Aller au contenu

Giro 2016


Didier SALEMBIER

Messages recommandés

J'ai lu que Dombrovski avait sauté du groupe de tête, il s'est levé de la selle pour boucher une cassure avant de se rassoir illico et de se garer???? Ca me semble plausible, il a fini au ralenti et termine l'étape à presque un quart d'heure de Valverde.

Pour défendre les Cannondale, je dirais que c'est le mieux qu'il pouvaient faire, rouler au train pour limiter la casse. Uran se prend 5 minutes, et c'est pas avec Formolo et Cardoso qu'ils pouvaient gagner l'étape quand même. Soit ils limitaient les dégats au général pour un top 10, soit ils jouaient la vingtième place de l'étape, je suis coureur le choix est vite fait.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

JE suis d accord avec toi Guillaume pour dire que zakarin a tres bien courru.Sa tactique etant de prendre le plus de temps possible a nibali shavez et consort.Il n y a que les commentateur s et surtout Barthe pour le faire passer pour un rigolo.Ils sont tellement habitue a voir sucer les roues,que ça les choque.Il y avait hier des alliances objectives,d autant que zakarin savait qu il ne pouvait gagner devant Valverde

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En effet, j'ai remarqué qu'il y a les stakhanovistes des épreuves et les stakhanovistes des stages dans le cyclisme, désormais ! Lors des seventies et bien avant, les stages ... c'étaient les épreuves elles-même (les reconnaissances se faisaient lors de la compétition ou pas du tout, ce qui n'était finalement pas plus mal) ! C'est un autre cyclisme, lequel est le plus efficace ? J'aurai tendance à penser que rien ne remplace la compétition mais cette maxime taillée pour les sportifs semblerait obsolète vu le nombre de stagistes ! 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En effet, une réussite flagrante ..... Mais combien de déchet ? Peut-être n'est-ce pas dû essentiellement au stage ? En effet, la classe du bonhomme peut très bien apparaître tardivement à 28 piges par exemple, comme Froome, par exemple. Maintenant, un stage pour préparer spécifiquement un objectif semble effectivement cohérent mais j'ai la sensation que certains sont plus souvent en stage qu'en course !  😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Contrairement à certains ici, je pense quand même qu'avec l'amélioration régulière des connaissances en physiologie, ce qui se fait aujourd'hui est globalement plus efficace que ce qui se faisait il y a 10, 20, 30, 40 ans

Maintenant (et heureusement), le sport n'est pas totalement une science exacte, il peut y avoir de nombreux facteurs qui interfèrent dans la préparation, et on peut se planter pour pas grand chose, quelques détails négligés ou pépins imprévus

Peut-être que les coureurs qui utilisent une préparation plus "traditionnelle", en courant plus, ont moins de risques de se planter complètement mais aussi moins de chances d'être au top le jour J ou le mois M

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sache que d’éminents psychologues, les « sixties » en ont connu au moins un ! Le « Grand Fusil », pour ne pas le nommer, un lendemain de repos …. " ... Et, une nouvelle fois, le leader des St Raphaël s'est vautré lamentablement dans la dégustation d'un méchoui offert gracieusement par Radio Andorre au grand dam d'un Raphaël Geminiani qui avait préconisé, lui, un entraînement foncier susceptible d'effacer les efforts consentis depuis le départ de Rennes. L'invétéré apôtre d'Epicure se retrouvera, bientôt, devant un dilemme insolvable. Dès le début d'étape celui-ci se matérialisa sous la forme d'une coalition de féroces prédateurs. Jamais ô grand jamais, ils n'allaient relâcher leur étreinte. Anquetil est, alors, l'objet de tirs nourris dont l'estocade est portée par l' « Aigle de Tolède ». Federico Bahamontès, le fier Ibère, s'arrache accompagné de « Poupou », Julio Jimenez et Henry Anglade. Le Normand désemparé ne peut esquisser la moindre attitude de rébellion. Il est planté, là, au beau milieu de la chaussée, pire, il sent monté en lui la défaillance, l'inexorable coup de pompe. Ce Rabelaisien de vocation semble vomir son méchoui, englouti la veille, tant son faciès apparaît, aux yeux effarées des suiveurs, congestionné. 

