Yoann Offrédo

[Jean marc FOURNIER]

c'est vrai,j'ai toujours en mémoire l'étape de l'Alpes d'Huez du tour 2011 où  Voeckler perd son maillot jaune conquis par Cadel Evans..  Ses pauvres équipiers doivent encore bien s'en souvenir,devant la caméra qui le filmait,il nous avait fait une jolie crise de nerf en saisissant son bidon et en le jetant de toute ses forces sur la route pour montrer son mécontentement envers ses équipiers .. ce jour là,il était déchaîné ..

[Sébastien FONTANIERE]

Evans c'est dans le CLM qui l'a pris, et c'est Andy qui l'a pris a l'Alpe

Bon sinon met toi dans la peau de Thomas, c'est compréhensible 

[Sébastien FONTANIERE]

Le truc c'est que dans le Giro ou a la Vuelta, les équipes sont moins solide...Le problème du tour c'est les équipes comme la sky

[Jean marc FOURNIER]

c'est vrai que ce n'était pas évident pour lui,il savait qu'il était en train de perdre le maillot jaune, mais je trouve que ce jour là,il en a fait un peu trop..  un leader peut s'énerver,je ne dis pas le contraire,mais comme il l'a fait devant la caméra lors de cette étape,c'était exagéré ..   d'ailleurs depuis 1966,je regarde les tours à la télé et jamais je n'avais vu un maillot s'énerver comme cela en direct devant la caméra ..     

[Olivier THYM]

La différence tient surtout à la géographie de la France et de l'Italie. Sur le Giro, on pourrait pratiquement trouver sur chaque étape une ou deux petites difficultés pour corser le parcours et mettre à mal les sprinters et leurs stratégies, les organisateurs ne s'en privent pas d'ailleurs

Hier l'étape s'est faite en Dordogne, pour l'avoir parcouru en long en large et en travers je peux te dire qu'il y a quelques belles montées susceptibles de faire la sélection, seulement les organisateurs ont préféré privilégier les sprinters, alors on a zappé les montées et on a fait que les vallées...

[Guillaume LEROYER]

Oui, je connais, j'ai aussi été un peu déçu par l'étape en Dordogne (autour de Sarlat notamment il y a de quoi faire)

Après il y a aussi la question financière, ASO est une entreprise qui va souvent au + offrant, et Bergerac a peut-être fait une offre + intéressante que d'autres villes-arrivée potentielles

[Simon RANO]

La FDJ était programmée pour courir avec Démare donc il fallait un maximum de sprints massifs pour lui donner une chance d'en gagner au moins un, sur le papier il devait y avoir aussi Bouhanni en forme et Coquard

Je vois pas d'autre explication à cela. Il n'y a pas eu grand chose pour les punchers (l'étape de Sagan), c'est pas fou les baroudeurs non plus (celle de Vendredi)

[Simon RANO]

Aujourd'hui c'est pas pire les premières semaines du Giro du temps de la Saeco ou les sprints en diagonal d'Adboujaparov 😃

[Olivier THYM]

Sprinters = suceurs de roues...je remets une 'tite pièce 😆

[Philippe LABADENS]

+10, vivement stephane Bern aux commentaires 😢

[Velo101.com]

Tout à fait juste. La tactique des équipes ne varie pas du tout. On a fait des robots avec les oreillettes, on a des robots!

[Jean ROULEUR]

Je voudrais connaitre la raison pour laquelle Movistar roule pour ramener le peloton sur les echappes ?

IIl n'y a jamais un Movistar dans les echappes.

C'est tout benef pour la Quick.

[Serge DELESALLE]

Supprimez les z'oreillettes et les clones cyclistes redeviendront des competiteurs champions cyclistes ......Offredo sur sa justifiée gueulante s'est offert un Palmarès mediatique unique et c'est tant mieux ......en fait la mondialisation du cyclisme est a l'egale de la réelle mondialisation du travail ce sont les moins payés qui bossent le plus ...les Wanty Gobert a l'avant tous les jours quasi pareil pour les Fortunéo 

l'époque n'a plus rien d'epique 

[Jean GUY]

Non, les contre ça existe, mais encore faudrait-il que le parcours s'y prête. Pour le reste, la vitesse de base du peloton sur le plat est entre 50 et 55 km/h. Et ça va crescendo plus on s'approche de la ligne. Sortir seul en contre, c'est comme si tu sautais d'un train en marche.

La différence avec les courses régionales, c'est que même un contre ne provoque pas de réactions, et donc ça ne fiche pas le bazar. Les trains restent en place, et continuent à faire rouleau compresseur. Cela décourage tout initiative.

[Jean ROULEUR]

La Movistar n'a cas mettre un coureur dans une echappe et pourra de ce fait ne pas rouler.

Regarde Contador, il se debrouille encore de chuter aujourd'hui.

Pas de chance ?

 

[Jean GUY]

La Movistar roulera toujours en fin d'étape, non pas pour revenir sur les échappées, mais pour maintenir Quintana en tête de peloton pour éviter les chutes et les cassures.

[Maurice AUTOBUS]

Tu leur mets les mêmes routes que dans les courses régionales. Ca devrait corriger le tir. Equipes de 5 ou 6 maximum, pas d'oreillettes, des routes de 2 m de large avec du bitume pourri ou tu mets 30 mn à remonter le paquet. Les voitures de DS tellement à la traîne qu'une crevaison ne pourra se dépanner qu'avec un équipier, s'il y en a un...

Là je te garantis des rebondissements, du spectacle.

Les équipes détesteraient ça. Déjà en DN, ils hurlent à la loterie quand on leur met 20 bornes de chemins blanc.

Mais ça redonnerait de la vigueur à la course. Qu'est ce qui était passionnant autrefois ? Le fait qu'un mec pouvait perdre 15 minutes un jour et en prendre 20 le lendemain. Là, il y aurait de la place pour les alliances de circonstance, les coups de Trafalgar, les petites trahisons, les équipiers qui peuvent devenir leaders de circonstance...

Ils devraient s'inspirer de ce que font les américains, notamment dans la course automobile, comme en Nascar. Quand ça devient chiant parce qu'un mec domine une course, ils inventent un incident, passent quelque tours sous drapeau jaune pour permettre aux poursuivants de revenir et tout est relancé. Et si ça ne suffit pas, ils sont capables de changer le règlement en cours de saison pour redonner de la compétitivité aux écuries dominées.

[Bernard MARTINAND]

pour sortir du peloton il faut la permission du Ds, et tout le monde connait la position de chacun, donc, le cyclisme moderne y perd beaucoup en instinct, c'est vrai qu'il faut pédaler mais ils deviennent quand même des robots

[Eric HENNUY]

Il est certains que les étapes sur des nationales ou départementales bien larges et rectilignes cela avantage le peloton et que toutes les échappées sont vouées à l'échec. Il y a moyen de faire des parcours naturels sélectifs sans recourir à des dénivelés de grimpeurs. Des routes comme au Tour des Flandres par exemple. Bon je ne dis pas qu'il faudrait des routes comme cela dans toute l'étape, mais à certains moments, oui.

[Laurent dominique LOVITO]

Bonjour,

je viens de voir son intervention en replay.

C'est vrai qu'il parle bien, il pose bien le débat.

D'une manière générale, on en peut que se féliciter de la qualité des interventions des coureurs cyclistes. Ils sont toujours pertinents et professionnels. C'est mon avis.