Aller au contenu

évolution des vélos et position


Miguel BRICHANT

Messages recommandés

Bonjour,

 

Lors d'une discussion houleuse avec mon vélociste (je trouve mon vélo trop court) dans laquelle je prenais comme modèles des photos de Merckx, Indurain et B. Hinault (j'avais les cotes du vélo et mensurations de ce dernier) je me suis entendu dire qu'il ne fallait pas "comparer avec leur époque car les vélos ont changé, les positions aussi.  D'ailleurs, si B. Hinault roulait à vélo maintenant, il aurait une position tout à fait différente".

Je suis bien d'accord que les vélos ont changé, la mode également mais quand même, de là à avoir un vélo plus court de 4 cm !!!!

Des avis sur la question?  Quelqu'un aurait des cotes et mensurations d'Indurain?  Des idées du vélo utilisé par Hinault aujourd'hui?

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bien sûr Joachim, je peux comprendre que la géométrie des cadres ait changé, ainsi que la rigidité, le sloping, l'angle du tube de selle, la chasse de la fourche avant MAIS en quoi la distance tige de selle - cintre aurait-elle changé à ce point? 

En fait j'ai fait confiance, ai essayé de vider de ma tête mes anciens repères, ... pendant 6 mois.  Résultat je me suis bousillé les mains lors de Paris-Brest-Paris : griffe cubitale (annulaire et auriculaire gauches constamment fermés); les nerfs médians droits et gauches avaient été atteints, suite à un syndrome des loges,  m'empêchant une utilisation normale des pouces, index et majeurs.  En clair, impossible d'écrire avec un bic (avec une craie cela allait), de taper à 10 doigts, de démarrer la voiture à une main, d'utiliser une paire de ciseaux, ..... et bien entendu de passer les vitesses à vélo (de route ou VTT).  Maintenant, après 18 séances de kiné, je suis revenu à 90% d'agilité des mains.

 

Donc mon ressenti n'était pas que psychologique, d'où la tension avec mon vélociste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour les points 1) et 3) c'est vrai que PBP n'est pas une promenade de santé, mais c'était ma 3° participation, je pense donc pouvoir dire avoir un peu d'expérience, et pour les 2 autres (avec mon vélo précédent) pas de problème.

2) c'est sûr que je conçois être moins souple du dos et donc pouvoir rouler sur un vélo UN PEU plus petit.

4) j'ai acheté le Look 566 justement pour sa réputation de confort longue distance (que je ne mets pas en doute après avoir comparé à mon Look KG précédent).

Pour en revenir au premier post, personne ne connaît les cotes actuelles de Hinault (voire Indurain)?  Ce serait intéressant de comparer puisqu'il roule encore.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Miguel,

 

Le materiel est different aujourd'hui: manettes de frein plus longues par exemple, cintres moins hauts. La geometrie des cadres est restee proche (cad presque "au carre") mais le nombre de tailles disponibles a beaucoup change: quand il etait courant d'avoir une quinzaine (ou plus!) de taille s'echelonnant cm par cm avec le sur-mesure en option, on est aujourd'hui content quand une marque propose 5 ou 6 tailles... Avec la tendance a choisir le cadre "le plus petit" entre deux tailles pour etre plus nerveux, plus rigide, plus aero, on se retrouve vite avec un cadre non adapte... Autre soucis, hier les tailles correspondaient aux mesures axe-axe quasi systemetiquement alors qu' aujourd'hui c'est nettement plus confus (donc plus difficile de comparer deux cadres) car le XL de l'un n'est pas le 60 de l' autre... 

 

A+,

 

David.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Me revoilà ... j'étais parti tester mon vélo avec une potence de 13 (au lieu de 12), c'est déjà mieux.  Je devrais peut-être essayer une 14 (si cela existe) mais je ne suis pas sûr du côté raisonable d'avoir un tel poste de pilotage.  Je pense qu'un cadre L avait une potence de 12,5 serait mieux, d'autant que le recul de selle augmenterait un peu, alors qu'en jouant uniquement sur la potence on ne fait varier qu'un paramètre.

 

Merci pour ces 2 liens qui montrent ces champions sur des vélos d'aujourd'hui.  Je ne suis pas étonné du peu de différence de hauteur entre la selle et le cintre, par contre je suis content de voir que le Blaireau va toujours chercher le cintre relativement loin devant.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout à fait, pédaler en arrière pour "pousser" sur les pédales et "tirer" le cintre simultanément, cela donne de la force (enfin me donnait jusqu'à l'an dernier).

 

Pour être précis (je viens de retrouver les chiffres au grenier), Hinault avait (a toujours je suppose) un buste de 60, bras de 70 et avant-bras de 32, moi, mesuré selon les mêmes critères, 63, 70, 37.  Je ne parle pas de l'entrejambe qui n'a rien à voir avec la longueur du cadre.  Son cadre faisait 56,5 + potence de 11 = 67,5;  le mien fait 54,2 + potence de 12 = 66,2 alors que mon tronc + bras sont plus grands !!!.  D'après Bikefitting je devrais avoir 56,4 + 12 = 68,4.

