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Qui aime le sport cycliste ici?


Pierre GRANDJEAN

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et oui didier,c est simple;il fait 3 eme en 2009 en disant qu on ne peut gagner le TDF sans se doper.Si tu consideres que les 2 de devant sontDopés et que tu les enleves;il reste  AMSTRONG qui gagne sans se doper.C est donc un mensonge supplementaire puisque l on ne peut gagner sans se doper😆et c est lui qui le dit

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Tu aimes ce que t'apporte le vélo, c'est a dire un bien être d'effort, de grand air. Que tu n'adhères pas au sport cycliste tel qu'il est , je conçoit, mais il n'y a qu'un seul cyclisme a aimer. Et surtout parce qu'il ne peut pas y en avoir deux. C'est déjà assez dur de gerer un seul cyclisme et tu voudrais signer une charte pour un deuxieme cyclisme avec la confiance de qui?

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Il y a 3 cyclistes , les amateurs , comme nous mais 2 catégories , ceux comme joachim , ceux qui font cela pour l'exercice et qui s'en tapent de la moyenne horaire et les pros .

Moi c'est pour faire de l'exercice , donc la performance m'intéresse pas trop, même si j'espère que ma moyenne va s'améliorer .

Pour les amateurs , on aime tous le vélo , faut pas que certains pensent que les autres sont des c.ns vu qu'ils ne pratiquent pas de la même façon . Chacun son objectif , à condition d'être respectueux envers les autres .

Pour les pros , c'est leur job , un bon , comme Contador , non dopé sera toujours un bon , mais faut assurer le coup . 400 000 € par mois cela incite . Plus de 100 millions de revenus pour Armstrong , faut faire le nécessaire .

Je le répète , pas besoin d'être dopé pour faire un tour , on ira moins vite , mais on terminera .

Pour être sûr de gagner , c'est autre chose , d'où le dopage .

 

Sinon j'aime le vélo mais je n'ai pas que cela dans ma vie .

 

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La question intéressante ne me semble pas être qui, mais pourquoi. Puisqu'on peut supposer que sur ce forum, personne ne viendra dire sérieusement qu'il n'aime pas le vélo, mieux vaut réfléchir à pourquoi on l'aime, ce sport. Voici ce que j'en dis, après 45 ans de pratique et près de 500 000 bornes :

 

o   Le vélo en tant que simple engin de transport a un charme certain et séduit même les collectionneurs. Il peut être esthétiquement et mécaniquement très réussi, mais pas plus que d’autres qu’ils se nomment moto, voiture, voilier ou locomotive. 

 o   Le cyclisme, sous toutes ses formes, est un sport complet, grisant, éprouvant, tant physiquement que moralement, mais il en est beaucoup d’autres que ce soient l’aviron, le ski, la boxe ou l’athlétisme.

 o   La tenue vestimentaire du cycliste peut être originale mais aussi terriblement commune . Rien de bien prestigieux, en tout cas rien de comparable à celle de l’escrimeur, du joueur de hockey ou du motard.

 o   Le décor dans lequel il évolue est souvent la pleine nature, parfois même un cadre grandiose, mais là aussi il y a de la concurrence sérieuse avec les randonnées en montagne, le ski de fond, le vol à voile, le rafting.

 o   Quant à l’esprit d’équipe qui séduit tant les footballeurs, les rugbymen ou les joueurs de boules, ce n’est vraiment pas le point fort. Sport individuel avant tout, le peloton cycliste n’est qu’un abri de passage qui ne garantit nullement quiétude et convivialité.

 Alors, où est la clé du mystère ?

 Si elle n’est dans aucun des éléments précédents, chacun pris séparément, c’est donc – bon sang, mais c’est bien sûr ! – qu’elle est dans l’ensemble. Mais attention, pas la simple addition d’une machine, d’un sport, d’une tenue, d’un décor et d’un groupe, mais leur communion, leur liaison, leurs inter-actions ; ce que Pascal – qui était aussi un fameux inventeur - résumait d’une phrase percutante : le tout est plus que la somme des parties. C’est, à mon avis, l’harmonie qu’arrive à créer entre ces éléments le cycliste, qui confère à notre activité toute son originalité et son pouvoir de fascination.

