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Paris-Roubaix 2017


Frédéric LARBAUD

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Allez... juste une colle pour s'occuper et se faire plaisir: qu'est-ce qui fait, selon vous, que Roubaix soit décidément la plus belle course du monde? la seule où soit tous -ou en grande partie...- capables de rester collés à la télé pendant 5 heures alors qu'il fait résolument un temps à aller rouler dehors? que même pas on imagine de répondre au téléphone alors qu'il reste 100 km avant l'arrivée? En gros, qu'est-ce qui fait que tous les ans, on attende ce jour comme un rendez-vous quasi mystique?

Ca n'a pas raté cette année encore:  devant la télé à midi, tout excitée à Troiville, je ne parle même pas de l'entrée dans la trouée d'Arenberg et de celle dans le vélodrome... totalement inexplicable aux béotiens du vélo.

Pour en revenir à la course: gros numéro de VA; dommage que Boonen se soit trouvé coincé par l'attaque de Stybar... l'an dernier, j'étais désespérée quand Cancellara a chuté; cette année, dépitée quand j'ai vu Bonnen à 45 secondes de la tête. Nostalgie, quand tu nous tiens...

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Pareil pour moi, scotché devant la télé (à partir de 11h00 même 😉), alors que je suis complètement à l'opposé d'un flandrien et que j'adore la montagne

J'ai été personnellement triste aussi pour Boonen, mais aussi pour Sagan qui a fait une course offensive et qui a crevé deux fois après des attaques, la deuxième au plus mauvais moment, quand la course se jouait

En 2016 c'était son année, en 2017 ça ne tourne pas dans le bon sens, c'est le sport ...

Pour Van Avermaet, je ne suis pas un grand fan, ne me demandez pas pourquoi, je n'ai même pas d'explication (peut-être parce qu'il me fait louper mes pronostics 😳), mais lui aussi a eu sa part de malchance à une époque, et je reconnais que sa victoire est amplement méritée

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Les réponses ne peuvent qu'être individuelles. Pour ma part je mettrais en avant l'affectif qui touche toutes les flandriennes. C'est mon pays et ce sont les routes que j'ai fréquentées. Roubaix du côté de Templeuve, Gruson ... etc ... surtout enfant et jeune adolescent ... où mes copains et moi disputions maints Paris-Roubaix. Pour la (vraie) Flandre, pays que j'aime, ça serait plutôt du côté des Monts de Flandres où j'ai parcouru des milliers de km mais aussi parce que mes ancêtres côté maternel sont de là ... et endroit où j'ai passé bien des vacances enfant ... dès mes 1 mois ! J'ai été nourri à la Flandre de Madame Merckx, Acou, dont l'origine de sa famille et celle de ma famille sont géographiquement proches. Monde un peu rude et assez incompréhensible dont, pourtant, je n'ai rien hérité au moins psychologiquement.

La transition est là : Roubaix, comme toutes les flandriennes, sont des courses rudes. Je les trouve fascinantes tant elles sont sélectives bien que très plates -même le Ronde quoique les buttes pavées-.

Ceci est donc ma contribution. Toute personnelle.

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La plus belle course du monde ?

Parce que le terrain vient ajouter autant de sélection que de suspense. Ce qui n'est pas vrai en montagne, ou la course est assez linéaire. Ni même sur le Tour des Flandres, ou il faut quand même passer les bosses. 

C'est aussi parce qu'il n'y a pas de course d'équipe réellement possible. En fait, le pavé est la solution à l'ennui sur les courses pros. Le fautif, ce n'est pas l'oreillette, c'est le bitume lisse. Tu peux avoir ton oreillette, s'il n'y a plus personne au bout du fil, il faut rouler toi même... ou t'enterrer avec les autres. 

Aujourd'hui, le cyclisme pro est a un tel degré d'organisation que les gars ne savent plus quoi faire s'ils n'ont pas trois ou quatre équipiers avec eux. Paris-Roubaix laisse la place à l'intelligence individuelle, à la force brute, à la forme du jour, à l'inspiration et même au hasard.

Bon j'arrête, j'adore cette course...

 

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C'est exactement ce que je me disais: une incertitude totale, encore plus marquée que dans les Flandres, et une course où tout peut arriver n'importe quand.

Pour synthétiser: Roubaix, c'est toujours pareil (tracé peu évolutif, des passages obligés qu'on attend comme des rites), mais à chaque fois différent, et jamais comme prévu. L'aléatoire dans la permanence, en somme.

Tout comme toi: j'adore...

 

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Si tu veux mais le vainqueur c'est quand même celui qui a le meilleur résultat, donc c'est le meilleur ! Mais tout ça c'est presque de la philosophie ... on pourrait en discuter indéfiniment notamment avec quelqu'un qui comprend ... qui déjà ... un Américain vainqueur 7 fois !

Sur Roubaix je peux te donner de mémoire les vainqueurs et les dates depuis ... l'après guerre ... pas le deuxième !

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Bah, on s'en fout des palmarès. Tout ça c'est du jetable. Le meilleur du jour, c'était probablement Daniel Oss, que la plupart des articles ne citent même plus ce soir.

Et il y a des dizaines de milliers de courses, dans l'histoire du cyclisme, ou le meilleur n'a pas gagné. En tout cas le meilleur, si on l'entend comme "le plus fort", celui qui aurait mérité de gagner. C'est ça qui est cool. 

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C'est vrai qu'il a *un petit peu* abusé 😆

A un moment je me disais "bon là c'est un peu gros quand même, il va passer..." Et non !

Belle victoire de GVA, méritée, mais il y avait un paquet d'hommes en forme aujourd'hui : Stybar, Sagan, Boonen, Oss, Naesen, Moscon, entre autres. Mais Paris-Roubaix est impitoyable, et c'est ça qui la rend si unique et si irremplaçable. Comme Guillaume, j'ai regardé en intégralité, et le nombre de "si" qu'on peut émettre au terme de la course est juste impressionnant. En particulier au moment où GVA fait la jonction avec Oss complètement cuit bien avant le Carrefour de l'Arbre : si derrière le coéquipier de Sagan (Sieberg je crois) qui était en train de tracter tout le monde et de reprendre du temps ne crève pas, il peut ramener le groupe Boonen-Sagan à moins de 20 secondes, et les hommes forts de ce groupe peuvent faire le jump. Si, si, si... et à la fin, c'est quand même un guerrier qui gagne.

Langeveld était tellement heureux (et presque intimidé à côté de GVA avant le podium) que ça faisait plaisir à voir !

Et une petite pensée pour Tom Boonen qui n'est plus cycliste professionnel ce soir.

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