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Le GIRO se profile


Michaël BERTHELOT

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Sauf que les gens qui pensent que les bidons des coureurs restent dans la nature n'ont jamais mis les pieds sur course cycliste pro, c'est pas possible, j'en ai une petite collection, et il y a de sacrés spécialistes en la matière.

J'avais été etonné sur le Tour de Bretagne 2-3 ans en arrière où un monsieur d'une quarantaine d'année me jalousait car j'avais récupéré un bidon des Astana espoirs qui n'était a priori pas le même que les pros...

A Plouay, tous les ans, les fossés sont ratissés, certains oeuvrant même en équipe...

Tout ça pour dire que les téléspectateurs n'ont pas à s'en faire, on est pas prêt de voir autant de bidons que de sacs Mc Do dans nos fossés ou bordures de routes.

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"Trop corser la dernière semaine n'est pas forcément propice aux prises de risques"

 

Pas nécessairement, il y a 3 étapes de montagne consécutives, mais si on regarde bien la première arrivée à Prato Nevoso n'est pas très dure, les favoris devraient se réserver pour le lendemain

Par contre l'étape 19 peut créer de la bagarre, le Col de Finestre est à 75 km de l'arrivée, on n'y gagnera pas le Giro mais on peut l'y perdre, avec ensuite la montée roulante vers Sestrière où des gars qui s'entendent et ont éventuellement des équipiers peuvent creuser un gros écart avec des favoris qui auraient été lâchés. Et derrière il y aura encore la montée du Jafferau qui est très dure

Et sur l'étape 20, il y a deux cols bien costauds, Tsecore et Saint Pantaléon. Ceux qui ont du temps à prendre ne pourront pas attendre la montée vers Cervinia qui est trop roulante, donc ça pourrait bagarrer de loin

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