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Liège-Bastogne-Liège


Guillaume EDMONT

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Je suis d'accord avec toi, vu les conditions et surtout ils devaient être transis de froid car l'hiver beaucoup sont au chaud.

Etre en tenue hivernale et trempé n'est pas facile. Une fois cela m'est arrivé, je ne pouvais même plus freiné ni changé les vitesses en rentrant. Heureusement que la baignoire a été là pour me réchauffer.

Même pour des pros ce sont des conditions très dures, car ils sont très affutés donc pas beaucoup de graisse.

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Non. C'est simplement que le parcours a été amputé de 500 mètres, 500 mètres dans lesquels l'Espagnol comptait faire son effort, comme chaque année. Forcément, quand il a vu qu'il passait la ligne au moment où son compteur indiquait 248 bornes = FULL SPEED, il a eu un regret.

Bon, bravo aux coureurs pour cette journée dans le froid, je pense que c'était dur pour tout le monde. Mais je regrette quand même que ces conditions météo extrêmes, qui sont censées accentuer les écarts de niveau, aboutissent à une course aussi fermée, où 30 mecs arrivent à se suivre et à mettre chacun leur attaque dans St Nicolas. Plus de 150 coureurs terminent la course, le dernier à 14 minutes, on peut pas dire que c'était très sélectif.

Enfin, ça m'a bien fait râler quoi 📢

Comparaison avec Milan San Remo : le 150ème de Milan San Remo est lui aussi à 14 minutes du premier. La Cipressa et le Poggio font autant d'écarts que les multiples bosses à 10% des Ardennes.

 

 

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Pour ma part, je crois qu'effectivement les conditions météo ont beaucoup joué sur la course. Ancien coureur, je me rappelle bien que lorsqu'on courait dans de telles conditions, on pensait surtout à résister au climat et moins à la course. C'est clair que le froid glacial et pluvieux ça bloque forcément la course. Albasini était le plus fort mais il court mal, si mal qu'il se prive de victoire. Le vélo c'est aussi courir avec sa tête. Poels a été plus malin mais aussi costaud pour suivre le Suisse. Où étaient les Valverde, Alaphilippe, Gasparotto??? A la rue tout simplement. les 4 qui sortent à la fin sont les plus forts. Pour avoir fait la cyclo l'an passé, je peux vous dire qu'on ne peut pas être moyen et finir devant, c'est tellement dur que seuls des costauds peuvent être au rendez-vous. Valverde est bon mais il n'a pas mis beaucoup le nez à la fenêtre emmené par des équipiers de luxe et aussi forts que lui...Bref, c'est peut-être aussi rassurant sur le fait que les coureurs se tiennent à un niveau équivalent, et que les moteurs électriques ont pris l'eau hier :-))

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et bien ses équipiers aillant travaillés toute la journée ont vite perdu pied dans la dernière difficulté 😉

et il c'est retrouvé seul sans personne pour lui faire le boulot lorsque les quatre ont fait le trou😲 les autres coureurs le connaissent, il a filoché les roues de  ses équipiers toutes la journées et dès qu'il n'y a plus de Movistar en réserve il y a toujours un %@!? d'une autre équipe qui fait l'effort pour le ramener tout en sachant qu'il seront battu 😲

et bien hier les mecs des autres équipes se sont peut être dit "la saison des cons est terminé a toi de jouer Alessandro)😃

en plus il n'était surement pas dans un jour grand jour  

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Oui c'est sûr tu penses surtout à finir et à tenir la roue devant toi quand il fait froid, humide, que tu es glacé et que les jambes sont dures. Cependant sur 250 bornes et avec autant de dénivelé, je suis surpris qu'autant de coureurs finissent, et que beaucoup de leaders arrivent à mettre leur petite attaque dans le final.

Je ne crache pas sur le courage des coureurs : ils se sont tous accroché et dans ces conditions c'est un bel exploit. Cependant, si beaucoup se sont accrochés si longtemps, c'est parce que les meilleurs n'ont pas "abrégé" leur peine en durcissant le rythme dans les côtes.

Sur le grand prix de Montréal l'an passé, qui a un profil "ardennais", courru sous le déluge, on a 70 coureurs à l'arrivée, pas 150!

Sur le Giro, l'étape de folie avec le Gavia sous la neige et le Stelvio en 2014, le 30ème de l'étape est à une demi-heure!

Gand-Wevelgem l'an passé, je sais même pas si 30 coureurs le finissent!

Le Milan-San Remo remporté par Ciolek, avec le Turchino passé dans les voitures, le 50ème est à 5 minutes alors que c'est plus facile de s'accrocher sur le plat que dans des bosses! Le 50ème (bravo Betancour!) hier ne concède que deux minutes!

