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Conseils pour une première cyclo de montagne


Pascal LE SAUX

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Bonjour à tous,

ayant monté mes premiers cols cet été (dans les Pyrénées), l'idée de faire une cyclo en montagne me trotte dans la tête, soit Immortelle ou Pyrénéenne.Mais lorsque j'analyse mes sorties en montagne, je m'aperçois d'un manque d'entrainement spécifique (ou pas).

Question, quel type d'entrainement faut-il effectuer pour ne pas se retrouver larguer dès le premier col, car mes temps de montées ne sont pas terribles, et l'enchainement des difficultées me semblent difficile à gérer.

Pascal

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Bonjour Pascal, de toutes les manières tu seras "largué" dès le premier col ou alors tu vas te mettre minable dans le premier col et tu n'avanceras plus dans ceux d'après.

Je pense qu'il faut y aller à ton rythme et l'enchainement de cols fait que tu progresseras en monté et dans la gestion des ascensions.

Sachant que c'est jamais acquis... J'en parle d'autant mieux que pour ma part j'alterne des cyclos "correctes" et de véritables "catastrophes"

 

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Effectivement en montagne ne suis jamais un groupe trop costaud, les ecarts se creuse irremediablement et tu te cramerai.

Monte a ta main, en souplesse, surtout si tu enchaine plusieurs cols.

Coté entrainement fait du seuil et de la force (roule par exemple 30' tout à gauche), si tu as une cote vers chez toi roules y souvent, fait tes seances de seuil et de fractionné dedans.

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Bonsoir Pascal, je n'ai jamais fait de cyclos de montagne. Cependant, si je devais en préparer une, je chercherai à pouvoir suivre un trés bon groupe dans le 1er col et y rester.  Après, le peloton éclate, les groupes se forment et le train diminue. La difficulté sera de suivre pendant une première ascension musclée et avoir suffisamment de jus pour la suite. Dans cette optique, il faut donc travailler au seuil et en puissance (force surtout) par des séances de fractionné long en côte.

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Cette stratgie est valable si tu tiens !! et sans trop puiser non plus. Il est donc fondamental de ne pas trop en faire et de bien se connaitre car si tu as encore 2 grands cols derrière et que tu es mal je ne te raconte pas la galère.

 

C'est finalement comme sur le plat mais avec un rapport gain/risque plus faible : rester dans le groupe t'aide moins en cote et si tu es cramé la sanction est affreuse dans les cols suivants. Après a chacun de choisir les risques qu'il prend et de se connaitre assez pour les maitriser.

Perso pour une première je serai assez prudent (sans rouler avec les dernier non plus!)

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C'est certain que si le 1er col te sèche, la suite est un calvaire. Tout dépend aussi si l'objectif est de rechercher une place, un temps ou si c'est de participer et terminer.

Dans la question posée par Pascal, l'objectif est de ne pas être largué dans le premier col tout en gardant des ressources pour la suite. Donc de mon point de vue, il faut augmenter sa capacité à franchir le col dans de bonnes conditions, sans être à bloc bien sûr. Pour obtenir cette aisance, le travail du seuil est indispensable.

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Merci à tous de m'avoir répondu,

vu mon niveau, mon objectif ne sera pas de faire un temps, mais plutôt de ne pas me retrouver planter seul en pleine nature à l'agonie.D'aprés ce que vous me dite, et de ce que je peux retirer de mon expérience de l'été dernier, c'est de faire du travail au seuil et d'augmenter ma force pour emmener un meilleur braquet (afin d'avoir une meilleur cadence).

Comme bon nombre d'entre vous je n'habite pas une région montagneuse, ni même vallonée, pour ceux qui connaisent la Loire Atlantique (côté Ouest /Savenay-St Nazaire), mais il y a quand même quelques cotes exploitables.

L'été dernier j'ai donc effectué trois sorties (au départ de Lau-Balagnas):

1ère ; col de tramassel ,échauffement trop court, je le monte en deux temps avec une pose au milieu (1h15 de montée), arrivée dans les nuages.

2ème ;enchainement col de Spandelles et col du Soulor, Spandelles me semble interminable, Soulor se passe relativement bien (belle montée, 1h15), avec le beau temps.

3ème ;col du Tourmalet, échauffement jusque Luz-St-Sauveur (impeccable car je suis long à me mettre en jambe) avec vent de face, ensuite arrêt obligatoire pour cause de desserage de la selle à trois reprises dans la montée du col, la fin a été la plus dure mais avec le beau temps (1h45 de montée).

L'ensemble de ces sortie se sont faites sur un braquet de 34x28, sur la plus grande partie des parcours, avec la cadence qui variaie de 50 au plus mal, à 80-85 au mieux.Alors que mes sorties se font généralement avec une cadence de 80-90.C'est grâce à ces expériences que je m'aperçois du fossé qu'il me reste à combler. 

