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Plus grand nombre de Tops 10 sans victoire


Guillaume LEROYER

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Un classement amusant, trouvé sur un autre forum

Celui des coureurs ayant terminé le plus grand nombre de fois dans les 10 premiers d'une course (catégorie 1 ou supérieure) cette saison sans en avoir gagné une

Bien entendu, ce classement peut rapidement évoluer, un coureur peut en sortir du jour au lendemain dès qu'il gagne 😉

 

Romain Bardet, Rui Costa : 17

Sergio Henao, Raymond Kreder : 14

Ben Swift, Tony Gallopin : 13

Mauro Finetto : 12

Jesus Herrada : 11

Armindo Fonseca, Dion Smith, Jonas Van Genechten, Domenico Pozzovivo : 10

Niccolo Bonifazio, Sergio Pardilla, Francesco Gavazzi, Francesco Chicchi, Romain Feillu, Moreno Hofland, Matteo Busato : 9

Anthony Delaplace, Alberto Cecchin, Carlos Barbero, David Arroyo, Marco Canola, Anthony Giacoppo, Tiesj Benoot, Garikoitz Bravo, Michael Kolar, Paolo Simion, Jakob Fuglsang : 8

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Ce classement est l'occasion de confirmer deux clichés bien connus :

si t'as pas la caisse et que tu fais que ratonner, tu tapes forcément des accessits : Pas étonnant donc de trouver autant de troisièmes couteaux italiens dans ce classement, et d'y voir triompher Rui 😇

Si t'es français, t'as pas la culture de la gagne : Merci à Bardet, Gallopin et Fonseca de confirmer cet adage et d'afficher fiérement les couleurs de la nation aux premiers rangs de ce classement 😇

😃

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Je perçois une pointe de moquerie à l'endroit de quelques suiveurs du forum dans ces deux remarques 😃

En ce qui me concerne, et au risque d'être accusé de simplisme (voire de cliché) je maintiens que le sieur Rui Costa est fort peu entreprenant (je déteste ce vilain mot qui commence par "rat...") et profite sciemment et avec force calculs (d'aucuns diraient "finauds", mais on est plus proche du renard que du "rat") de l'aspiration de ses adversaires. Et je conviens fort bien aussi qu'il court en WT, qu'il est souvent esseulé faute de disposer d'une forte équipe pour l'entourer, et qu'après tout son métier consiste à ramener des points plutôt qu'à faire le zig en tête de peloton et à réjouir les spectateurs en mal de spectacle que nous sommes.

Mais tout de même, Romain Bardet qui égale son score (et qui, avec Bouhanni, Pinot, Barguil notamment, tous garçons exigeants à l'extrême vis-à-vis d'eux-mêmes et revanchards, est le contre-exemple parfait d'un manque de culture de la gagne parmi les coureurs français) est l'exemple qu'on peut enchaîner les top10 tout en essayant de s'extraire du peloton (lorsqu'on a pas la gastro). A Oman, c'est lui qui tente dans Green Mountain avant de se faire contrer par Nibali, si je ne m'abuse.

Deux clichés donc, pour deux ordres de vérité bien différents, de mon point de vue...

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😃 Bravo pour la tentative de défense du Raton Coureur. Bon, j'admets que tous ces arguments sont valables et je reconnais qu'on trouve trace de Rui dans quelques échappées marquantes sur les grandes courses par étapes du world tour, un fait qui entache sa belle réputation de raton (L'année de son doublé sur le Tour, l'an passé sous la pluie du Dauphinée... Après m'étonnerait pas que ce soit celui qui ait le plus sauté de relais dans ces échappées 😛 ) .

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Selon moi la définition du rat n'est pas celle que tu donnes.

Le rat est celui qui a les capacités et les facilités pour de gagner et qui  exploite le travail des autres à son profit ( l'exemple le plus évident est Valverde)

Rui Costa n'est pas de ceux là, il est certainement un peu plus "limité " et joue avec ses armes pour tenter de gagner.

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On s'est mal compris Guillaume. Je ne cherchais pas à défendre Rui Costa mais bien à dire que, pour moi, cliché ou pas, et en toute bonne analyse (c'est-à-dire en tenant compte du palmarès aussi bien que des circonstances atténuantes : absence d'une équipe solide autour de lui, etc) c'est vraiment un modèle de "raton" (ce vilain mot...)
Ce jugement m'a été reproché sur un autre post mais force est de constater qu'ici au moins le cliché se fonde sur la réalité.

A l'inverse, un mec comme Bardet qui égale son nombre de top10 sur le premier tiers de la saison va à l'encontre d'un second cliché, qui est que les Français n'auraient pas la culture de la gagne.

Après je suis d'accord avec la nuance de David, mais pas sur l'exemple qu'il utilise : Valverde est le modèle du coureur intelligent et régulier, qui sait tirer parti de ses qualités (notamment sa vitesse au sprint) et n'hésite pas à attaquer ou à faire rouler son équipe lorsque les circonstances le conseillent (comme hier).

Rui Costa, il suit, refuse de passer, et quand tout le monde tire bien la gueule, et pas trop loin de l'arrivée si possible, il flingue.

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"ici au moins le cliché se fonde sur la réalité."

Il est de bon ton, Larbaud, de critiker les clichés car ils seraient réducteurs, simplificateurs à l'excès et ne correspondraient que de (très) loin à la réalité.

Et pourtant ... combien de fois, dans des discussions "courantes", on peut constater qu'ils collent plutôt bien à cette fameuse "réalité" ... au fait, lesdits clichés n'ont-ils pas été forgés au fil du temps (voir large, à l'échelle des siècles) par la "sagesse populaire", sur la base (je n'ose pas dire "la foi") d'observations récurrentes de situations précises ?

Invoquer un cliché pour écarter une remarque/observation, c'est de la même veine que de dénoncer un raisonnement ou une discussion ou une comparaison parce qu'il/elle serait "à deux balles" : cela permet de couper court à la discussion de façon péremptoire, sans commencement de preuve.

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