Après forcément on garde plus facilement souvenir des courses de folie que des courses ennuyeuses. Il y a des tas d'étapes sur le Tour, le Giro, sur Paris-Nice, sur le Tour de Romandie qui ont du se courir dans des conditions difficiles, et où le peloton arrive plutôt groupé. Mais vu le prestige de Liège, la difficulté du parcours, c'est quand même étonnant que autant de coureurs soient au même niveau après 250 km de course, non?

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Dans tous les exemples que tu décris Guillaume, je trouve qu'il y a un point commune, c'est une chaussée détrempée, glissante, dangereuse ou un vent de folie. Je n'ai vu aucun de ces critères sur la course d'hier. Ceci peut expliquer pourquoi il n'y a pas eu de différence.

 

Je mettrai ta comparaison avec le grand prix de Québec à part. Sur une course en circuit, tu vas plus facilement bâcher quand tu sens l'odeur de l'écurie tous les 15km que sur Liège.

 

En fait hier, personne n'était très fort. Tout le monde suivait le rythme, était en mode diesel. Il serait peut être bon que Thierry Gouvenou s'occupe un peu de cette course (c'est Jean Michel Monin qui gère cette classique chez ASO je crois). Il a tout de même amené une rupture dans les parcours du Tour (surtout dans la 1ère partie), il pourrait essayer de retravailler en profondeur la doyenne. Cela prendra quelques années, avec des tests (qui vont réussir ou échouer), mais il y en a grand besoin.

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"Tout le monde suivait le rythme, était en mode diesel"

Et personne du coup ne s'est dit, tiens, je vais demander à mon équipier de monter une bosse à fond, pour voir. Ah si, Voeckler et Calmejane, qui n'avaient pas les jambes pour faire plus de 20 minutes devant.

On a eu une course d'attente, qui se fini en critérium dans la banlieue de Liège. Après c'était un beau critos, je dis pas... 😃 Et puis avec une attaque de Voeckler avant la Redoute puis un numéro de Betancur en haut de la Roches aux Faucons, ç'aurait été une course de rêve 4 ans plus tôt.

En tout cas, si la solution du changement de parcours peut marcher, elle risque de prendre du temps. Les équipes sont trop habitués à attendre les 5 derniers km pour les attaques.

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Les site d'arrivée va déjà avoir beaucoup d'importance. Le contrat avec Ans arrive à échéance prochainement.

 

Si on reste la haut, on aura beau changer la parcours, l'habitude prise d'attendre la montée d'Ans perdurera. Si on déplace le final (pas d'arrivée en bosse), ça va forcément changer les choses (le temps que les équipes se réhabituent). Je continue de penser qu'il faut densifier la partie Wanne - Redoute, puis proposer 25km de plat pour relier Liège (je crois qu'une année la Redoute était à 24km de l'arrivée). On aurait alors 2 choix possibles : tout le monde se bouge la fesses pour distancer les routiers sprinteurs et on a laors une course animée, ou alors, les équipes décident de miser sur leurs sprinteurs, et dans ce cas, ce choix de parcours serait un échec, il faudrait tenter autre chose.

 

Mais comme tu l'indiquais, de toute façon, il faut aussi des coureurs avec une mentalité d'attaquants, chose devenue rare dans le milieu des coureurs d'Ardenaise - Grand Tour (hormis Contador).

Les Flandriens ont plus cet esprit.

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Oui mais entre une pluie en été à Montréal et une pluie/neige dans un froid hivernal, ce n'est pas la même chose ! Evidemment, Liège fait peur, la fin est tellement dure que chacun essaie d'en garder pour la montée finale d'Ans. C'est une course d'usure rendue diesel en raison du froid et de l'humidité. Après la tactique de Valverde attentiste influe aussi car tout le monde le marque. Ca me rappelle certaines étapes de montagne du Tour à l'époque d'Armstrong ou tout le monde craignait le Texan et attendait dans sa roue, se contentant de suivre.

On peut noter que c'est finalement la montée pavée de 600m qui a fait le plus de dégâts à l'avant...! Comme quoi les pavés ou les routes pourries devraient être plus nombreuses en course ! 😉 Les beaux enrobés adoucissent les difficultés (cf la Redoute)...

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il faut dire que c'est plus difficile de garder la roue d'un coureur sur le pavé que sur l'asphalte ! (un peu comme en VTT). Du coup, ça casse plus facilement. A l'époque de Merckx, la Redoute n'était surement pas goudronnée en enrobé. La plupart des côtes du final de LBL ont été refaites en enrobé. Mine de rien, ça les rend moins dures...! Donc moins sélectives !

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Moi je pense qu'il faut creuser ce choix de réduire le nb de coureur par équipe afin de rendre plus difficile le contrôle de la course par une seule équipe.

Ca ne changerait pas forcément grand chose pour les coureurs, car si on part sur un nombre d'engagés similaires ça revient au même il y aura seulement plus d'équipes au départ.

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