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Que faire quand on est grillé...


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Bonjour,

Je me présente, Eric, je suis vers Lyon... Je suis le papa d'un coureur de bon niveau, un junior 2, à qui il arrive une drôle de mésaventure...


Il est à bon niveau. Très bon même, puisqu'il a disputé quelques UCI cette saison.

Mais il y a un problème : il a chuté il y a 2 semaines. Et depuis sa chute, il est métamorphosé : en clair, il était à l'avant dans ces courses. Maintenant, il lutte pour terminer dans les délais. Du jour au lendemain, après la chute, où il est tombé sur la tête.

Mais le médecin a dit qu'il pouvait reprendre immédiatement, aucun trauma crânien. Il n'a eu qu'un seul jour de repos forcé. Alors je ne sais plus quoi penser : est-ce qu'il est grillé, et la chute au même moment est un curieux hasard, ou est-ce qu'il y a vraiment lieu de penser que la chute peut provoquer cela ?

Avez-vous des idées ? Et s'il était grillé, quel serait le meilleur remède ? Je ne suis pas son entraîneur, juste son père, mais j'aimerais bien m'informer tout de même de ce qui devrait suivre...


Je vous remercie d'avance pour vos réponse et vous souhaite un bon dimanche.
Eric.

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bonjour.c est peut etre simplement de la peur et de l angoisse.je cours a un petit niveau tres loin de celui de votre fils.j ai fait une violente chute l annee derniere.meme apres guerison de quelques sequelles physiques, mes premieres courses de reprise on ete tres difficile.impossible de me placer de frotter, jetais tetanise, peur.j etait tres contracte donc inefficace.apres quelques courses c est passe .c est peut etre une explication .ou alors il etait grille avant la chute cs qui peut expliquer justement sa chute.votre fils a surement la reponse.bon courage a lui

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Bonjour,


Merci beaucoup pour vos réponses !

J'ai oublié de préciser : la chute était sur la piste. Une erreur d'un concurrent qui lui est "redescendu" dessus lors d'un relais.

Il voulait absolument remonter le plus vite possible sur le vélo. Et sur la piste, il est remonté, et tout se passe vraiment bien. Mais sur la route, c'est du jour au lendemain une autre histoire. Et il était dans une période de repos, donc je doute qu'il soit grillé.

Peut-être une appréhension effectivement. Je n'ai pas honte à le dire car ce n'est pas moi qui fait ses plans, mais il est actuellement dans une UCI... Et ça se passe pas très bien à vrai dire... Je vais lui conseiller du repos, il est censé enchaîner la semaine prochaine avec une nouvelle sur 4 jours.

Mais étant le papa, j'essaie le moins possible de me mêler de son sport niveau entraînement. C'est toujours délicat.

Espérons que ce soit que l'appréhension. Mais s'il est grillé, y a t'il des signes qui ne trompes pas ? Prise/pertes de poids ? Pulses au repos ? Saute d'humeur, ou autres ?

En tout cas merci encore pour vos lumières !
Eric.

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Bonjour,


Merci pour vos réponses. J'ai parlé avec lui. Aucun de ses signes. Son entraîneur confirme. Il parait que suite à un violent choc à la tête, on peut avoir quelques semaines une fatigabilité musculaire plus grande, nettement plus grande. Selon son entraîneur, il faut pas qu'il arrête, mais c'est avec le temps que cela reviendra petit à petit...

On verra. En tout cas, merci encore !

Eric.

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Bonjour,

 

Non non, vous vous trompez. En fait, quand le médecin dit que c'est bon, l'entraîneur dit que c'est bon, et mon gamin dit qu'il veut y aller, moi je peux bien avoir envie de lui dire de se reposer, mais honnêtement je ne suis ni médecin ni entraîneur et j'en ai pas les compétences. Mais j'aimerais bien qu'il se repose (sauf que ça se base sur rien de concret en ce qui me concerne...)

Par contre... Celui qui dès qu'il est à la maison, déprime parce que les résultats sont plus là, parce que depuis cette chute ça va plus comme avant, parce qu'il est en train de gâcher sa 2e année junior qui est la plus importante, et diverses choses de ce style encore, et bien c'est mon fils aussi, qui pleure vers moi...

Alors moi, je veux juste savoir quoi lui dire pour lui remonter le moral. Donc je veux être le plus sûr possible, malgré l'avis de son entraîneur, qu'il n'est pas grillé, qu'il va s'en remettre assez vite, pour que je puisse lui dire : "Ne t'inquiète pas ça va passer assez vite" sans me tromper largement si possible... D'où les questions.

Après, j'essaie d’interférer le moins possible entre lui et l'entraineur ou le médecin... Mais avoir quelques notions ça me rassurerait.

