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Quand la lassitude s'installe ...


Adrien FERRY

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Bonsoir,

Après plus de 10 ans de pratique régulière et assidue du vélo, des compétitions, des hauts et des bas comme tout le monde, quelques (courtes) périodes de coupure (vacances, repos annuel ou blessure), j'éprouve aujourd'hui en ce qui concerne le vélo une certaine forme de lassitude, comme un ras le bol, l'envie de passer à autre chose. Je ne sais pas trop pourquoi, mais cela dure depuis quelques temps.

Autant j'ai du plaisir à enfiler mes chaussures et partir courir 3 fois par semaine, du plaisir à aller aux entraînement de force à la salle de fitness et l'envie de progresser, mais de moins en moins à faire du vélo régulièrement. Plus vraiment d'amusement, plus la niaque d'arracher les pédales, quand arrive une côte je la "subis", les voitures qui doublent et conduisent comme des imbéciles me font rappeler mon accident, me stressent et me font râler à chaque sortie, le vent qui souffle en pleine tronche me fatigue et enfin, passer plus d'une heure à laver mon vélo après une sortie sous la pluie me gonfle au plus haut point. Il m'arrive aussi d'avoir envie de jeter le vélo dans le talus 😆

Quand je roule, je vais parfois jusqu'à me demander pourquoi 🙄 

Pourtant, je m'astreins encore à 2-3 sorties hebdomadaires, avec parfois (rarement) un peu d'intensité (bien en deçà de mes capacités car je n'arrive plus à me faire mal) en espérant que l'envie et les sensations reviennent, et pour maintenir un semblant de forme "spécifique" à vélo. Il arrive qu'une sortie me fasse du bien, notamment après le boulot pour prendre l'air, mais globalement l'entraînement vélo est ressenti comme une contrainte. J'ai déjà réduis considérablement le volume hebdomadaire dédié au vélo en passant de 10-15 heures en 2013 à moins de 5 heures. Cet après-midi, j'ai roulé pendant plus de 3 heures mais n'ai pas eu de très bonnes sensations comme espéré.

Quelque chose me retient de clouer pour un temps le vélo au mur (peut-être les beaux jours qui arrivent...).

Avez-vous déjà eu ce ressenti ?

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Tu peux traverser ce passage à vide en remplaçant le vélo  par de la course à pied - comme tu fais- et pourquoi pas faire du VTT, comme çà tu verras moins les bagnoles.

Peut être aussi que tu roules trop seul, en plus c'est encore l'hiver, le manque de luminosité, le froid, l'humidité çà pompe. Si tu roules avec un groupe tu peux retrouver le moral quand le beau temps reviendra.

Le mieux aussi pour éviter ce genre de déprime c'est d'éviter des sorties trop stéréotypées, mêmes routes, même allure,...Il faut de la variété.

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C'est vrai que je roule pas mal seul, et la météo à elle seule n'est pas très motivante en les temps qui courent. Je varie plutôt bien mon entraînement, mais j'ai un peu de difficultés à me faire mal en ce moment à vélo. Il faut dire que je fais pas mal de force en salle pour les cuisses notamment, çà laisse du jus et fatigue les cuisses qui ne sont pas au mieux pour le vélo (bizarrement, pas d'incidence sur la course à pied en revanche). Je vais essayer de réduire d'une séance pour voir.

Je pars 10 jours dans le Grand Nord à la mi-mars, çà devrait permettre de me ressourcer ! 😄

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Rien d'étonnant : en 2008/2009 je faisais 3 heures de vélo/jour la semaine, souvent 5 le samedi, parfois 8 le dimanche (le tout en promenade par exemple le dimanche en allant déjeuner en Hollande avec mon épouse) et minimum une heure de musculation par jour du lundi au vendredi ... sans oublier 2 séances de sauna par semaine.

D'un côté c'était bien ... j'étais "fit" ... de l'autre j'ai terminé par une sciatique terrible probablement due à des erreurs en musculation.

Je crois, pour répondre à la lassitude, que nous ne sommes que des êtres humains et, perso, si j'en ai marre d'un truc je ne fais pas : je ne me force jamais. Ça doit être du plaisir.

 

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Je pense que beaucoup de choses sont possibles en ce domaine si on le veut. Il suffit parfois de se lever tôt. Imaginons que tu sois Parisien ; avec du transport quotidien ; et un travail prenant où il t'est difficile de quitter avant 19 heures ... et retour chez toi à 20 heures.

Tu peux très bien te lever à 5 heures ... un petit café et à 5h30 tu peux partir pour une heure de course à pied. A midi rien ne t'empêche d'aller au fitness. Pour peu que tu aies une piscine proche de ton bureau ... tu dois pouvoir trouver une demi heure pour quelques longueurs.