 

Demain, je planche sur le recul de selle ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'après les documents que je possède, 173 cm pour 83 d'entrejambe.  Comme je fais 178 pour 83 d'entrejambe, je me suis inspiré de sa position il y a une vingtaine d'années.  Quand on voit son palmarès, qu'on sait qu'il a travaillé sa position avec la Régie Renault et Armel André si ma mémoire est bonne, j'ai trouvé un peu fort d'entendre balayer mes arguments d'un "tout ça c'est des couillonades"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cette notion "d'être bien" a l'air d'échapper à pas mal de monde : tu devrais faire ceci, on ne fait pas comme ça, on doit pédaler ainsi ......

Certains (dont mon vélociste) n'acceptent pas que je roule avec des pédales SPD (pour avoir les cales incorporées à la semelle de la chaussure) et non des Look.  J'ai beau dire que le rendement est pour moi moins important que le confort, que sur les BRM ou autres on doit parfois entrer dans des magasins pour s'acheter à manger ou à boire, rien n'y fait.   Et ceux qui ont fait PBP en autonomie ne me contrediront pas sur les centaines de mètres où nous avons dû .... marcher.

Un truc marrant dans ce domaine-là : quand on utilise un prolongateur type guidon de triathlète, on doit avoir les coudes à angle droit.   Je montre le livre de Jean-Marc Velez où on le voit clairement les bras allongés sur le prolongateur ..... "c'est une erreur, c'est une exception, vous ne pouvez pas rouler ainsi".  Je suis d'accord que Jean-Marc est un gars exceptionnel mais si il s'est senti bien ainsi en traversant les USA, où est le problème?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pour en revenir a ton probleme,il y a 3 choses importantes pour la position sur un vélo :les points d'appuis (selle cintre et pieds),la souplesse et la pratique du cycliste.

Tu dit que tu a mis une potence de 130 et que tu fait 1m78 pour 83 d'EJ.Je ne sais pas quelle taille de vélo ton bouclard t'as proposé,mais il est clair qu'avec une potence de 130, il a pas compris ta pratique longue distance.

Fait une étude posturale et choisi un cadre qui te convient peut etre mieux a ta pratique.Fait confiance a tes sensations et ton vécu pour choisir un vélo qui te correspond avec la bonne géométrie.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

J'ai 63 ans, je suis plus souple - et plus musclé - qu'à 20 ans : je touche les genoux avec ma tête, jambes droites et mains posées à plat derrière la jambe. Après un clacage du mollet à 40 ans après un quart d'heure de tennis, j'ai commencé à faire des étirements. En d'autres termes, les vieux sont raides parce qu'ils ne prennent pas soin de leur corps. Sur mon vélo, pas de problème de raideur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

J'ai fait le PBP 2011 avec un vélo plutôt rigide - Fuji Sl1+ roues Mavic Rsys - sans séquelles et presque à bloc dans les 100 derniers km. D'abord grâce à une bonne préparation, dont 11 000 km au départ (avec beaucoup de montées de cols). J'avais eu de légers fourmillements aux mains à la fin d'un 1000 km en août 2010, avec le même matériel, mais seulement 4500 km au départ, ayant aussi beaucoup couru. J'ai par contre choisi un cadre pas trop court, avec une sortie de selle plutôt moins grande que chez la plupart malgré un cadre légèrement sloping et une selle un peu reculée. Ma potence est au plus bas (je suis très souple) et le guidon est un FSA k-force profilé dont j'aime beaucoup la forme et qui permet de varier les positions.

En conclusion, il y a beaucoup de paramètres qui déterminent le confort, du côté du matériel comme du cycliste - poids, souplesse, type de pédalage, position sur la selle, longueur des jambes vs haut du corps, etc. Et comme signalé l'entraînement. De plus, faire 1200 km avec un vélo quasi-neuf est une erreur... On ne court pas un marathon avec des chaussures neuves.

Dernier point, j'ai acheté mon cadre et monté le vélo pièce par pièce sur un an en réfléchissant beaucoup aux dimensions et particularités des diverses pièces, avantage certain comparé à l'achat d'un vélo complet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir Miguel

En fait les discussions de ce genre proviennent de ce qu'on amalgame un peu tout en m^me temps.

Pour clarifier il faut toujours partir du principe simple suivant.

1) On s'occupe d'abord du cycliste, de sa position la plus adaptée en fonction de sa morphologie, de sa pratique, de ses attentes et de ses contraintes. C'est ce qu'on appelle une étude posturale qui va permettre de déterminer dans quelle position le cycliste aura toutes les chances de passer son style, sa puissance, sa coordination musculaire, tout en étant attentif à son confort, sa sécurité, sa santé et sa pénétration dans l'air. La position ainsi déterminée par les cotes de position est indépendante du vélo ! Ici donc on ne parle pas de vélo, on parle uniquement du cycliste et de sa position pour une pratique optimum. Cette position évolue avec les paramètres du départ, mais eux seulement. En principe pour une m^me pratique, une même morphologie; les mêmes contraintes et les mêmes attentes, la position n'a pas lieu de bouger, même avec la mode et autres considérations "de gourous".

