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Entraînement entre 2 courses TRES rapprochées ?


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Bonjour,

 

J'ai couru mardi 8 mai dernier (100 km) et je cours de nouveau dimanche après-midi (110 km) qui vient, ce qui fait seulement 4 jours d'intervalle entre les 2 compétitions.

Je n'ai rien fait mercredi, mais hier soir je suis sorti 2h20 - 70 km (sortie facile en souplesse) et je constate cependant que je n'ai pas bien récupéré. Pas de jus, jambes coupées, souffle court.

J'avais prévu dans mon plan de l'endurance intermittente sur 80 km aujourd'hui, séance provenant du livre de P. Mallet :

20' échauffement +  (4 x [5' VMA en 20-20 + 5' récup. + 5' 90 % VMA en 30-20 + 5' récup.] puis 15' à allure course).

Je ne pense pas faire cette sortie car j'imagine que je vais me cramer pour dimanche. 

Que conseillez-vous entre 2 courses si rapprochées ? Une course chaque week-end c'est gérable mais là 4 jours ça fait short entre les deux. D'autant plus que je me suis beaucoup impliqué mardi dernier.

Par aileurs, j'ai constaté une réelle progression en appliquant dernièrement l'entraînement proposé par Mallet dans son livre mais je trouve néanmoins que l'entraînement devient difficile la semaine entre les compétitions, en période de préparation d'objectif.

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Oui voilà, je me disais qu'en même temps 4 jours c'est peu entre 2 courses mais je tenais à caser une sollicitation entre les deux. J'ai pour habitude de faire 2h d'endurance intermittente 48 h avant le jour J.

Dans son bouquin, Mallet case au moins 3 ou 4 sorties entre les courses du dimanche : Force/vélocité 1h30 le mardi, Seuil/PMA 2h30 le mercredi et EI 2h30 le vendredi. Euh... ça ne fait pas un peu trop tout ça, quand on veut arriver frais le dimanche ?

Dans ce cas, il ne faut plus s'entraîner en période de compétitions ?? C'est la première année que je fais les courses de fédérations; entre les cyclosportives c'était différent il y avait suffisamment de temps pour bien gérer récup. et entraînement. 

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Je pense que tu aurais mieux fait de faire une séance courte (1h30) à 70% avec des sprints (8 ou 10) de 30'' toutes les 3' hier soir, et un petit déblocage samedi. 1h30 aussi, avec 5' en montée progressive, et 5 sprints courts de 10''.

2 courses en 5 jours, c'est suffisant au niveau sollicitations, la sortie du jeudi servant uniquement à favoriser le stockage du glycogène pour dimanche.

Quand on court souvent, comme dit Joachim, récupérer est plus important.

L'entrainement sollicitant de milieu de semaine sert lorsqu'il y a 1 course par WE, encadré par 1 récup' active le lundi, éventuellement une sortie en endurance le jeudi et le déblocage du samedi (par exemple).

Pour programmer un microcycle d'entrainement construit et efficace, il faut compter 10 jours entre les courses.

 

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J'avais initialement prévu la séance que tu préconises sur 2h, mais je n'ai pas trouvé la force de faire les sprints. Donc je me suis contenté de rouler tranquillement, sans forcer.

Mon habitude n'est pas d'effectuer un déblocage la veille, ceci dit je vais suivre ces conseils. 

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A toi de voir. Si tu es bien sans déblocage la veille, pourquoi changer?

Mais si tu n'as jamais testé, ça vaut peut-être le coup d'essayer, au moins pour voir.

On est tous différents. Certains ont "besoin" de beaucoup rouler pour se sentir en forme. c'est souvent psychologique.

Une fois que la préparation d'avant saison/début de saison a été menée à terme correctement, la suite, c'est de la gestion de la forme.

On peut aussi programmer des cycles spécifiques de temps en temps pour faire progresser certaines qualités, mais en allégeant les épreuves lors de ces périodes.

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En lisant vos différentes réponses, je suis tout de même très étonné que vous favorisiez tant que ça la récupération.

Selon moi, si vous voulez progresser, ou même vous maintenir à un certain niveau, il faut travailler. Mal aux pattes 48h après une course? Bah c'est passager... On peut éventuellement adapter l'intensité en fonction de l'engagement en course, mais faire deux fois 1h de récup entre deux courses espacées de 4j, ça me parait très très léger...

