Aller au contenu

Préparation ascension Ventoux


Messages recommandés

Bonsoir Christophe,

 

Grosso modo sur le terrain ton seuil coïncide avec une sensation d'essoufflement assez marquée, les cuisses qui font un peu mal… En conservant cette sensation, tu règles ta vitesse de façon à ce que ta FC se stabilise à peu près sur 5 à 8 mn… Pour ce genre d'exercice la cadence de pédalage se situe entre 90 et 100… Donc quand tu veux ensuite faire ton fractionné tu te cales sans réfléchir sur la vitesse que tu as repéré lors de ton échauffement et qui correspond à l'intensité d'effort que tu veux travailler. Comme ça tu es certain d'effectuer ton exercice avec une intensité identique d'un bout à l'autre. Ça c'est plutôt sur le plat… A condition qu'il n'y ait pas trop de variation de terrain et de changement de direction. Sinon tu fais des allers-retours sur une portion de route que tu as "étalonnée".

 

Tu commences sur de courtes durées, que tu augmentes ensuite au fil du temps. Par exemple pour prendre tes repères tu peux faire un petit bloc de 3 fois 3mn d'effort / 3mn de recup). Tu laisses passer 10 mn tranquille et tu recommences une autre fois ce bloc. Au final la partie travail représente ici 18 mn d'un effort constant qu'il te serait difficile d'aligner d'une traite. C'est l'intérêt du fractionné qui permet de bosser à forte intensité sans générer trop de fatigue…

 

A partir de là tu augmentes à ton gré les durées et les répétitions… Mais il ne faut pas vouloir en faire de trop. Une séance qui cumule 30 mn d'effort c'est à mon avis très largement suffisant… Tu passes à une étape plus difficile que si tu es à l'aise avec la précédente… 

A terme tu pourras essayer de faire des durées longues et peu ou pas de répétitions (genre 2 fois 10mn, ou 1 fois 20 mn…)…

 

En côte, vu la vitesse, la résistance à l'air ne joue pas tellement, c'est généralement plus simple. Si la pente est régulière, tu as juste à caler ta vitesse pour le type d'intensité dont tu as besoin. 

 

N'oublie pas que de se reposer c'est aussi de l'entraînement…

 

A+/GR

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour christophe,

Vivant a quelques encablures du ventoux,il faut se dire que cette montee se merite ,le but il me semble c est le plaisir,le plaisir et enfin le pl........Pour ma part je fais comme le disent mes condisciple beaucoup de bosses avant le ventoux,les premiers km jusqu'a st esteve c est coooool puie on tourne sur la gauche et apres on se demande quand ça s'arrete(10 km aux environs de 10 pour cent).Au chalet reynard on se dit ça y est on est bientot arrive et là on s'emflamme et on se consumme en vol les 2 derniers km sont trés trés durs.

Si je peux me permettre, entraine toi pour le mieux reste humble devant ces beaux paysages et surtout vas y doux cette montée n est pas commune elle se mérite.Ne te donne pas de chrono car pour moi a chaque fois que j ai envoye du lourd,je l ai paye cash

Ma meilleur montée je l'aie faite il y à 5 ans 1h39' 1m77 pour 77 kg  39ans a ce moment là et je m'étais entrainé qu'en montagne(originaire hautes alpes).Depuis c est la galere je frole l'heure 50.

amicalement

max

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'après les infos, Christophe à une PMA à 305 watts. S'il tient à 75% de sa PMA ( c'est déjà très bien), alors il est à 230 watts au seuil.

PUISSANCE TOTALE (watts)       231
Rapport Puissance/Poids(W/kg)       2.96
Estimation VO2 (ml/min/kg)       40.3
VAM (m/h)       852

Pour son poids de 78 kg + 11 kilo ( vélo, bidons, équipements) il devrait grimper le Ventoux par Bédoin 22.7 km 7.1% de pente moyenne à 12 km/ de moyenne. Soit 1h 53 '

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et bien on n'est pas très loin ni de mon objectif, ni de l'estimation que j'avais faite en me basant sur mes vitesses d'ascension en côte (pondérée bien sûr pour tenir compte de la durée de l'effort et de la chaleur).

Donc au final, ces différentes approches convergent et rendent crédibles les résultats annoncés.

