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Perte de mes capacités physiques…


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Bonjour,

Suite à une grave dépression fin 2009, j'ai perdu mes capacités physiques d'avant ma maladie.

Auparavant je faisais des sorties en côte à 25/27 km/h de moyenne et 27/30 de moyenne sur le plat.

Actuellement je fais 20/23 en côte et 23/25 sur le plat.

J'ai toutefois un peu progressé car en 2010 j'avais des difficultés à parcourir 50 km et cette saison je fais des sorties de 100 km.

Le médecin qui s'occupe de mon suivi m'affirme que je ne retrouverais pas mes capacités d'avant et j'en suis très affecté. Il me dit que cela provient autant de la maladie que du traitement ; qu'il y a un avant la maladie et un après.

Je ne peu plus rouler avec les collègues de mon club, je ne parviens plus à les suivre.

Est-ce que d'autres cyclistes ont connu ce problème ? J'aimerai avoir leur avis.

Cordialement

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bonjour,

suite a un grave accident j ai arreté le velo 2 ans, les medecins  m on laissé aucun espoir pour refaire du sport .apres plus d un an de reeducation  je suis revenu plus fort qu avant donc si ce n est que ta tete qui va pas ou tu passe a autre chose ou tu t accroches et tu y arrivera ,ne pas se retourner sur le passé et défoncer le futur

voila  c est pas academique mais une reeducation de plus d un an avec des blessés graves autour de toi laisse des traces

bonne chance et prend toi en mains

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Bonjour,

Il ne faut pas raisonner sur tes performances passées mais sur ta forme du moment.

Au début, essayes de rouler souvent mais pas trop longtemps, sans chercher à faire des moyennes.

Au fur et à mesure ça va revenir. Il faut que ta base foncière se refasse. Plus tu a arrêté longtemps plus c'est long à revenir, mais il n'y a pas de raison pour que ça ne revienne pas.

 

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Bonjour et merci pour vos réponses et témoignages,

J'ai 46 ans. Mon traitement est composé de Risperidone (Risperdale), Lepticur et Alprazolam ; les premiers mois je prenais aussi du Tercian. Ce traitement a été toutefois allégé ces derniers mois. Mon état de santé s'étant quelque peu amélioré. Dans l'ensemble je suis plutôt bien mais j'ai encore des périodes où je suis mal. De plus, j'ai perdu mon travail à cause de ma maladie, j'ai été déclaré inapte par le médecin du travail. C'est malheureux mais je ne pouvais plus exercer mon métier et pourtant j'ai travaillée durant 1 an à mi-temps.

Lorsque j'ai vu ma psy le mois dernier, elle était agacée par mon désir de progresser et de retrouver mon niveau physique d'avant. Elle me dit d'être plus cool et de ne pas penser toujours au passé. Quand j'ai le moral j'arrive à faire des sorties sur le plat à 25 / 25,5 de moyenne. En octobre dernier j'ai même réussi à faire une sortie de 78 km à 26 de moyenne mais ça ne s'est pas reproduit. Avant j'étais capable de relayer à 40 km/h et maintenant je plafonne à 30/32.

Enfin l'essentiel c'est que j'ai repris plaisir à rouler. Je fais la plupart du temps 2 sorties par semaine, parfois 3. J'en suis à 3800 km cette saison. La saison dernière j'ai fait 5000 km. (en 2010 j'avais fait seulement 810 km).

Cordialement

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OK, tu as eu un traitement assez lourd, visiblement tu es toujours sous traitement.

 

Mon expérience : tant que tu es sous traitement même leger, il est difficile de retrouver 100% de tes capacités physiques pour une pratique sportive, ce qui n'est pas incompatible avec la pratique du sport, mais les performances sont moindres et il faut faire avec.

 

Une fois tout traitement terminé (sur avis du psychiatre uniquement) la forme physique revient a ce qu'elle etait en quelques semaines.

 

Fais passer en priorité la rémission complete de ton état de santé psychique, ainsi que l'arrêt des traitements chimique si cela est possible. Le reste suivra ensuite.

Le sport modéré mais régulier m'avait assez bien aidé ma cure de sevrage benzodiazépinique.

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Tu as en effet un traitement qui affaiblit physiquement mais la priorité est actuellement ta santé mentale! Suis ton traitement, relativise et ne fais pas attention à tes moyennes. L'important est de prendre du plaisir dans tes sorties et de te changer les idées. Surtout, continue ton traitement, même si tu te sens bien; les rechutes en santé mentale sont presque toujours dues à des ruptures de traitement.

Pour finir, courage et accroche toi! (pour ton boulot, je trouve ça vraiment honteux d'enfoncer les gens qui ont besoin d'aide...).

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J'ai connu le même problème, sous une forme différente (dépression "masquée"), je suis toujours sous traitement (léger) 6 ans après... belle saloperie, qui tire bien sur l'organisme.