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Je serais tout de même curieux de connaître la proportion de lecteurs du forum qui font des nocturnes en semaine. Et justement pour ceux qui ont un vrai travail et une vraie vie de famille à côté comme tu dis, faire des nocturnes est largement plus compliqué que de simplement s'entraîner.

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"Aller courir n'est pas tellement compliqué quand on veut on peut"

 

Tu parles d'un Comité privilégié (le tien), où il y a peut être des courses en semaine à foison dans toutes les catégories. Mais crois moi qu'ailleurs en France, pour trouver une nocturne, il faut se taper soit des bornes, soit des heures dans les bouchons. Et qu'à ce compte-là, mieux vaut s'entraîner correctement en partant de chez soi que de participer à une course au déroulement et au résultat aléatoire, surtout si c'est pour accumuler de la fatigue.

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Dans l'idéal, je lui aurais conseillé une sortie de 2 h le jeudi, en endurance de base, comme il l'a fait, mais en tenant compte de son niveau de base, c'est-à-dire en sachant que 48h après une course, il a déjà du mal à récupérer. Puis, une séance de 1h30/2h le lendemain, avec de l'intensité courte. Et enfin une très courte balade le samedi (facultative). 

Le mieux aurait été de consacrer la sortie de récup le mercredi, de faire repos le jeudi, afin d'arriver frais pour les intensités du vendredi.

Car finalement, le pire, c'est de douter, et de devoir changer les plans au dernier moment. Mais de toute façon, quoi qu'il en soit, un plan d'entraînement ne s'envisage pas sur 4 jours mais est bien sûr plus global.

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bonsoir dans ma region en ce moment c est 2 courses par semaine,avec les jours feriers.et des nocturnes.donc pour moi c est recupe obligatoire.petite sortie cool.c est pas en ce moment de faire de l intensite ou du fond ca doit deja etre fait pendant l hiver,sinon tu arrive grille aux courses et plus de jus .en plus avec le boulot la recuperation est primordial.sinon apres c est l explosion le morale dans les chausettes.et les syndromes et la lassitude arrive a l ete.la semaine dernierre j ai fait l erreur de pas assez recuperrer et je l ai paye samedi plus de jus.

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Eh bien ça me semble tout simplement être une erreur. De mon point de vue, il ne sert à rien de faire des nocturnes quand on a comme tu le dis une vie professionnelle et familiale bien remplie. D'un part on y ajoute de la fatigue, et d'autre part ces compétitions un peu particulières compromettent la progression.

Quand je me permettais de faire des nocturnes (il y a longtemps), j'avais le temps de faire une petite sortie le matin, et le lendemain je ne me levais pas à 6h. Aujourd'hui, pour concilier vélo et vie pro, je trouve bien plus profitable d'aller rouler plutôt que de courir. D'une part j'y laisse moins de jus (nerveusement surtout) et d'autre part je peux contrôler exactement ce que je fais sur le vélo en dehors des compétitions dominicales.

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je suis tout a fait d accord avec joachim.je prefere participe a des courses que de faire de l entrainement .plus de plaisir de motivation .en course on fait plus d effort car motivation et ambiance de la course .en plus en course plus de motivation pour se depasser et pousser plus loin ses limites.avec une bonne recup je me sens moins fatigue moralement et physiquement en participant aux courses quand accumulant les entrainements.l adrelanine et le plaisir de la course permet de pas se lasser et d etre frais mentalement.le plus gros de l entrainement se fait l hiver avec la motivation des courses en mars.apres rien ne nuit si on a un trou de 15 jours sans course pour faire un peu fractionne ou d intensite.en plus les nocturnes c est sympa circuit ferme en ville des spectateurs et generalemt c est des efforts d une heure donc on recupere vite.et ca te fait travailler le fractionne plus qu a l entrainement.

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Bonsoir à tous,

J'ai lu toutes vos réponses.

Juste pour dire ce que j'ai fait, pour essayer de gérer au mieux :

Vendredi après-midi : meilleures sensations mais pas au point de faire trop d'intensités, donc sortie aux sensations 1h35 avec 5' de 20-20 à la PMA, une côté montée à bloc (1 min) et quelques accélérations à l'envie, 15' allure course à I3 pour finir.

Samedi après-midi : sortie de déblocage léger et reconnaissance du parcours, 1h26 avec 2 efforts en côte de 3' au seuil anaérobie.

Dimanche après-midi : course 110 km , 2h47, ça roulait vite mais ça va, j'avais des sensations acceptables, j'ai terminé dans le peloton.

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