Voilà tout.
Eric.

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Bonjour,

Il est clair que le problème n'est pas physique, mais mental. Une chute peut plus ou moins nous secouer. Mais surtout, à son âge, il peut se rendre compte que les conséquences peuvent être graves. C'est une période de flottement, que l'on a tous connu après une chute plus ou moins sévère. C'est à lui que revient la décision, il ne veut peut être pas vous décevoir (voir se confier à vous en tant que père), peut être une tierce personne lui permettrait d'exprimer ses craintes etc....

Laissez le faire comme ce qu'il a envie, c'est lui qui est sur le vélo, c'est lui qui doit sentir les choses. Et sans vous juger, ne lui mettez la pression, c'est mon conseil.

Bon courage à tous les deux,

Sportivement,

Christophe

 

 

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Bonjour,


Merci à vous pour vos réponses.

Je partage à 100% l'avis de Benoit. Même si lors de la chute, il n'y pouvait rien, et je ne pense pas qu'elle était évitable (je l'ai vue), surtout qu'il était pas en train de lâcher mentalement, il menait largement dans une addition de points.

Après la chute il a voulu repartir de suite, je l'en ai empêché.

Pour le reste, effectivement... Je ne suis pas un "Papa-entraîneur". Je n'y connais rien, mais j'essaie. Je me rends bien compte que l'investissement est énorme. Et que parfois il semble à bout... Déjà avant sa chute.

Mais si j'ose dire quelque chose, il me dit "Papa, tu n'y connais rien." Et comme c'est effectivement le cas, je préfère ne rien dire. Mais là, de voir entraîneur et médecin qui lui disent de continuer comme si de rien était, alors qu'à la fin de chaque course il est au bord des larmes de voir où il en est, et bien je trouve cela honteux.

A la lecture de vos messages, je devrais effectivement aller m'en mêler et dire stop, et tant pis s'il m'en veut. Qu'il ait au moins une semaine de réflexion, sans vélo, avant de décider...

Je ne lui mets aucune pression mais je suis un peu triste pour lui. Parce que j'ai déjà relativisé avec lui la perte de toute l'année précédente suite à une fracture du fémur en décembre 2010, au ski...

Mais c'est certain que je ne lui mets pas de pression, contrairement à ce que mes messages peuvent laisser sous entendre. Je cherchais à me renseigner sur la suite pour le rassurer.

Peut-être qu'un psy du sport serait utile, effectivement. Le problème n'est pas de reprendre au plus vite, mais que dans la tête il aille mieux. Puisque ce ne peut pas être une conséquence physique, d'après vos réponse.

En tout cas, j'ai appris beaucoup de choses grâce à vous. Merci !

Eric.

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Bonjour,


Merci pour votre message qui me fait très plaisir.

Il s'est accordé quelques jours de repos, j'ai un peu poussé pour ça... Et on a fait quelques investigations, scanner, etc... et on a bien avancé.

La conclusion du médecin (pas la mienne) était que le problème était bien physique et non mental, car sinon la diminution de perf' en contre-la-montre, et surtout en labo n'aurait pas été contactée. Il n'a forcément pas peur d'aller frotter... sur un ergocycle !

Mais au départ, on a eu le même raisonnement. Il a 2 RDV chez un psy du sport (comme quoi j'écoute les conseils) et même maintenant qu'on sait que c'est physique, il ira quand même, des fois qu'il reste un petit quelque chose, et ça ne peut pas faire de mal.

Pour les soucis physique... Il a été décelé un désordre neurologique au niveau du système nerveux central. C'est sans gravité, mais ça a déréglé temporairement son système locomoteur. Ce qui fait que même s'il voulait appuyer, il peut pas.

Le tout est maintenant de continuer à s'entraîner sans mettre trop de fatigue, pour récupérer rapidement quand même. Le problème doit être résolu après 3-4 semaines...

Voilà. Donc, c'est encourageant... Il va bien, surtout il a compris ce qui arrive, et l'a accepté donc il n'est plus déprimé comme avant.

Merci encore, et bonne journée.

Eric.

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Alors par des questionnaires, des tests de réactivité à la lumière, et des actions répétitives qui ne pouvaient en l’occurrence pas être effectuée à chaque fois pareil, d'où le déséquilibre...

Le symptôme c'est une grande inconstance justement. Tout d'un coup une perte de force. Ou sur le vélo, un type qui doit tenir 300W en labo, qui les tient sans le moindre souci, puis tout un coup il peut plus parce que c'est trop pénible, et 2 minutes plus tard ça lui pose à nouveau plus de problème...

Mais autrement, sans effort physique, je crois qu'il ne se rendrait compte de rien du tout...

Cordialement,
Eric.

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