J'adore la fine réflexion de ta psy... Vraiment le truc à ne pas dire... Tu regardes vers l'avenir, et elle te dit d'oublier le passé, c'est moyen-moins !!!

Bon la pêche ne revient pas vite, c'est sûr, l'essentiel est de retrouver le plaisir. C'est avec le plaisir que la forme revient et... la baisse des médocs qui secouent sérieusement l'organisme.

Accroche toi, je ne peux pas te dire mieux, ne cherche pas à brûler les étapes, la pêche viendra ensuite, je dirais que c'est secondaire. En tous cas, tu es sur la bonne pente.

Et à l'occasion, rappelle donc à ta psy que tu fonctionnes au vélo et que c'est humain de s'accrocher à sa passion. Humain, et positif. Pas comme elle...  

 

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"Agacée" ? 😠 Encore une qui doit pas aimer le vélo.

Si encore elle enrobait ça discrètement dans une argumentation, du genre il est contre-productif de trop fatiguer l'organisme ou quelque chose comme ça. Mais comme tu le décris je l'imagine carrément souffler dans un mouvement d'humeur. Très professionnel ça. Si elle ne pratique pas d'activité sportive elle-même elle risque de ne pas avoir la moindre idée de ce que tu traverses. Si encore elle te conseillait d'être patient. Aucun tact. Ce qu'elle a fait c'est cruel et castrateur 🤐 Au moins cette attitude constitue une formidable motivation à prouver le contraire... si le corps et l'esprit veulent bien collaborer. J'ai l'expérience des déprimes lourdes et récurrentes mais pas des traitements médicamenteux donc je ne parle sans savoir.

Il y a peut-être l'équivalent des médecins du sport dans le domaine de la psychiatrie ? Courage et ne te laisse pas démonter. En y allant progressivement et en prenant du plaisir ça devrait être possible. 46 ans c'est encore jeune. 💋 Elle a quel âge cette Cruella ? Parfois ils sont trop jeunes ces psy, il n'ont que le bagage théorique sans aucune expérience de la vie 😛

 

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"Il y a peut-être l'équivalent des médecins du sport dans le domaine de la psychiatrie ?"

 

Effectivement, ca existe. Il y a un centre de ce genre par chez moi à Bordeaux, le CAPS :

http://www.chu-bordeaux.fr/chub/professionnel-sante/autres-centres/centre-d-accompagnement-et-de-prevention-pour-les-sportifs-caps/

 

Il en existe peut-être ailleurs.

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J'oubliais de préciser que je suis toujours en traitement, même s'il a été diminuer ces derniers mois.

de plus depuis ma maladie, j'ai peur dans les descentes des cols ; avant je faisais les descentes prudemment mais à 40/50 km/h quand même et la saison passée je descendais plutôt à 25/30. Toutefois cette saison j'ai progressé aussi dans ce domaine et je parviens à faire les descentes à 30/35 voir parfois 38 sur certains secteurs ; ça varie suivant les descentes.

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Pour mon traitement, j'avais également préféré un homme (psychiatre, pas psychologue, ca n'a rien en commun, et le psychologue ne peut pas prescrire de traitement), car ils ont tendance a etre plus factuels, et a moins verser dans la commisération et le pathos. Au final, on a pas forcément besoin de quelqu'un qui souffre de vous voir souffrir, mais de quelqu'un d'assez solide pour vous indiquer comment se reprendre.

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Absolument d'accord avec toi Cédric ! Psychiâtre est un mot qui fait peur, mais on ne soigne pas une dépression sur un divan !

Un psy comme celle citée plus haut, j'en ai vu un lorsque la vraie nature de la maladie a commencé à se faire voir. Il m'a écouté, et m'a lâché froidement : "ça vous avance à quoi de faire du vélo ? Vous montez dessus, vous roulez et tout ça pour finir par revenir à votre point de départ". 

Je préfère ne jamais recroiser ce mec, je n'ai pas de mot pour qualifier la nature de la couche qu'il trimbale. Ce n'est pourtant pas le vocabulaire qui me manque...

 

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Je ne suis pas trop pour séparer les patients en sportifs et non sportifs, il existe tant d'autres critères pour créer artificiellement des groupes...

D'accord par contre sur le fait qu'on sort des stéréotypes, et c'est ça qui gêne le psy : hors-normes, alors que lui est bien enconcé dans la sienne et incapable d'en sortir. Dans le cas cité, incapable simplement d'écouter le discours qu'on lui tient, incapable d'estimer la souffrance de celui qui lui expose, qui sort sans doute des schémas qu'on lui a enseigné en fac. Le problème sera le même avec un musicien déprimé qui vient de perdre l'usage d'un membre ou d'un sens... "faites autre chose...", traduit en clair "tu me fais ch... "...