Alors après, pour répondre à la réaction un peu épidermique de Didier et Claude, a-t-on besoin de tous ces calculs et ces prévisions ? Je réponds pour moi : je pars dans un projet où bcp de choses me sont inconnues car je n'ai aucune expérience d'ascension de cols. Je sillonne ma région de long en large en essayant d'en découdre avec tout ce qui grimpe, mais ça ne va pas bien loin à côté d'un col. Comme plusieurs l'ont fait observé dans ce topic, aligner les kms dans ces conditions, ça ne peut pas constituer une préparation sérieuse. D'où la nécessité pour moi d'approcher la préparation différemment, d'apprendre à tenir au seuil ou juste en dessous sur plusieurs kms en développant la puissance adéquat pour obtenir un temps correct, celui que je me suis fixé. Et partant de là, on entre dans la logique des chiffres et des prévisions. Il faut connaître son seuil, sa puissance au seuil, sa vitesse de progression au seuil selon les côtes, le couple braquet/cadence pour être à l'aise à cette vitesse, etc. Après on peut toujours y aller avec son vélo et son (absence de?) bon feeling, et soit exploser en route par manque d'anticipation, soit monter un triple de VTT et une cassette de 30 voir 32, et mouliner pendant 2h30 à 60rpm pour être sûr d'arriver en haut. Mais quel est l'intérêt ? Sportif ? certainement pas. Tourisme ? y'a bien mieux. Un défi ? plutôt pas. Non franchement, je n'en vois pas. Autant y aller à pied. Et donc en conclusion de ces réflexions, je défends mon approche par les chiffres et la prévision et donc ceux qui m'y aident, en particulier Navi.

Lorsque j'aurai 30 ans de vélo, des centaines de kms de dénivelé dans les jambes et que je serai passé dans tous les grands cols, c'est certain que je n'aurai plus besoin de cet "encadrement" par les chiffres. Comme vous 2 certainement. Tout ceci reste amical, bien sûr !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ce n est pas épidermique mais un constat lié a l expérience.Tu verras que la théorie est une chose et la pratique une autre.Tu peut faire une approche theorique si tes données etaient acquises dans des ascensions.Hors ce n est pas le cas et monter 15 fois une cote de 1 km ne remplacera pas un col de 15 km.Les sensations sont totalement differentes.Le materiel aujourd hui te permet de savoir ce que tu fais avec plus de precision,mais il ne te fera pas pedaler.,et tu verras qu en haut du ventoux tu vas découvrir la montagne et ses charmes et ses difficultées que tu ne peut rentrer dans une approche theorique.D ailleurs les spécialistes s'opposent sans cesse y compris sur les watts,car le corps humain est fait de sensations qui ne sont pas quantifiables(heureusement d ailleurs)et c est ce qui fait la beauté du sport,sinon on connaitrait le classement déja au départ de l'épreuve.LE cardio ma appris qu en groupe et quand on bagarre un peu j arrive presque a 100% de ma frequence cardiaque maxi;et je suis persuadé que c est le cas de ceux qui aujourd hui sont en compet(moi j ai passé l age)et a ce niveau toutes les theories te considerent dans le rouge et te demandent donc de ne pas y rester;hors le corps humain peut s adapter et certains y passent beaucoup de temps en competition

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui je suis d'accord que l'approche par les chiffres ou la prévision a ses limites. Comme je le disais, ça me sert à encadrer ma préparation, avec les moyens que me donne ma région, et vérifier que je suis dans un temps théorique correct. L'expérience me fournira des repères plus proches de la réalité, mais pour l'instant, je ne l'ai pas ... alors dans cette attente, je me repli sur la théorie, en connaissance de ses limites.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peut-être Laurent n'avez-vous pas lu tout le post ? En fait, mon vrai sujet de préoccupation, c'était de trouver des conseils de préparation pour améliorer ma condition physique et mes performances en vue de préparer cette ascension difficile. Je les ai eus (merci à Gérard, Claude, Guillaume et qqs autres pardonnez moi je n'ai pas en tête tous les prénoms). A présent, j'ai un plan d'entraînement, commencé dés aujourd'hui, du temps pour le mettre en oeuvre et je pense que ce travail portera ses fruits. Et comme vous le faite observer, ce travail se fait bien en poussant sur les pédales : ce matin, j'étais à la besogne sur une côte de 6% 2km faite plusieurs fois en fractionné 6'+6' au seuil. Je recommencerai la semaine prochaine, à la même vitesse, puis un peu plus, etc.

Le reste de la discussion sur les estimations de temps, puissance et autre, ce sont juste quelques échanges de point de vue secondaires, ce n'est pas le fond de la question. Ne croyez par qu'on se rince la cervelle avec ça ni même qu'on y passe du temps (évaluer un temps/vitesse d'ascension à partir d'une puissance ou l'inverse, ça prend 30sec, plusieurs pages sur le net proposent des formulaires de calcul).

