont des murs… Je dois encore faire 50km de vallonnée et là c’est le plus grand moment de solitude à vélo que je connais pour le moment. Fatigue générale, esprit brouillé manque de lucidité et je m’occupe que de la route et du chemin retour avec une boussole à la place du cerveau et une seule pensée « le cap » pour retrouver mon nid de confort. Les chiffres sont désuets et remis en dernier plan et je me demande comment je vais faire… Après 2 ou 3 heures et quelques larmes de fatigues je retrouve mon nid douillet et confortable que dis-je immensément confortable par apport à ma selle et ce foutu deux roues ! 

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Une tuile en vtt pour varier un peu. Journée humide et pluvieuse. Un peu moins de 10 degrés, pas mal de vent. Je décide de pas trop m'habiller pour me sentir mieux dans l'effort, je me sentais en forme prêt à en découdre. Je m'enfonce dans la forêt. J'arrive dans une zone défrichée où coule un cours d'eau facile à traverser. J'ai mes chaussures en goretex et mes chaussettes sealskinz, taïaut à l'attaque ! Au beau milieu de la flotte je pédale brusquement dans le vide, je perds l'équillibre, je déclipse et j'enfonce mes jambes dans l'eau juste au dessus de la ligne des chaussettes étanches.... Glouglou fait l'eau qui rentre. J'atteinds la rive avec une moue contrariée. Il y a de quoi, chaîne cassée. Miracle, j'avais lu un article la semaine dernière qui vantait les mérites des attache-rapide, j'en avais justement acheté une poignée avec un dérive chaîne la semaine d'avant. J'aurais mieux fait de répéter l'opération au chaud car c'était le baptême du feu, les pieds trempés, très légèrement vêtu, avec le vent qui souffle sous les 10 degrés avec le soir qui tombe dans la forêt pleine de bêtes hostiles. Erreur de débutant: je me presse et je fais passer la chaîne sous la fourchette du dérailleur avant. Hurlement de dépit. Bien évidemment j'essaie de défaire l'attache-rapide mais je n'ai pas le coup de main, je m'énerve, rien à faire. Bon, je recasse la chaîne et j'utilise une deuxième attache-rapide, heureusement que j'en avais pris plusieurs. Ce coup-ci ça marche, fierté du type qui vient de se recoudre dans la jungle, je repars et 10 km plus loin sur la route la chaîne lâche à nouveau. Elle devait être pourrie, même pas 3.000 km. Bon je me regèle les c... , je commence à avoir le coup de main, et zou! , ça repart.

 

Conclusion: j'ai appris 2 choses: le matériel ça s'entretient. Et vu le poids et l'encombrement d'une paire de câbles et d'un dérive-chaîne, ça serait vraiment bête de partir sans. Ça ne sert pas souvent mais en cas de besoin on est rudement content. J'aime encore ce genre de tuile, pas grave et on rigole rétrospectivement.

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