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Marc madiot pour la sécurité sur les courses


Thierry LUNARD

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il n y a pas de revolution a faire mais peu a peu la derive est elle que les dangers deviennent de plus en plus en nombreux.Il suffit de donner petit a petit des reponses aux problèmes individuels et ça se resoudra tout seul

le nombre de motos  et leur proximité,le nombre de coureurs sur une course(bien qu ils se dispersent dans les tres nombreuses courses)

supprimer les oreillettes les 30 derniers km pour eviter les aboiements

limiter le poids des velos a 7 kg 500 pour les courses en ligne

supprimer les bidons colles qui sont une supercherie manifeste meme mineure

en fait un nouveau reglement en sachant ou a chaque fois on peut mettre le curseur,sinon ,la derive continuera en s accentuant

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Je te rejoints sur la géométrie et le poids. En plus aujourd'hui les vélos sont bien plus rigide (cadre + roues) qu'ils tiennent moins bien la route. Et c'est logique. Avec la rigidité actuelle ils n'épousent plus les aspérités et rebondissent. Tandis qu'avant la souplesse faisait office d'amortisseur. Et le vélo restait en contact avec le sol.

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Concernant le poids des vélos, il y a longtemps qu'avec du top matos on est en dessous de 6,8kg!

Et çà ne risque pas de s'arrêter, normal çà s'appelle le progrès.La limite de 6,8 kg est bien faite, je trouve, mais il faut trouver se débrouiller pour que ce soit 6,8 kg de "vrai vélo".

Pour preuve on doit alourdir certaines machines avec du lest...Ben oui quand on fabrique un cadre de 700 gr qui résiste à tous les tests officiels et qui de plus reçoit le label "UCI", il y a un malaise, non?

Pour être cohérent il faudrait interdire le lest et le vélo devrait faire 6,8 kg sans accessoires comme GPS, caméra.

L'UCI pourrait édicter aussi tout une série de règles concernant le poids de chaque élément du vélo.Ne recevraient le label UCI que des éléments à partir d'un certain poids.Exemple un boyau minimum 230 gr, un cadre minimum 850 gr, une paire de roue minimum 1200 gr,...

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le poids du velo rentre en compte quand le peloton roule groupé et tres vite ,et le moindre ecart et c est la chutte généralisée.La legereté est devenue un probleme dans les courses en ligne seulement et le poids d un velo  de 7.5 kgs ne serait pas penalisant en peloton au contraire.On pourrait garder les velos legers 6.5 kgou moins, pour les clm ou les courses de cote;apres sur route ils apportent plus  d inconvénients que d avantages 

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Je viens de lire l'interview de Madiot.

La question du poids des vélos, il l'aborde parce que il remarque que les vélos sont plus souvent cassés lors des chutes. Pour moi, cela n'est pas lié directement au poids des machines. C'est surtout lié au matériau utilisé. Le carbone est très cassant en cas de choc brutal. Une chute, et on peut avoir un cadre pété, ou plus vicieux, fissuré. le coureur qui repart sur un cadre fissuré, il roule sur un vélo "dangereux", car susceptible de péter*** au prochain choc contre une bordure, un ralentisseur, un nid de poule... Du coup si on veut éviter que les coureurs roulent sur des vélos présentant des fissures et risquant de péter, soit on revient à l'alu, qui est bien moins cassant, soit on change les vélos des coureurs à chaque chute. ;-)

L'histoire du poids lié à la maniabilité, c'est une interprétation. Regardez ce que sait faire un Sagan avec un vélo qui pèse surement moins de 7 kilos. C'est pas maniable ça? 

D'ailleurs pour moi, instinctivement, quelque chose de léger est plus maniable... Vraiment je pense qu'on est dans l'interprétation là-dessus.

