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"Forcenés" Philippe Bordas


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"En janvier 2008, il publie Forcenés chez Fayard. Ancien chroniqueur de la rubrique cyclisme du quotidien sportif L'Équipe (1984-1989), il rend un vibrant hommage aux grands coureurs cyclistes du XXe siècle, non sans égratigner au passage le fonctionnement du cyclisme actuel. L'ouvrage contient un chapitre autobiographique nommé « Le Baron noir » (page 164 à 168). C'est un surnom gagné autour de l'anneau cycliste de l'hippodrome de Longchamp qu'il a adopté jusqu'à en faire sa signature. Pour la critique du journal Libération « Forcenés est le plus beau livre funèbre écrit sur le cyclisme. »"

Je suis en train de lire ce bouquin. Bien que d'un style un peu ampoulé c'est magnifique. Je viens de lire le chapitre consacré à Anquetil et j'y ai appris des choses. J'ai aussi terminé le chapitre consacré à Pierre Chany. Splendide.

Effectivement un livre "funèbre" sur un cyclisme qui est mort et qui était "mon" cyclisme.

Publié chez Fayard ... c'est dire ... si ça n'est pas fait je vous en conseille la lecture !

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Oui je l’ai lu quand il est sorti mais tu me donnes envie de le relire. J’ai gardé le souvenir d’un souffle puissant qui enveloppe ce sport merveilleux qu’était le cyclisme. Je ne trouve pas le style de Philippe Bordas ampoulé, il écrit comme écrivaient les journalistes de Miroir Sprint, avec surement un excès d’emphase, mais c’est la contrepartie de leur enthousiasme qui était sincère et non obséquieux.

Les portraits sans nom de quelques personnages sont parfaits et c’est un plaisir de deviner qui est Mange-*** ou l’Huissier Gris. Ne cherche pas trop qui est le Baron Noir, c’est le seul que Bordas ait totalement inventé. Ce qui est drôle, c’est que plein de lecteurs ont dit l’avoir croisé dans la vallée de Chevreuse.

Vraiment un bouquin à recommander sans réserves, ne serait-ce que pour la photo de couverture avec Van Steenbergen frigorifié dans son pardessus de 1948 sur le vélodrome de Roubaix.

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Je retire bien volontiers "style ampoulé". C'est une insulte à cet auteur et au plaisir qu'il me donne.

Il y a des passages qui m'émeuvent !

Je cite juste ici le très court passage où il évoque l'anecdote "Coppi" suivante.

Coppi offre un réfrigérateur à sa mère. Quelque temps plus tard, enrichi, il revient avec une belle voiture. Sa mère avait mis des chemises à l'intérieur du réfrigérateur pensant qu'il s'agissait d'une ... armoire !!!

Ce cyclisme là ... d'épopée ... du véritable peuple ... est mort.

C'est le sens du bouquin de Philippe Bordas. 

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"Soyons de notre temps" et montons un moteur électrique sur nos vélos, c'est ça que tu veux dire ? 😆

Non ? Alors un peu de nuance. Nostalgie n'est pas un gros mot et l'on a parfaitement le droit d'admirer ceux qui ont fait "ce cyclisme là", sans pour autant tomber dans le sempiternel "c'était mieux autrefois". Surtout quand cet autrefois est si bien raconté, comme sait le faire Philippe Bordas.

 

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bravo c  est super de partager des infos comme celles là  au fait il y a aussi une emission pas mal du tout à reecouter en peplay :ça commence par de la musique ..patience .......ensuite guimard repond à tes tas de questions sur le cyclisme 

Je me souviens de Jacques Anquetil - France Culture
https://www.franceculture.fr › Émissions › Répliques
21 juil. 2012 - Je me souviens de Jacques Anquetil en replay sur France Culture. Retrouvez l'émission en réécoute gratuite et abonnez-vous au podcast !
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