Pour répondre à votre dernière question, mon objectif est ambitieux certainement, mais précoce non puisque je me donne le temps de la préparation. Sans fanfaronner, je vous donne rendez-vous sur ce forum avant le 15 septembre, je l'aurai fait, et d'une manière dont je n'aurai pas à rougir !

Je ne vous souhaite que du bonheur avec l'Alpe d'Huez et aussi dans votre préparation. J'espère avoir la chance de pouvoir m'y frotter un jour également.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 


Je me souviens, je m'étais mis au vélo de route depuis peu. Je descendais dans le sud, mon vélo dans le coffre de la voiture. Mon itinéraire passait près du Ventoux. Je décidais de faire une pose dans une chambre d'hôte à proximité et de faire l'ascension le lendemain matin. Pas rassuré par l'aventure, je partais à la tombée de la nuit dans ma petite auto faire le repérage de la montée. C'était raide. Ma vieille 315 BMW ramait en seconde… Ce n'était pas rassurant. J'eus du mal à m'endormir et je me réveillais tôt…


 


A 8h00 je me garais à Bédouin. Après une dizaine de minutes à m'échauffer les jambes à la sortie du patelin, je lui tournais le dos pour de bon et je m'élançais vers les pentes terribles aperçues la veille dans les phares de ma voiture.


 


Au virage de St Estève j'ai prié (beaucoup de sportifs se convertissent à la religion dans ces moments là). Mais je suis aussi resté pragmatique… Reprenons, normalement au seuil j'ai une Fréquence cardiaque qui tourne autour de 170… Bon, alors je vais me prendre une petite marge de 10… Non plutôt 15 pulsations… Oui c'est bien… La respiration ça va… Le braquet souple, mais sans que ça mouline trop… Oh comme la forêt est jolie par ici… Tiens un groupe de cyclistes qui me doublent. Ils m'encouragent. Ils ont l'air bien… Moi aussi, même si je vais nettement moi vite. Finalement c'était pas mal ce petit repérage de la veille… Je connais un peu la route. Tiens je double un cycliste… Je respire bien, j'ai pas mal aux pattes. C'est très agréable. J'ai l'impression que je pourrai rouler encore longtemps comme ça. Du coup j'accélère… Mais je suis rapidement calmé. Le cardio me confirme que je suis gravement dans le rouge. C'est vrai que la pente avoisine les 9 ou 10%. Je reprends le rythme qui m'a bien convenu jusque là et je poursuis heureux mon ascension. A l'esprit les images d'une étape du tour de France avec Richard Virenque dans une échappée solitaire sur les pentes de ce Ventoux me galvanisent et me poussent vers le sommet… Il doit encore flotter ici quelques relents de substances mystérieuses…


 


Et puis au détour d'un virage, du ciel, de la lumière, le Chalet-Reynard… Franchement je n'ai pas vu le temps passé. Il fait beau soleil, il n'y a pas de vent. Bon l'échauffement est terminé, maintenant je vais rouler. Et là c'est une sensation vraiment extraordinaire. Pendant ces derniers kilomètres l'impression d'être facile (tout est relatif bien sûr), je double plein de cyclistes qui ont présumés de leurs forces. Je suis au bas de la tour, un dernier virage, un petit coup de cul et voilà la borne: Mt Ventoux 1900 m.


 


Le groupe de cyclistes qui m'avaient encouragé un peu plus tôt est là en train de casser la croûte. On se salue. Un gars me demande si je peux le photographier devant la borne. Il me photographie à son tour. Il m'enverra la photo m'assure-t-il. Je la mettrai sur mon blog…


 


Je rejoins Bédouin en passant par Malaucène… C'était une belle ballade. Le Ventoux c'est fastoche…


 


A+/GR

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un peu a la manière du récit de Gérard, voici une journée mémorable pour moi aussi. En 2010, je faisais du vélo depuis deux années et je n'avais jamais fait un seul col.

J'arrivais a faire du dénivelé mais jamais beaucoup plus de 1200 mètres mis a part les fois ou je multipliais la même bosse.