Ce qui change et joue vraiment, c'est la vitesse dans les courses... Les moyennes des courses ont augmenté depuis 30 ans, les finals des courses sont, je pense, plus rapide, surtout dans les étapes de sprint, et c'est là que c'est dangereux... Entre un écart à 45 à l'heure et un à 55, il y a moins de temps au coureur derrière pour réagir. 

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ce que je constate c est que quand je veux me retourner je perds ma trajectoire et m en etant etonné(puisque j ai arreté 20 ans)aupres de collègues qui eux n ont jamais cessé,me disent que pour eux c est aussi le meme ressenti.Apres sagan c est sagan et tu ne peux faire d un cas particulier une generalité.C e n est peut etre comme tu le dit que le ressenti mais je trouve que l on fait plus d'ecart avec ces velos tres legers

quand tu rajoutes a cela des jantes tres hautes et un fort mistral latéral comme il y a chez moi et bonjour l angoisse

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La question des jantes hautes en cas de vent latéral, je la comprend. Il y a forcément plus de prise au vent (et là encore, c'est une question de forme des roues, pas de poids) D'ailleurs un coureur qui m'a souvent étonné c'est Paolini, il roulait avec des jantes extrêmement larges même sur des courses flandriennes bien ventées.

Après franchement sur le poids des vélos et la question de la stabilité, quand je vois ce que font des coureurs dans les descentes de cols... J'ai pas souvenir d'avoir entendu des coureurs se plaindre de manque de stabilité sur leurs vélos, je pense que c'est une question d'adaptation et donc qu'un vélo de 7 kilos est tout à fait maniable en course. Ce qui peut perturber c'est un changement de géométrie. Là l'équilibre et l'inertie du vélo ne sont plus du tout les mêmes. Mais un changement de poids joue à mon sens peu là-dedans.

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Ecoute, c'est tellement naïf comme proposition que ça appelle effectivement un peu d'ironie.

Tu as déjà piloté une voiture dans un peloton ?

Tu sais donc que les coureurs n'en n'ont strictement rien à foutre que tu sois en train de doubler. Qu'ils ne s'écartent pas, ou seulement si c'est le mouvement naturel du peloton à ce moment là.

Tu sais donc comment on peut se lancer, puis être pris dans une vague, coincé au milieu des coureurs. Tu sais donc comment il faut s'imposer, quitte à rouler à moitié sur le bas-côté.

Tu as certainement vécu avec "les petits groupes étalés" dont tu parle, l'expérience intéressante d'un doubler un. Ce qui a pour conséquence de le ramener sur le groupe précédent. Les gars que tu vient de doubler te redoublent donc. Il faut recommencer, mais cette fois, c'est 20 coureurs et plus 10 que tu dois redoubler. Et ramener sur le paquet qui est encore devant...

Et là normalement, si on te voit faire ça, tu te fais incendier sur Radio Tour, parce que tu es en train de fausser la course.

Je résume et je caricature, mais c'est comme ça que ça se passe en gros... Un coureur que tu doubles, si tu es seulement 5 km/h plus vite que lui, il est dans ton coffre jusqu'à la fin de la course.

Donc quand tu le passe, tu fous un vieux coup d'accélérateur, parce qu'il ne fait pas bon rester là de toute façon. Moins ça dure, mieux c'est.

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+1 avec Maurice, y'a pas photo.

 

je fais souvent DS pour mon club sur des courses en ligne 2/3/J ou 1/2/3 ou des choses comme ca. Quand le président du jury appelle ta voiture pour venir couvrir les échappés et que tu dois doubler le peloton, ou que tu dois doubler des files de lâchés pour rester dans le cortège des voitures, t'as pas intêret à lambiner quand tu dépasses.

Si je devais dépasser lentement le peloton, alors qu'on roule déjà dans un méandre de voitures, motos, coureurs lâchés, en doublant dans l'herbe ou les cailloux...là, j'en prendrais sur le capot. Et mieux, j'en prendrais derrière moi, pour mes ramaner gratos sur les échappés? Au contraire, il faut vraiment que ca dure très, très peu de temps.

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