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Et vous votre 1ère victoire c'était comment ?


Emile ARBES

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A Maubec , en 1988 où "à la cloche" je démarre dans la dernière bosse , je fais le trou , je prends vite 200m, la ligne s'approche , je me mets à bloc , je lève les bras avec une longueur d'avance et à ce moment là ............ la cloche sonne car le commissaire s'était trompé en comptant les tours il avait oublié d'en compter un . Résultat , je saute dans la dernière ascension et finis à 30 secondes du paquet .

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Merci pour le compliment. Mais je me demande si c'est pas normal d'être cuit à une arrivée (surtout une course nerveuse avec des bosses de 500 m montées par à-coups comme c'était le cas) ou alors c'est que tu as vraiment des facilités car je me dis que pour gagner, il doit falloir tout donner non ? Sinon pour le conseil de partir loin et seul, encore une fois il doit falloir être beaucoup plus costaud que tous les autres car sinon ils s'organisent un peu et te reprennent assez facilement. Sinon s'il ya des "trucs", des stratégies je suis preneur car cette année je me replonge dans le bain...

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Une course nerveuse avec une bosse a chaque tour c'est ce qu'il y a de plus dur.  Si tu pars de loin, tu peux gagner même si tu n'es pas le plus fort. Tu attends sagement les premières joutes apres le départ et quand tu vois que ca commence a etre un brin plus mou, tu te "jettes a l'eau" comme si l'arrivée était a 2 kms, ca peut rester des bornes et des bornes avec les mecs a 100m derriere et tu ne laches jamais rien.....sauf quand tu fais un trou plus important , là tu te mets legerement en dedans et tu fais travailler ton cerveau pour qu'il t'aide a gagner et a oublier ton mal aux pattes. Plus la course sera dure, plus "ils" auront du mal a s'organiser.

A force d'essayer , tu finiras par y arriver. Mais encore une fois , arriver cuit a une course veut dire qu'on sait se faire mal et ca fini par payer. Pense bien aussi que les courses se gagnent a l'entrainement  et dans l'assiette....

bonne saison 2013.

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Tu essaies de tout faire bien. Le bon braquet, la bonne trajectoire, la bonne position, la bonne volonté, la boisson, le sucre, il faut tout gere en même temps, relacher sa tension, sa respiration, tu dois te concentrer sur tout ca en même temps que la souffrance et tu dois imperativement le faire. C'est donc au plus profond de toi meme que tu iras chercher toutes ces informations qui feront la réussite de ton entreprise. Il faut te parler en permanence....Ton sort c'est a l'arriere qu'il se décide, mais toi tu auras pas fait d'erreur et rien a te reprocher.

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Moi pas la première, mais la dernière et la plus comique.L'année de mes 50 ans- dans une course fsgt avec les4et vétérans à Barcelonne du Gers.La semaine avant cette course je venais de me planter bousillant mon vélo alu,du coup j'ai été chez le cycliste de mon patelin et j'ai acheté un velo d'occase acier monté campa de marque peugeot.(200F)En voulant remplacer le guidon ordinaire par un guidon "giro d'italia" j'ai foiré le boulon de serrage ,mais je m'en suis aperçu qu'au moment du départ.Question; partir ou pas?le pb c'est que d'autres coureurs s'étaient aperçus que mon cintre gigotait et tous de dire tu restes derière on veut pas de buche.départ donné je fais toute la course en fin de paquet évitant de frotter, jusqu'au moment ou le peleton fit le sprint d'arrivée unn tour trop t^t et le speaker d'annoncer l'arrivée au prochain tour.le peleton se releva et du coup je me suis retrouvé devant en relevant mon cintre façon facteur sous le regard amusé des autres concurents et de lancer" je vais livrer le courrier"derrière personne ne bougeait et je prenais de l'avance au fur et a mesure,du coup je relevais complètement mon cintre et mettant tout à droite je réussis a conserver 20 mètres à l'arrivée et de chambrer les gars avec des vélos supers .Par contre aprés l'arrivée ,j'ai eu droitaux remarques vengeresses genre " toi c'est fini tu n'en gagneras plus une" Moralité comme le dit la fable" ;Faut partir à point.Cela reste un de mes plus marrants souvenir et quand je rencontre ceux qui ont couru ce jour là ,on en rigole.

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Bonjour Richard,

Un autre conseil,(il est vrai que de nos jours avec le casque et les lunettes c'est moins évident) Regarde les autres coureurs la gueule qu'il font.Si toi tu souffres eux souffrent autant que toi voire plus. C'est souvent ce que je faisais dans les bosses où là tu ne peux pas tricher.Si tu as "mal a la gueule" les autres aussi !!!...

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Il avait bu le commissaire où quoi?

Moi il m'est arrivé une aventure de ce genre ,mais c'est moi qui a été déclaré vainqueur d'une course car l'échappée s'est trompée de parcours sur la fin de course.Le pire c'est qu'ils étaient accompagnés par deux motards de la gendarmerie et la voiture du directeur de course(il devait roupiller le mec) !!!Les gendarmes ont confondus les flèches de la course avec des flèches plus anciennes d'une autre course...C'est le chauffeur de la voiture du directeur qui s'est rendu compte qu'il y avait erreur de parcours.Moi je pensais faire une place que 15,car j'avais été largué "a la pédale" dans une bosse et j'ai vu qu'il y avait deux coureurs de mon club dans l'échappée,j'ai sprinté pour faire le prix d'équipe et j'ai été déclaré vainqueur ...Je ne te dis pas la "bronca" sur la ligne...Je suis allé voir celui qui avait passé la ligne en premier les deux bras levés...Il pleurait a chaudes larmes ,je lui ai donné ma coupe et le bouquet..Mais dur-dur quand même...Une autre fois dans une course a Herblay dans un "tourniquet" je suis classé dixième alors que je fais six .Nous avons passés la ligne a la "queue leu-leu" avec deux mètres entre chaque coureurs ,il ne pouvait pas y avoir de confusion.Je suis allé voir le commissaire,avec un dirigeant de mon club,pour me justifier et il a commencé par me menacer d'exclusion de la course si je n'étais pas content. Moi je voulais lui rentrer dans la gueule,mais mon dirigeant a calmé le jeu, en me prenant par le bras et en me poussant loin de ce gros porc. J'ai su après que si j'étais classé sixième le club organisateur perdait le prix d'équipe.... 

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