Douleur derrière genou suite sprints vélocité

[Martin SCHILTZ]

Bonjour à tous,

Voila, je me présente, martin, 32 ans cette année et pratiquant assidu de vtt et de route depuis l'age de 12 ans. J'ai eu en 2000 une ligamenthoplasthie du LCA. Bonne récupération, reprise en douceur et tout est rentré dans l'ordre pendant de nombreuses années.

En 2013, fin de saison avec de beaux défis réussis mais un peu émoussé, je m'inscris dans une salle de sport pour faire du spinning. Après 3-4 séances, je pense trop serrer les cales pieds, selle trop haute et pendant un exercice d'hyper vélocité je ressens une vive douleur derrière le genou droit. 

Difficile à croire mais cette douleur n'est jamais vraiment partie! J'ai tout essayé et j'ai, pendant quelques mois arrête le sport puis repris en douceur, j'ai lu des tas d'articles mais sans trouver une réponse à mon problème.

Depuis août 2015, je ne ressens plus cette douleur même si une gène derrière ce genou est quasiment toujours présente, comme un petit rappel à chaque fois qu'un échauffement est mal fait, une sortie un peu trop longue ou le temps pas assez clément....c'est très frustrant mais je peux tout de même rouler et c'est le principal.

J'ai coupé cette hiver et repris le foncier très très progressivement... Récemment, je me suis mis au HT avec cotes parfaitement similaires au vélo de route. J'ai commencé par des exercices cool de force et vélocité en augmentant les séries progressivement.

J'ai ensuite fait des Ep2i, pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des sprints très courts de moins de 10 secondes. Et c'est la que mon problème resurgit: A l'issu d'une série de sprints, j'ai ressenti une violente douleur derrière le genou droit (toujours le même bien sur). Sachant que ma jambe droite est plus longue que la jambe gauche, ça ne peut pas être un problème de hauteur de selle et donc de tendinite. J'ai essayé toute les hauteurs (trop haut et trop bas en progressivité bien sur) et la douleur "ré-apparaissée". J'ai également fait 2 études posturales pour être sur d’être parfaitement positionné mais cela n'y a donc rien changé.

Je m’étire également 10-15 min chaque jour toutes les chaines musculaires.

J'ai bien évidemment fait des examens (irm-echographies-radio) mais on a rien trouvé puis que cette douleur apparaît seulement pendant l'effort mais jamais après.

Je commence à penser à un problème sanguin, de varices ou autre? (mais rien aux prises de sang). Je ne comprends pas pourquoi cela m'arrive qu' a la jambe droite et pourquoi cela dure t il dans le temps malgré les nombreux arrêts de vélo effectués.

Si jamais vous avez eu les mêmes sensations ou douleurs, je suis preneur de conseils.

Merci à vous tous.

 

[Martin SCHILTZ]

UP :-( 

 

Help please!

[Frédéric LARBAUD]

Salut,

Je comprends ta frustration et ton besoin de réponse, mais c'est difficile pour qui que ce soit ici de t'aider s'agissant d'un problème physique personnel, en sachant en plus que tu as réalisé les études et les examens nécessaires, sans résultat.

Pour la théorie : une douleur derrière le genou (dans le creux poplité) c'est généralement lié en vélo à une selle trop haute (hyperextension de la jambe) ; mais c'est la théorie et tu dis avoir bien vérifié tes réglages.

Dans la pratique, tu as quand même subi une ligamentoplastie il y a une quinzaine d'années, je ne suis pas médecin mais ce n'est pas rien non ? Ta douleur vient peut-être de ce "point faible" comme on en a tous et avec lesquels il faut plus ou moins composer et apprendre à vivre.

Si cela n'a rien à voir et au lieu de tenter d'auto-diagnostiquer ton problème, pourquoi ne pas en faire part à un bon kiné et/ou ostéopathe ? C'est leur métier et ils t'aideront aussi à prendre du recul.

J'ai à peu près ton âge (30 ans) et suis à l'arrêt depuis 10 mois (mais vraiment à l'arrêt : plus de sorties vélo) suite à un syndrome rotulien. Le temps et le recul aidant je comprends mieux certaines choses, mais je n'y serais pas parvenu sans aide extérieure. Mon kiné m'a aidé à récupérer musculairement et à diminuer les tensions, mon ostéopathe a traqué l'origine des déséquilibres jusqu'à la position de mon bassin et ma posture globale. Ce qui fait qu'aujourd'hui je travaille en rééducation aussi bien la musculation et la souplesse de mes membres inférieurs que celles de mon dos. Je n'y serais certainement pas arrivé tout seul...

Tout ça pour dire que (selon moi) il n'y a pas une réponse générique à chaque problème physique rencontré mais bien une réponse valable pour toi, que tu trouveras à force de temps et d'échanges avec des professionnels, voire qui passera sans que tu saches pourquoi...

Bon courage en tout cas.

[Martin SCHILTZ]

Bonjour,

 

Un grand merci pour ta réponse constructive. 

 

Bon courage à toi également.

[Michel BOURGEOIS]

. ceci dit le fait qu une jambe soit plus courte joue aussi.  prendre des oligo-elements 

 

tu crois vraiment que les oligo elements vont lui rallonger sa jambe ???

[Frédéric LARBAUD]

🙄

Pour les cas de différences de longueur des membres inférieurs, l'important reste de pouvoir la mesurer avec une radio. