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A part le vélo...


Yannick CAZALS

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Bonjour,moi c est l astronomie j ai un telescope et j aimerai bien me lancer dans l astrophoto,se rendre compte de l immensité du cosmos c est passionant!J aime tellement de chose que la liste serait longue: rugby,ski,aviation modelisme,le paranormal...Maiis impossible de se passer du velo!

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Bonjour Daniel,

C'est fou ce que le monde est petit non? Je vois que tu es belge et que tu montres une photo de "ruteen Tongeren"J'ai un ami aussi cycliste qui habite a Tongres (Tongeren) en Flamand.Nous nous sommes rencontrés lors de vacances sur la côte d'azur en France en 1987..J'ai acheté une maison dans cette région et chaque année je vais le voir dans sa caravane exactement au même endroit depuis 1987 !!!...Je lui ai même rendu visite une fois a Tongres. C'est une jolie ville,lui a la chance de vire a coté d'un cours d'eau ou nagent des canards...C'est très bucolique.Je savais que Herbert Léonard était lui aussi un féru d'aviation.Je l'ai rencontré dans un avion en revenant de vacances en Tunisie.Il lisait l'Equipe il regardait les résultats de foot.Moi sans savoir qui il était je lui ai demandé les pages de cyclisme(c'était un journal de l'avion).Je l'ai reconnu et nous avons parlés d'aviation.Puis il m'a proposé de venir dans le cokpit de l'avion (a l'époque c'était encore faisable!!!Car le commandant de bord était un de ses amis.)Pour les maquettes Airfix il fallait les peindre avant l'assemblage car sinon celà deviens très compliqué.Mais comme j'étais adolescent je ne pouvais pas toujours acheter ces tout petits pots qui valaient quand même assez cher et qui ne se gardaient pas trop longtemps une fois ouverts.J'avais une belle collection d'avions .Mais quand je suis parti de chez mes parents je n'avais pas la place de les garder dans mon studio.Puis un jour ma mère les a jetés prétextant (a juste titre) que c'étaient des nids a poussière.(Jolie photo de la maquette du Blenheim.C'était surtout un avion utilisé pour la reconnaissance photo,ou les réglages de tirs d'artillerie,car trop lent et très peu armé face aux Me109 et autres F.W.190 qui commencaient a roder en Belgique.Avec les JU 87 ils avaient encore des chances de pouvoir s'échapper.Mais les alliés en 1940 n'avaient pas encore de bases en Belgique et l'autonomie de ces avions étaient plus que limitée a cause du "pétrole"...Les allemand eux étaient dans leur "jardin" ou presque...On ne souligne pas assez(En France) ce que la Belgique et les Pays-Bas ont du souffir pendant cette triste période...Le pays le plus a plaindre était la Pologne car a la libération ils sont tombés dans le "bloc communiste"..Une sorte d'occcupation aussi.Un peu comme la RDA ...Amicalement    

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Bonjour Dimitri.

Moi c'était le Me 262 très en avance sur son époque ,heureusement que le "petit peintre moustachu autrichien" a voulu en faire un bombardier,car en tant que chasseur il aurait pu prolonger la guerre de plusieurs mois.Les dernieres version du FW 190 n'étaient pas mal non plus avec leur moteurs BMW en ligne et plus en "étoile" pour  les versions précèdentes.Pour les armes le Ma a1 est au calibre d'origine? il y a une version fabriquée par Walter en 22L.R. en semi-automatique,je l'ai assayé une fois mais je préfère ma carabine US.m1Une autre version est fabriqué par Astra je crois en calibre 223.(Ou alors tu veux dire le Macs M4 ...Mais là c'est du lourd ...Calibre 12,7X99.Interdit sur les stands de tir en France ...

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Bonsoir Jacques, si l'on se croise un jour, cela nous fera donc quelques sujets de conversation.

Car en dehors du vélo, je fais beaucoup (trop?) de choses toujours avec passion. Les 2 premières qui chacune pourraient remplir une vie : le piano (classique) et l'architecture. Au piano, je n'en finis pas d'explorer l'écriture de JS Bach. Je ne cite pas ce compositeur au hasard : musique et mathématiques s'y rejoignent dans l'art du contrepoint. Mon petit Pleyel de 1926 me rendrait à merveille l'entrelacement de ses voix si mes doigts étaient plus habiles ... Musique et architecture ? Un beau sujet de dissertation certainement.

J'aime également l'écriture, les jardins (mais pas le jardinage), la montagne, la "petite" histoire de France ... Bref, plusieurs corps, et chacun avec leur tête si possible, me conviendraient mieux plutôt qu'un seul.

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Bach a été une révélation pour moi, par sa musique bien sûr, mais aussi par l'exemple qu'il a donné de ce que pouvait être l'accomplissement de soi.

J'ai lu plusieurs biographies du personnage, dont une très intéressante qui replace bien le personnage et son oeuvre dans son époque (Bach en son temps, de Gilles Cantagrel). La connaissance du contexte est indispensable à la bonne compréhension d'un parcours.