2) On s'occupe seulement ensuite du vélo, notamment de sa géométrie utile, sur la base du cahier des charges de choix et de réglage que fournit l’étude posturale. En effet le vélo doit permettre le réglage aux cotes de position, sans recours à des bizarretées mécaniques, et en assurant au vélo sécurité, équilibre et performance mécanique.

On perdant de vu cette méthode tout s'en trouve mélangé. Ton vélociste aurait dû discuter avec toi d'abord de ta position et non du vélo, pour ensuite seulement argumenter sur telle ou telle particularité mécanique respectant ta position.

Mais dans 90% des cas on parle du vélo sans parler du cycliste. On aime parler du beau vélo avec les dernières techniques utiles ou non, mais pas forcement du bon vélo, celui qui sera bien adapté au cycliste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir Miguel

En fait les discussions de ce genre proviennent de ce qu'on amalgame un peu tout en m^me temps.

Pour clarifier il faut toujours partir du principe simple suivant.

1) On s'occupe d'abord du cycliste, de sa position la plus adaptée en fonction de sa morphologie, de sa pratique, de ses attentes et de ses contraintes. C'est ce qu'on appelle une étude posturale qui va permettre de déterminer dans quelle position le cycliste aura toutes les chances de passer son style, sa puissance, sa coordination musculaire, tout en étant attentif à son confort, sa sécurité, sa santé et sa pénétration dans l'air. La position ainsi déterminée par les cotes de position est indépendante du vélo ! Ici donc on ne parle pas de vélo, on parle uniquement du cycliste et de sa position pour une pratique optimum. Cette position évolue avec les paramètres du départ, mais eux seulement. En principe pour une m^me pratique, une même morphologie; les mêmes contraintes et les mêmes attentes, la position n'a pas lieu de bouger, même avec la mode et autres considérations "de gourous".

2) On s'occupe seulement ensuite du vélo, notamment de sa géométrie utile, sur la base du cahier des charges de choix et de réglage que fournit l’étude posturale. En effet le vélo doit permettre le réglage aux cotes de position, sans recours à des bizarretées mécaniques, et en assurant au vélo sécurité, équilibre et performance mécanique.

On perdant de vu cette méthode tout s'en trouve mélangé. Ton vélociste aurait dû discuter avec toi d'abord de ta position et non du vélo, pour ensuite seulement argumenter sur telle ou telle particularité mécanique respectant ta position.

Mais dans 90% des cas on parle du vélo sans parler du cycliste. On aime parler du beau vélo avec les dernières techniques utiles ou non, mais pas forcement du bon vélo, celui qui sera bien adapté au cycliste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir Miguel

En fait les discussions de ce genre proviennent de ce qu'on amalgame un peu tout en m^me temps.

Pour clarifier il faut toujours partir du principe simple suivant.

1) On s'occupe d'abord du cycliste, de sa position la plus adaptée en fonction de sa morphologie, de sa pratique, de ses attentes et de ses contraintes. C'est ce qu'on appelle une étude posturale qui va permettre de déterminer dans quelle position le cycliste aura toutes les chances de passer son style, sa puissance, sa coordination musculaire, tout en étant attentif à son confort, sa sécurité, sa santé et sa pénétration dans l'air. La position ainsi déterminée par les cotes de position est indépendante du vélo ! Ici donc on ne parle pas de vélo, on parle uniquement du cycliste et de sa position pour une pratique optimum. Cette position évolue avec les paramètres du départ, mais eux seulement. En principe pour une m^me pratique, une même morphologie; les mêmes contraintes et les mêmes attentes, la position n'a pas lieu de bouger, même avec la mode et autres considérations "de gourous".

2) On s'occupe seulement ensuite du vélo, notamment de sa géométrie utile, sur la base du cahier des charges de choix et de réglage que fournit l’étude posturale. En effet le vélo doit permettre le réglage aux cotes de position, sans recours à des bizarretées mécaniques, et en assurant au vélo sécurité, équilibre et performance mécanique.

En perdant de vu cette méthode tout s'en trouve mélangé. Ton vélociste aurait dû discuter avec toi d'abord de ta position et non du vélo, pour ensuite seulement argumenter sur telle ou telle particularité mécanique respectant ta position.

Mais dans 90% des cas on parle du vélo sans parler du cycliste. On aime parler du beau vélo avec les dernières techniques utiles ou non, mais pas forcement du bon vélo, celui qui sera bien adapté au cycliste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

D'accord avec vous. Mais à moins de se satisfaire des " y'a qu'à " dans ce post un cycliste a un vélo avec lequel il a eu des problèmes après ses 1230 km du PBP : donc, on parle d'abord pour essayer d'améliorer les choses existantes pour ce cycliste. S'il peut - ou veux - vendre ou changer son vélo, le post n'a presque pas lieu d'être. Sinon, que peut-il faire pour améliorer son rapport avec sa monture.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...