Petite remarque au passage, n'importe qui peut s'établir psychologue avec sa license de psy en justifiant avoir suivi une psychanalyse. Si-si, c'est sérieux !!! Et on condamne les gourous des sectes ???

Je ne fais confiance qu'au médecin, non analyste, sportif lui-même..... et qui fonctionne au bon sens. Sérieux, solide. Il sait qu'après un bon WE vélo, la semaine qui suit a plus de chances d'être bonne... 

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Bon je commence par la fin : pour une révélation tu repasseras ! J'en ai déjà parlé, même si c'est très peu.

Les causes sont inconnues, et si je les connaissais, je les garderais pour moi.😄

Bref. Pour ce qui est du jugement du psy, je crois que tu n'as pas bien compris le contexte. Pourquoi parles-tu de "voie vouée à l'échec" ? Tes problèmes de genoux, OK, il y a un obstacle physique, on te conseille de faire autre chose, très bien. Si on t'avait préconisé de persévérer, ça aurait été une grosse connerie, de toute évidence.

Mais ça n'a rien à voir avec le contexte particulier d'une dépression, même "masquée" comme je l'ai connue. Et surtout, personne n'a à te démontrer que ta passion est une grosse connerie qui te fait tourner en rond. Ce qui est vrai pour toute activité, quelle qu'elle soit. Que tu roules, nages, courres, ou n'importe quoi d'autre, même non physique, quand tu as fini tu remballes et tu passes à autre chose.

Ce genre de remarque (celle du psy) fait partie d'un arsenal de formules toutes faites, censées devoir faire réfléchir mais qui sont de la pure daube, complètement gratuites. Dans le même registre, je peux t'en pondre douze en 3 minutes sur simple demande, c'est du niveau école primaire. 

La formation de psy, il y a de tout : entre psychologue et psychanalyste d'une part, psychiatres d'autre part, ce n'est pas le même monde. Un psychiatre est un médecin spécialiste, lui seul est apte à poser un diagnostic et prescrire un traitement, indispensable pour soigner une dépression.

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C'était une caricature : "vous ne pouvez plus jouer de musique, faites de la plomberie..." situe le niveau de finesse dans l'approche qui se désintéresse totalement de la souffrance.

Dans ton cas, tu vois un médecin qui examine ton genou, le déclare inapte et te conseille une autre activité. Rien à redire !

Dans l'autre cas, un problème analogue déclenche une dépression que le psy évacue d'un revers de manche en décrétant "faites de la plomberie". Ca, on peut le trouver tout seul. Mais c'est hors sujet. La musique étant la passion du patient (voire son métier), il doit aider à trouver des adjuvents pour garder le contact avec celle-ci. Vois le cas par exemple de Frédéric Lodéon qui ne peut plus jouer de violoncelle et s'est reconverti dans la vulgarisation musicale à la radio, avec bonheur.

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Bonjour à tous,

tout en étant diminué physiquement je reprends plaisir à rouler au fil des mois et je n'ai pas du tout l'intention de m'orienter vers une autre activité physique ; avant je faisais aussi de la course à pied, je courais le semi-marathon ; j'ai aussi beaucoup perdu dans ce sport mais ça ne me dérange pas vraiment car je préfère le vélo. Je pratique aussi d'autres sports moins physiques et ça ne me pose pas de problème. En tout cas je n'arrêterais jamais le vélo, j'aime trop ça, même si je ne retrouve pas mon niveau d'avant.

Cordialement

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Sacré Riri, j'ai beau te connaitre, tu arrives toujours à m'épater. si si !!

On croit toujours avoir vu le pire en matière de provoc et de mauvaise foi, et tu fais sans cesse des progrès. C'est tout bonnement phénoménal !!

Les autres je ne sais pas mais moi je suis bon public et j'en redemande...

(Je ne parle pas bien sur de tes problèmes physiques. )

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Tu n'y es pas. Je faisais du VTT depuis longtemps et de la route depuis peu : reprendre le vélo a été un objectif majeur, mais je ne pouvais plus en faire.

Pour faire simple, une dépression masquée s'attaque au physique, c'est extrèmement difficile à diagnostiquer. J'ai vu plusieurs toubibs et passé tous les examens possibles pour savoir - sans succès - pourquoi je souffrais des jambes. Décharges électriques dans l'une, crampes insoutenables dans l'autre, marcher 300m pour aller chercher le pain était à la limite de mes forces, j'ai été arrêté 10 semaines. Ca a été effectivement... gênant.

Toutes les raisons sont bonnes pour pédaler, y compris celles que tu donnes, et je n'imagine pas un instant arrêter de le faire sauf contraint et forcé. C'est le meilleur anti-stress que je connaisse, c'est entre autres pour ça que je sors par (presque) tous les temps.

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