Contrairement à des compositeurs comme Schubert ou Beethoven, auxquels on va immédiatement s'attacher parce qu'ils sont d'une époque où le romantisme naissant les a encouragé à composer autour de leurs sentiments, Bach, lui, cache ses émotions derrière beaucoup de pudeur et de réserve. On ne trouve aucun écrit, aucune trace de lui qui révèle sa nature sentimentale. On la devine à peine dans ses oeuvres. Cela dégage une certaine froideur. Pourtant, on ne peut s'empêcher lorsqu'on a abordé son oeuvre et sa vie d'avoir une profonde admiration pour tant de travail, de génie, de complexité maîtrisée, de subtilité musicale, d'acharnement et qui plus est, de modestie.

Je me suis toujours demandé ce qu'il aurait écrit s'il était né 100 ans plus tard. Il est d'usage d'ailleurs de jouer ses oeuvres tel qu'on devine qu'elles étaient jouées de son temps, avec la réserve d'émotion qui va bien, et surtout le touché bien détaché qui ne va pas au delà des possibilités d'un clavecin ou d'une épinette de l'époque. Pourtant, on trouve beaucoup d'inflexions, ne serait-ce que dans ses préludes, qui méritent d'explorer une autre interprétation sans pour autant dénaturer l'oeuvre. J'ai trouvé un bon exemple de cette question dans le prélude n°7 du Clavier bien tempéré (1er tome). Un prélude en 3 parties bien distinctes avec une partie centrale très courte où se développe une écriture polyphonique qui dégage une émotion intense. Impossible pour moi de jouer ces mesures avec rigueur ! Je ralentis sur tous les frottements de voix, subtilement introduits par une tenue qui accompagne la note jouée, les introductions de sujets ou de thèmes que l'on retrouve dans la suite, les discours même des voix, etc. Bref, un trésor, qui plus est abordable sur le plan "mécanique" des doigts !

Je n'ai jamais touché au n°22, pas celui du 1er tome en tous cas. J'ai vaguement essayé celui du 2ème tome il y a quelques années, mais la fugue est bien trop compliquée pour moi, le sujet s'étend sur 4 mesures, et elle est à 4 voix. Mais c'est une entreprise courageuse que de s'attaquer à 1 diptyque complet, le prélude et la fugue.  Tu dois déjà avoir un bon niveau pianistique.

Tu n'es point un retraité en somme. Simplement passé d'une vie active imposée à une vie active libre, ce doit être je pense le mieux que l'on puisse espérer après la vie professionnelle, non ?

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Ce n°22, c'est celui du 1er livre, que je n'ai jamais déchiffré. Dans mon édition, il y a marqué "tristamente" pour l'interprétation.  Mais je n'entend pas de tristesse dans ces harmonies, plutôt une dimension dramatique, funèbre, recueillie presque. C'est tout le décalage entre l'époque de Bach et celle qui a suivi. Chopin a écrit des pages dans le même esprit je trouve, mais que l'on voit accompagnées d'autres adjectifs pour l'interprétation.

La vidéo d'Horowitz, je l'ai visionnée plusieurs fois ! A écouter ce vieil homme proche de sa fin, qui a tout entendu, tout étudié, tout joué sur la planète entière se replier sur une pièce sortie des "Scènes pour enfants" de Schumann, on ne peut s'empêcher d'y voir les 2 extrémités de la vie qui se rejoignent dans une interprétation que je trouve au final très émouvante par son dépouillement et sa sincérité.

Et puis pour en revenir à tes propos sur les pianos anciens, il est certain que leur sonorité peut séduire davantage que ce que proposent des pianos récents. La mode du timbre à changé. Les années 30-50 appréciaient des choses différentes de ce que proposent aujourd'hui les facteurs. Je me suis beaucoup intéressé à cette question pour mon piano justement. Mon "truc" à moi, ce sont les pianos français du début du 20ème siècle, et particulièrement les Pleyel. Ils sont connus pour la pureté de leurs aigus, certes. Mais je leur trouve aussi un timbre trés marqué dans le bas medium. Lorsque l'on entreprend une restauration, beaucoup de questions se posent sur la sonorité finale que l'on veut obtenir. Cela conditionne le choix des cordes, le travail sur les feutres des marteaux, et tout un tas de réglages d'harmonisation que je n'ai pas tous retenus. J'ai eu l'occasion d'entendre des Pleyel dont les cordes avaient été changées à l'époque où Firmini (le fournisseur de cordes des usines Pleyel) produisait encore. On peut entendre sur ces instruments l'âme véritable d'un Pleyel. Malheureusement, Firmini a emporté avec lui dans sa tombe le secret de la composition de l'acier avec lequel il fabriquait ses cordes. Recorder un Pleyel, c'est donc une véritable gageure. Le restaurateur de mon piano s'en est bien sorti, mais il a du faire plusieurs essais et se servir chez différents fabricants d'un registre à l'autre. Tout cela pour dire que la sonorité est le résultat de multiples éléments . Je pense qu'entre les mains d'un excellent accordeur/harmoniseur, un instrument moderne serait quand même capable de se rapprocher de la sonorité des pianos anciens.

 

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Sur la dernière vidéo, je ne vois pas trop d'écarts par rapport à la partition. Mais la gestuelle des mains de cette pianiste au dessus du clavier est vraiment d'une grâce infinie, je ne vois pas d'autres termes ! Ses mains jouent et dansent à la fois. Chez Horrowitz comme chez Rubinstein d'ailleurs, il y a une sobriété de posture bienséante qui tourne un peu vers la rigueur je trouve. Mais bon, ce sont des pianistes, pas des pantomimes !

Merci pour ces liens ! Je vais sur ce explorer un peu le n°22 ...

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