Joachim, je sais que tu est souvent de bon conseil (d'aprés ce que je peux lire de tes interventions sur bon nombre de sujets), il va donc falloir que je m'entraine plus et mieux que ce que je ne fais en ce moment, pour me lancer sur une telle épreuve.Le tout est que je me bouge plus , de me donner du temps, et de me fixer un objectif précis.

Par contre sur une épreuve de montagne, le départ est-il aussi rapide que sur les épreuves que l'on peux trouver dans les régions hors montagne? 

Pour ceux qui ont déjà effectués ces mêmes montées, combien de temps pour les faires et sur quel braquet ? C'est juste pour essayer de me situer. (les temps que j'ai marqué sont approximatifs, mon compteur est un Polar CS200 qu'il faut que je change)

 

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Oui Joachim, la montagne est difficile, et je m'en suis rendu compte cet été, mais que l'effort est beau. Même si j'aurai voulu faire plus de sorties pour pouvoir en profiter au maximum, mais les vacances c'est fait aussi pour profiter des joies de la vie et se détendre.Sur les quelques cyclos que j'ai fait, j'ai toujours choisi le grand parcours, car pour moi mon objectif premier est de finir même dans les derniers (ce qui m'arrive à chaque fois, mais je connais la cause : mauvais échauffement), et pour celà le mental à un rôle prépondérant.

Il faut tout de même que je progresse dans bon nombre de domaines, car en montagne on profite moin de l'effet groupe, sauf dans les vallées.Ce n'est pas tant la distance qui me ferai peur, mais l'enchainement des difficultées qui sont tout autre que par ici, le tout est de les prendres une à une et de gérer le rythme.

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Pour les cyclos de montagne ç a part en effet à toutes les vitesses : les premiers font "la course" et les autres se ménagent pour finir à leur rythme. Par exemple sur l'Ariegoise il y a deux an on est parti sur un parcours de 160 km finissant par Beil à environ 60 km/h sur 10 bornes, 110 km en 3h (sur du vallonné).

Au vu de tes objectifs, finir et prendre du plaisir seront l'essentiel. Donc roule à ta main, ne te met pas dans le rouge et essaye de mouliner. A faible vitesse dans les grandes pentes tu est forcement en force même avec un 33*29 d'ou l'importance de travailler la force. La fréquence ideale en montée est environ 10 à 15 rpm moins vite que sur le plat (l'effort superieur se chargeant deja bien assez defaire monter les puls). Ta frequence sur le plat me parait un peu faible essaye de monter au dessus de 95 rpm (au contraire de la force, tu fais des periode à forte velocite). Choisi un braquet qui te permette de rester à 70 rpm minimum, pense au triple par exemple. 50 rpm c'est de la torture et intenable dans la duree.

Le seuil sera la qualité critique et donc a travaillé. A savoir que le fractionné (30' a fond/30' cool) contribue egalement à faire monter le seuil.

Joachim a bien insisté sur l'importance d'avoir un gilet pour les descente, important aussi de bien manger tout le long. Enfin et plus encore qu'ailleurs, le poids est l'ennemi en montagne, donc si tu perds quelques kilos ça peut aider.

 

 

 

 

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Salut,

Moi mon conseil de simple débutant est très simple.

Inscrits toi!

Prends ton vélo!

Prends le départ!

Et prends du plaisir en roulant!

Je suis sur que tu y arriveras sans trop te prendre la tête et tu seras surpris des capacités de ton corps!

J'ai finis l'EDT acte 2 cette année et pourtant j'ai pas 20 ans de vélo derrière moi et je ne suis pas un super grimpeur loin de là mais j'ai pris le truc comme une ballade en me disant que j'avais quand même de la chance de pouvoir faire un truc comme ça alors que d'autres sont cloués aux lit ou autre.

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Ne te prends pas trop le chou. Les temps que tu donnes pour les montées des cols sont à peu près les miens. Je peux donc que dire que tu seras certes loin des premiers, mais qu'il y en aura encore pas mal derrière toi. Tu ne te retrouveras donc pas tout seul dans la nature, ne t'inquiète pas. Ce qu'il ne faut absolument pas faire: te mettre dans le rouge. Montes à ton rythme et tu trouveras de façon certaine un groupe à ton niveau dans les vallées. Je te le garantie.

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Bonjour à tous,

je vous remercie de vos conseils, et les suivrai autant que possible en faisant une synthèse avec ma petite expérience.Donc perdre un peu de masse grasse, faire du travail au seuil du fractionné, essayé d'augmenter ma force et la cadence.Plus qu'a trouver le temps pour tout ça.Et je ne suis plus tout jeune, n'ai pas non plus 20 ans de vélo derrière moi, mais toujours une volonté lorsque j'ai un objectif et la possibilité de le réaliser.

Je ne me prendrai pas la tête, et le tout est de cibler une cyclo qui me plaise.

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