Ma première sortie dans les Pyrénées a l'été 2010, voila ce que j'ai fais. Le vélo, ce n'est pas que les jambes, c'est aussi dans la tête !!!

http://hountarrouya.over-blog.com/article-les-grands-noms-de-la-grande-boucle-aspin-hourquette-et-peyresourde-58182919.html

Comme quoi, tout est possible ou presque 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'avais déjà lu ce récit, Michel, avec les belles photos qui l'accompagnent, car je me suis baladé aussi sur ton blog. Ce sont bien ces moments-là que l'on recherche quand on envisage ainsi le vélo, en "promeneur sportif" pour reprendre la juste définition de Gérard. Même avec 9 mois de vélo seulement, et quelques autres expériences de vie tout de même, j'affirme avec toi que le vélo, c'est aussi, et même avant-tout (sans jeu de mots...), dans la tête. Les intentions, la motivation, la volonté, le goût de l'effort, le surpassement (qui déjoue bien nos fameux chiffres prévisionnels) ça part bien de la tête tout ça, ça passe ensuite par les jambes et la respiration pour le geste technique, mais au final, ça revient d'où c'est parti, en satisfaction, parfois en déception, en souvenirs, en émotions, en construction personnelle pour certains. C'est le coeur du sujet, pour moi aussi.

J'ai vu un signe énoooorme dans ton récit Gérard, moi aussi, j'ai une vieille BM, inusable et toujours en service ... Allez, c'est dit, je partirai avec cet été, tant pis si ça râle derrière pour le manque de place !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonjour christophe, j'ai survolé le sujet. Ce que je peux te dire c'est que tu as largement le niveau pour monter le Ventoux, si tu t'es fixé un temps, c'est que tu es prêt à te faire "mal" et vu ton entrainement le chrono que tu annonces est largement envisageable, le Ventoux n'est pas si difficile quand on est entrainé, ce qui est ton cas même si ça ne fait que 9 mois. Ton braquet me semble adapté, la seule chose c'est de savoir rester tranquille si tu vois quelqu'un te doubler, tu restes concentré et tu y arriveras plus facilement que tu ne le crois, régales toi bien et gardes ta rigueur!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir à tous suite à mon message en date du 16/05/2012  voici le récit de ma montee du Ventoux  par Bedoin avec deux amis  .Nous sommes arrivés  a  Collonzelle vers 16 h 00  apres 650 km de route  et tout juste apres notre arrivée  nous sommes sur nos vélos pour une petite promenade de 45 km pour faire la connaissance  de loin  du geant de provence . L ascension  est prévue pour demain . Le soir  apres avoir pris un repas à fort teneur en glucides  et  une bonne heure de   rigolade entre nous je  m endords d un seul coup. Le matin  reveil à 7 h 00 pour un petit dej.  a base de pates et " gateausport" et en route pour Bedoin avec  une meteo degueulasse " forte pluie et vent " mais bon le moral est bon et à notre arrivée à  bedoin  toujours de la pluie et du vent.Apres un moment d hésitation   nous voila en route pour 22km de montée sous la pluie et le vent et il est 11 h 35 du matin .Trés vite aprés 6 km de montée en 34/ 23 je passe au chose sérieuse en 34/29 à la hauteur du  virage mythique et la un mur  sur 9 km  avec ces fameuses pentes de 9/10% environ et sans répit et mes amis qui partagent ma montée m encouragent  avec des mots du style  je cite" pense aux gateaux que tu vas manger  pense a tes collégues qui  se foutaient de toi  lorsque tu as dis que tu voulais monter le Ventoux pense à ta famille ect  ect....." Bref  de vrais amis ou de vrais  sherpas de la montagne, et apres une heure  et  cinquante de montée  je me retrouve au chalet Reynard et toujours sous la pluie et la  le contraste pour  vouloir toucher le cigare de l observatoire et  aprés les pourcentages de 9/10%  les pourcentages aprés le Chalet Reynard me paraissent faciles mais  à 2 km du sacre les pourcentages augmentent pour  afficher 10% environ  mais que c est raide surtout que j ai des crampes aux muscles mais mes sherpas m encouragent pour vaincre le  ventoux et soudain je me rends compte que je suis à 600m de l arrivée  alors dans un dernier effort dans le dernier virage aux forts pourcentages je donne tout ce  qu il me reste d energie pour arracher ma victoire le tout en 2 h 40 minutes" oui je sais le temps de ma montée est médiocre mais quel défit ".Bref  aprés quelques  photos malgrés le froid la descente par bédoin  et retour à Collonzelle et apres une bonne douche nous voila de nouveau sur nos vélos pour faire encore 45 km avec quelques bosses bref 90 km de velo.Voila j espére que pour nous petits amateurs vous  avoir fait envie de vaincre le mont chauve avec autant  de plaisir et si c etait à refaire je suis partant A  +++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...