 

Raphaël Geminiani, dont le débit linguistique dans la colère n'a d'égal que la jovialité engendrée lors de discussions à bâtons rompus au coin du feu, monte à hauteur de son coureur, peu avant le sommet, et le vilipende vertement tout en lui tendant un bidon de Champagne. « Ou ça le crève, ou il s'envole » lance t'il à la volée ! A quatre minutes du « Picador » et de Raymond Poulidor, au sommet, Jacques Anquetil est en train de rendre les armes et de perdre ce Tour 64. La bascule opérée, le recordman des « Nations » fond dans la descente tel un voltigeur. Malgré la brume dense et la chaussée glissante, il fend l'air couché sur sa frêle esquif. "Ça passe ou ça casse» maugrée le funambule en perdition. Dans la vallée Anquetil, auteur d'un retour fracassant, il reprend Georges Groussard, Vittorio Adorni, Henry Anglade et le maillot vert, Jan Janssen. Se positionnant résolument en tête du petit groupe, requinqué comme jamais, Anquetil se lance, alors, à la poursuite du duo Hispano - Français...."

😃😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La différence entre Froome et Kruiswijk c'est que ce dernier s'est construit progressivement depuis son accession chez les pros et on en entend parler sérieusement depuis près de 4 ans donc 25 ans pour commencer à tirer des résultats pour un coureur purement de grands tours (il me fait penser un peu à De Gendt pour certains aspects notamment la longueur des courses par étapes) c'est logique...

 

Stage ou course?

ça dépend franchement du coureur, un gars qui sait se faire mal à l'entraînement et qui perd beaucoup d'influx nerveux en course tout en montant très vite en forme comme Sep Vanmarcke a plutôt intérêt à partir en stage.

un mec qui a du mal à se gérer seul à la maison et qui semble aimer tout de même courir comme Carlos Betencourt qui part plusieurs fois à l'attaque mais qui ne se discipline pas du tout chez lui a tout intérêt à courir. Idem pour un vieux coureur qui a peut-être une lassitude de l'entraînement mais aime encore courir: je pense à Voigt à la fin, Voeckler actuellement, Fédrigo, etc...

 

Stratégie de Zakarin: je rejoins Guillaume, il a bien joué le coup hier mais aurait du garder 5 watts en réserve pour maintenir son effort les 200 derniers mètres plutôt que s'effondrer et se prendre pas mal de secondes dans la vue, sachant que Valverde sera son adversaire pour la troisième place...

 

Kruiswijk est dans un fauteuil et impressionnant tactiquement, tout lui réussissait hier en étant dans une situation où les mecs qui l'accompagnent roulent à bloc, etc... Il peut même se permettre de la jouer un peu pistier derrière le Tatar en jouant la victoire d'étape...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Même si le Murcien est un phénomène, et le terme n'est nullement galvaudé, il rend huit piges à son adversaire et en fin de Tour où il a tout de même énormément donné lors d'une épreuve qu'il découvrait et dont le tracé de l'avantageait guerre, concernant, la montagne, notamment, il aura bien besoin de sa science de la course pour se sortir du guépier dans lequel le Batave l'a fourré ... mais pas que ! 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sans doute pas car à 23'' de Chaves, il va vouloir le sauter (au sens propre, vilain !) et n'est pas non plus à l'abri d'un retour de la "sucrette" ! Donc, calquer sa course sur Nibali serait une erreur même s'il doit bien évidemment tenter de le suivre si le Sicilien met le feu ! 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sans doute pas car à 23'' de Chaves, il va vouloir le sauter (au sens propre, vilain !) et n'est pas non plus à l'abri d'un retour de la "sucrette" ! Donc, calquer sa course sur Nibali serait une erreur même s'il doit bien évidemment tenter de le suivre si le Sicilien met le feu ! 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...