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EDT 2019


Invité

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Vu la presse locale,

Cela semble plié pour l'edt. D'autant que depuis 4 ans, elle se déroule la Ou il y concentration des etapes. Il est possible que la reponse à la question sur les Pyrénées n'ait pas été suffisamment concluante pour attirer. Ou c'était simplement un joke de la part d'Aso

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Édition papier du dauphiné d'hier :

Bonne lecture !

"La présentation officielle du 106e Tour de France aura lieu dans trois semaines à Paris (le jeudi 25 octobre au Palais des Congrès), mais les rumeurs bruissent de toutes parts.
Après deux jours passés en Savoie cet été, entre Albertville et la Rosière via le Beaufortain, puis de BourgSaint Maurice à l ’Alpe
d’Huez en passant par la Maurienne, on aurait pu craindre que le département soit oublié, comme en 2014, ou simplement traversé. Mais il n’en sera rien. Bien au contraire.
À croire que le travail de longue haleine, auprès des diverses courses d’envergure internationale comme le Critérium
du Dauphiné, le Tour de l’avenir, le Tour de Savoie MontBlanc, réalisé par quelques collectivités locales en ArvanVillards,
Haute Tarentaise et plus récemment Coeur de Tarentaise, porte ses fruits. Dans un Tour qui célébrera à la fois le 50e anniversaire de la première victoire d’Eddy Merckx (Grand départ de Bruxelles le 6 juillet 2019) et le centenaire du
maillot jaune (en 1919 à Grenoble), la Savoie aura sa place, toute sa place.
Un départ à Albertville pour la quatrième fois en sept ans
Et même une place de choix, puisque les Pyrénées seront parcourues en premier l’an prochain, et que la décision finale se fera donc dans les Alpes, sans doute abordées par les HautesAlpes, juste avant un rapatriement vers Paris et l’arrivée finale sur les
Champs Elysées, le dimanche 28 juillet.
À en juger par les réservations hôtelières dans le bassin albertvillois, l’ultime étape de montagne aura lieu la veille de l’arrivée finale, comme aiment le faire la Vuelta et le Giro, le Tour alternant, le dernier samedi, un contrelamontre et une étape de montagne (Modane / l ’Alpe d’Huez en 2015, Megève/ Morzine en 2016).
2019 marquera donc le retour d’une grosse étape de montagne, avec un départ d’Albertville. Le quatrième en sept ans pour la cité olympique, après 2012 (arrivée à La Toussuire et victoire de Pierre Rolland), 2016 (succès de Romain Bardet à SaintGervais)
et 2018 (victoire de Geraint Thomas à La Rosière).
Et l’arrivée ne sera pas située bien loin, en Tarentaise,avec un côté original à défaut d’être inédit.
En effet, il semblerait que la candidature de la vallée des Belleville, dont la capacité de lits est un atout de poids, effective
depuis des années, aurait enfin reçu une oreille attentive du côté d’Amaury sport organisation, après une ultime entrevue, cet été. « Nous avons rencontré Christian Prudhomme [directeur du Tour, NDLR], lors du passage du Tour cet été », ne
cache pas Marc Hudry, directeur de la Sogevab.
Mais soumis à la confidentialité, dans les Belleville comme à Albertville, aucun élu ou technicien ne confirme et tous renvoient à la décision officielle du 25 octobre.
Une possible arrivée à Val Thorens
Mais, après une ultime répétition avec une arrivée du Tour de Savoie MontBlanc aux Menuires en juin dernier, il semblerait bien que le Tour vise plus haut. Selon les informations du Dauphiné Libéré, l’arrivée serait fixée à Val Thorens, plus haute station
d’Europe.
Entre Albertville et Val Thorens, le peloton ne devrait pas se priver d’un petit tour dans le Beaufortain, avec le Cormet de Roselend (sans doute par le col du Pré, qui a tant plu et fait tant de dégâts en juillet dernier, plutôt que par Bisanne), avant de redescendre la Tarentaise, et de tester la montée des Frasses de Moûtiers à Montagny.
Une montée inédite sur la route du Tour, mais que le Dauphiné, le Tour de l’Avenir et le Tour de SavoieMontBlanc ont déjà expérimenté, avec succès, lors d’étapes spectaculaires. Puis les prétendants au maillot jaune final pourront se mesurer sur la
vallée des Belleville, montée “colombienne”, unique en son genre en France, éprouvante de par sa longueur (36 km). Pour déboucher, après 156 km, à 2 340 m d’altitude.
Réponse le 25 octobre.
JeanFrançois CASANOVA
Entre Albertville et Val Thorens, le Beaufortain et le Cormet de Roselend seront encore au programme du peloton de la Grande boucle, en juillet prochain, pour la dernière étape de montagne du 106e Tour de France.
Photo archives Le DL/Thierry GUILLOT SAVOIE |
En 2019, le département devrait accueillir une nouvelle fois le Tour de France. Verdict le 25 octobre.
La dernière étape de montagne entre Albertville et Val Thorens
Les Belleville, un profil de 36 km irrégulier et singulier
