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Mauvais descendeur


Invité

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Moi, j'ai 31 ans, j'habite aux pieds des Pyrénées. Je fais de la route depuis mes 20 ans (jamais en club).

J'écris dans ce topic, car la descente de col est un gros problème pour moi et est source d'une forme de souffrance psychologique.

Je fais à peu près 8000 km par an et pas mal de cols : col des ares (15 à 20 fois par an), col de Larrieu, col du Menté, col du Portet d'Aspet, Port de Balès, col de Peyresourde, col du Portillon. J'adore gravir les cols.

Je me débrouille assez en montée (dans les cyclos, je double 30 gars par col contre 2 ou 3 qui me doublent, attention, je pars des derniers rangs). Pourtant je suis une énorme quiche en descente.

J'ai extrêmement peur, c'est, je crois, phobique. C'est de la peur non adaptée, car je ne suis jamais tombé.

Moi, c'est la vitesse pure qui m'effraie et je freine beaucoup trop, même (voir surtout) dans les lignes droites. Ce qui est bizarre c'est que lorsque je suis à 40 km/h sur du plat (vent de dos) j'ai la sensation d'aller moins vite que lorsque je suis à 35 km/h dans une descente de col sur du 8%.

Plus le pourcentage en descente est élevé, plus je me crispe, plus je freine et moins je vais vite. Je vais plus vite sur du 5-6% (40 km/h) que sur du 8-9% (30km/h à force de freiner, ce n'est pas une blague). En plus je pense à la gente qui chauffe et le risque d'éclatement de la chambre à air, et au guidonnage, ce qui me crispe encore plus. C'est un cercle vicieux.

Il m'est arrivé une ou deux fois de songer à arrêter le vélo à cause de ça. Je ne comprends pas quand je vois des mecs pas affutés, médiocres en montée, descendre de façon si fluide, si facile; je me sens anormal.

Je pense qu'il n'y a pas de solution miracle. J'ai bien lu tout les commentaires de ce sujet, qui sont pour beaucoup très intéressants. Pour moi la seule façon de faire des progrès est surtout de connaître parfaitement une descente et de l'avoir repérée plusieurs fois, dans ce genre de cas, j'ai noté une très légère amélioration.

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  • 1 month later...

Beaucoup de choses ont été dites sur les techniques de descente, moi je parle donc seulement du ressenti.

 

J'ai eu mon premier vélo de course en début d'année. Au début, dans les descentes, j'étais très crispé dans les virages (alors que je fais du vélo depuis que je suis petit). Pendant 300km, j'avais peur en descente. Puis j'ai choisi une descente sinueuse mais pas trop, et je n'ai faite que celle-là pendant un temps (quelques semaines à raison de 3 sorties par semaines, et parfois 2 fois la descente dans la même balade). A chaque fois, on connais mieux la descente, on connais mieux les limites de son vélo. On se penche de plus en plus, et il y a un moment où on sens que c'est la limite (même si il faut toujours garder de la marge pour les moments où on a sous-estimé le virage!!)

 

Maintenant, les descentes sont un vrai plaisir, surtout quand il y a des virages serrés, intéressants à prendre (je trouve les lignes droites ennuyeuses, à part pour le sprint en essayant de battre un record de vitesse, pour l'instant je suis à 75). Je descends rarement en dessous de 40-45 dans les virages, et si c'est le cas c'est dans lacets sans visibilité où on est obligé de rester sur la voie de droite. Autrement je descend à 60 en moyenne, 50 dans les virages qui nécessitent de freiner. En roue libre avec mon poids plume, c'est à peu près la limite dans les descentes pas trop raides.

Moi c'est comme ça que j'ai procédé pour me décrisper. Oh et aussi regarder des vidéos de cyclistes pros qui descendent vite pour imprégner votre cerveau des bons gestes et des limites à ne pas dépasser.

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C'est peut être très %@!? ce que je vais dire mais c'est une idée qui me passe par la tête,

et si il fallait tomber pour se débloquer en descente ? Peut etre qu'une chose sans importance donnerais le "déclique" qui enlèverai la peur

 

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Il faut apprendre à se détendre sur des descentes sympa, sans trop de technique, là ou peut vite être à l'aise. Ici on va pouvoir déja avoir des bases. Ensuite, au fil du temps, prendre des descentes de plus en plus technique, un peu comme au ski, par palier dans la difficulté.... Il est certain que si on attaque de super cols pentu alors qu'on a peur d'entrée de jeu, on ne s'habituera jamais à la chose.....au contraire, on risque de bloquer encore plus. Une fois ces bases atteinte et la confiance en soit et aussi en son matériel, les descentes les plus sinueuses seront un plaisir tout en gardant à l'esprit qu'il faut toujours être prudent hors route fermée.....

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