 N’est-il pas extraordinaire de parvenir à associer le corps humain si complexe avec ses propres systèmes, avec sa biochimie, avec son conscient et son inconscient, à une machine totalement mécanique, faite de tubes et de roulements liés en une masse inerte qui ne tient même pas debout toute seule ?

 A mon sens la magie est dans le mouvement que l’un confère à l’autre. Personnellement j’avoue que mon plus grand plaisir à bicyclette est de sentir, lorsque tout fonctionne bien, que mes gestes de pédalage et leur transformation en vitesse de déplacement se font en totale symbiose.

Au delà de l’effort lui-même, c’est sa traduction, via le vélo, en un déplacement souple, aérien et silencieux qui me séduit. Si en plus – cerise sur le « Paris-Brest » - l’équipement vestimentaire permet de l’exécuter sans gêne, que la trajectoire s’inscrit dans un environnement naturellement splendide et que tout se déroule au sein d’un peloton sympathique, c’est un système autonome, optimisé et cohérent qui évolue ; un système dans lequel le cycliste est en même temps acteur et spectateur, à la fois émetteur d’énergie motrice et récepteur du plaisir de se mouvoir.

 Je crois sincèrement que l’explication de la joie profonde que reçoit en récompense de son effort le cycliste tient dans cette harmonie. Et là il me semble qu’il y a soudain beaucoup moins de concurrence. Peut-être la voile, l’équitation, la plongée ou la marche, mais l’effort est-il aussi intense et l’autonomie aussi complète  ? Et à part la marche, leur pratique ne s’avère généralement pas aussi aisée que celle d’enfourcher une bicyclette pour une petite balade, une randonnée, une cyclosportive, une course ou une cyclo-découverte. Le qualificatif n’a strictement aucune importance par rapport au plaisir ressenti ; ce qui les rapproche - ce qui me séduit dans le vélo - étant, à mon sens, beaucoup plus fort que ce qui les sépare.

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Tu nous fais partager le bonheur de pedaler . On a presque envie de se regarder dans la devanture des magasins pour verifier si cette alchimie est bien en place. Tu nous plantes un décor de théatre pour se sport aussi convoité. En résumé tu donnes envie de se déguiser en cycliste pour aller respirer cette joie.

Au milieu de cette harmonie, on resent ton trouble du coeur , du moteur du cyclisme, a la description que tu fais du peloton. Pourtant c'est là que commence réellement le cyclisme. C'est a partir de là que l'on peut parler de sport cycliste. Et le champion n'a pas le même bonheur d'une sortie qui presente un travail de "fractionné", le champion se doit de faire les kms même quand il pleut, quand il fait froid......Tu ne nous decris absolument pas la dureté de se sport. Si je devais te corrigé ta dissertation, je dirais "hors sujet", en faisant bien sur référence a "qui aime le sport cycliste".

Par contre , ton récit est touchant, plein de delicatesses. Tu donnes des envies d'évasion et tu ne parles que de bonheur et c'est rafraichissant.

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D’abord merci à ceux qui ont pris la peine de lire ma « dissert » et ont exprimé leur avis. Exact que je n’ai pas traité le sujet de départ, puisque la question était qui et non pourquoi. Mais attention, il s’agissait du sport cycliste et non de la seule compétition cycliste, et ne parler que de la compétition aurait passé sous silence ce qui est selon moi l’aspect vraiment original et attachant de ce sport.

Ceci conduit à cette autre question : le cyclisme n’est-il sport que sous forme de compétition ? Ma réponse est bien sûr non, mais le débat est ouvert. La compétition est exigeante et procure en retour des joies immenses; de plus elle est souvent le point d’entrée dans le vélo. Combien ont enfourché leur première bécane pour copier les géants de la route ? C’est pourquoi il est si important de la sauver du marasme où elle s’est engluée.

Mais elle n’est pas tout le sport cycliste et des exemples de gars très ordinaires qui ont fait des trucs extraordinaires sur le plan sportif  (Tour de France Randonneur, Paris-Brest-Paris,  Bordeaux-Paris, Diagonales, des milliers de cols….) j’en connais des dizaines, mais ce sont des modestes ; les trompettes de la renommée les ignorent et c’est très bien comme ça. Pourtant ils sont autant que les coursiers des pratiquants du sport cycliste.  

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