En matière d’arrivée d’étape en haute altitude, le Tour de France a déjà fait mieux, avec le Galibier (2 645 m) en 2011, l’Izoard (2 361 m) en 2017, ou presque, à Tignes (2 068 m) en 2007 ou au Tourmalet (2 115 m) en 2010. En attendant le vieux fantasme d’une arrivée au sommet de l’Iseran ?
Peu de cols en France permettent de s’élever aussi haut que Val Thorens et ses 2 340 m d’altitude.
En Savoie, il n’y a que le Galibier et l’Iseran. Ce sont d’ailleurs l’altitude, le dénivelé (1 861 m de dénivelé) et
la longueur (36 km d’ascension par paliers) qui rendent la montée vers Val Thorens différente des autres, et difficile.
Plus que le pourcentage (5,2 % de moyenne, pour un maximum à 9,1 %). Un profil comparable au col de la Croix de Fer
(2 067 m d’altitude), redouté par les coureurs pour sa longueur et son irrégularité. Ce profil qui avait valu à cette montée singulière d’être classée en hors catégorie en 1994, lors du précédent et seul passage du Tour, tout au sommet de la vallée des
Belleville (Les Menuires avaient accueilli une arrivée d’étape en 1979).
Une première arrivée à “Val Tho” en 1994
Le 20 juillet 1994, la 17e étape , sur les 149 km entre Bourg d ’Oisans et l’Alpe d’Huez, s’était révélée propice aux grimpeurs,
avec la victoire du Colombien Nelson Rodriguez, devant Ugrumov et Marco Pantani qui scellait là son premier podium au général, aux dépens de Luc Leblanc et du regretté Armand De Las Cuevas.
Et il avait fallu toute la clémence du jury pour repêcher un gruppetto arrivé hors délai au sommet. Pas sûr qu’à la veille d’en découdre sur les Champs Elysées, les meilleurs grimpeurs soient enchantés d’aller découvrir la plus haute station d’Europe.
J.F.C.
Après avoir joué la carte du trail en été, Val Thorens va frapper un grand coup en matière de communication estivale, notamment auprès des amoureux de la petite reine. Avec l’assurance d’une certaine affluence.
Après seulement un passage en 2018, le Tour de France devrait s’arrêter deux jours en Maurienne, si l’on en croit les réservations dans les hôtels. Aujourd’hui, il est impossible de trouver une chambre dans les hôtels de la vallée, sur un secteur allant de SaintMichel à SaintJeandeMaurienne en passant par Valloire pour la soirée du jeudi 25 juillet.
Un passage annulé en 2015
Un triangle qui laisse penser que la station au pied du Galibier, Valloire, aura l’honneur d’accueillir une arrivée d’étape.
La première depuis 1972.
Ce serait un joli cadeau de la part de la société du Tour de France. En 2015, la commune mauriennaise avait vu le passage
de la Grande boucle chez elle annulé en raison de l’effondrement du tunnel du Chambon dans les HautesAlpes.
Plus bas dans la vallée, SaintMicheldeMaurienne est, pour le moment, candidate à l’accueil d’une arrivée du Critérium du Dauphiné en 2019. Une épreuve qui est, traditionnellement, l’antichambre du Tour de France.
On imagine que l‘entrée de la commune dans les villes étapes de la Grande boucle sera pour plus tard.
La Toussuire, qui a déjà accueilli trois fois des arrivées d’étapes, n’est pas candidate pour 2019. En revanche, plus
bas, SaintJeandeMaurienne est une habituée avec deux arrivées et trois départs d’étapes depuis 2006. Elle va sans doute ajouter un départ à son histoire cycliste, le vendredi 26 juillet. Là aussi, les hôtels de la ville et des alentours sont pleins la veille. Autre indice : le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, était à SaintJeandeMaurienne en juin dernier pour, officiellement, étudier le parcours de l’édition 2018. Un déplacement en terre mauriennaise qu’il aura sans doute rentabilisé
en imaginant, aux côtés de l’adjoint à l’événementiel Philippe Georges, un nouveau site de départ pour 2019.
Agnès BRIANÇONMARJOLLET
Selon nos informations, le Tour de France devrait emprunter le col du Galibier dans le sens inverse de 2017.
Le 25 juillet, l’étape se terminerait à Valloire. Photo archives Le DL
Les amateurs aussi ?
Outre le Tour de France, ce pourrait bien être aussi l’autre bonne nouvelle pour le tourisme estival savoyard qui sera annoncée le 25 octobre. En effet, l’étape entre Albertville et Val Thorens pourrait bien servir de cadre à l’Étape du tour réservée aux amateurs, quelques jours avant le passage des professionnels.
Sa configuration (une ville d’arrivée pas trop éloignée de celle du départ), son kilométrage et son profil la prédestine
à un tel événement, que la HauteSavoie a accueilli deux fois ces trois dernières années.
Dans le département, les dernières étapes du Tour amateur ont laissé de bons souvenirs au monde économique
: Modane/L’Alpe d’Huez en 2011, Albertville/ La Toussuire en 2012 et SaintJeandeMaur ienne/La Toussuire en 2015.
Avec 15 000 inscrits l’an dernier (plus de 13 000 au départ) et des concurrents venant du monde entier et souvent en famille, ce serait l’assurance d’un mois de juillet réussi pour le tourisme tarin et albertvillois.

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