Il y a des personnes qui fonctionnent de la sorte pendant des années.

Il suffit d'en avoir envie. Et si tu as des horaires plus "normaux" 3 séances de sport par jour peut être une norme.

Par ailleurs il existe des métiers où le sport quotidien peut être quasi obligatoire. Si j'étais chef d'entreprise ... j'instaurerais une prime pour encourager à ça.

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j'ai eu ce problème aussi en novembre décembre et puis ça s'est passé en janvier je me suis remis serieusement javais meme dit que je reprenais pas de licence et comme la motivation est revenue je reprends une licence en pass D1 ma première course c'est dimanche. j'ai meme fait des sorties de 130 kms le dimanche et le samedi en février alors qu'en novembre pas envie du tout donc c'est peut etre passager

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Pour continuer sur ces problèmes de lassitude et de motivation j'ai moi-même un peu de mal avec le vélo, même en promenade. Le temps pourri y est pour beaucoup encore que quelques années auparavant  je savais partir sous une pluie battante.

Je garde mon modeste objectif en vélo mais je crois que je vais me remettre à une musculation soft -il faut d'abord se re muscler !-. On perd beaucoup avec une interruption d'activité, a fortiori sexagénaire.

Je pars faire une séance d'essai dans un club de fitness dans 1/4 d'heure. Soft parce que ça fait 8 ans que je n'en ai plus fait et à 65 ans je n'ai nullement l'objectif de rivaliser avec un champion de culturisme.

On verra ensuite si je poursuis.

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" ...  et à 65 ans je n'ai nullement l'objectif de rivaliser avec un champion de culturisme."

Bien sûr, Bernard, c'est la sagesse-même.

Ceci dit, tu dois voir la question sous un autre angle, si je puis dire : peux-tu avoir l'objectif de rivaliser avec une championne de naturisme ??

L'interrogation est existentielle, tu le saisis bien. Reviens à Kant et au "fondement de la métaphysique des moeurs"  😲

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C'est quoi ce début de polémique pour un simple constat évident ? Hier j'ai fait ma première -nouvelle- séance de musculation. Tout est à reprendre, sauf m'a dit le coach, les gestes, l'utilisation du matériel. C'est comme le vélo : ça ne s'oublie pas.

La fréquentation, vers 16 h 30, était de quelques hommes de mon âge, pas de femmes d'âge mûr. de nombreux jeunes hommes et de nombreuses jeunes femmes, jeunes filles même, 20 ans on va dire. Certaines étaient très enrobées, il y avait 2 ou 3 filles obèses, la majorité très agréable à voir et même pour quelques unes canon de chez canon. Les hommes ... je m'en fiche.

C'est juste un constat ! Une vieille femme n'a plus rien de sexy, même certaines considérées comme "belles vieilles" (comme tente de me faire croire mon épouse) ... ça pendouille de partout, c'est flétri ... c'est juste pas possible esthétiquement. Elles devraient se faire monter des saunas privés !

Quant à moi ... la "gloire" est du passé. Je n'ai aucune prétention sexuelle. Mes regards sont discrets ... mais je préfère être dans un beau paysage qu'entouré de vieilles peaux !

Et, je vais te dire : c'est pareil pour tous les hommes : hier soir je vais au restaurant ... je tombe sur un type que je connais ... 50 ans, capitaine de vaisseau, il était avec une maîtresse ... guère plus de 30 ans et très jolie ... tu vas pas le croire ... je doute qu'il préfère les femmes de son âge. Par contre la fille était d'évidence "amoureuse", éventuellement par intérêt ... mais tout le monde semblait content !

La concurrence existe aussi en ce domaine ... et le "ticket" des femmes, "n'est plus valable" bien avant celui des hommes ... si on voit ça sur un plan physique.

Je rajoute juste une chose (pour rigoler). J'ai pratiqué le sauna en Finlande -où j'ai été initié-. Là tout le monde est complètement nu, hommes et femmes. Ma chance a été que ça se pratique quotidiennement dans le milieu où l'on est ... et j'étais dans un milieu de jeunes. Par contre lors de la chute du mur, un peu après, je me trouve à Prague. L'hôtel avait un spa. A croire que tous les Allemands avaient fait le voyage ! Au sauna, pareil, tout le monde à poil. Je me souviens de très vielles femmes se promenant nues entre le sauna et le bain frais. On est dans un contexte, donc on accepte. Mais franchement ... c'est bien de n'avoir aucun complexe ... mais ça n'a rien d'esthétique !

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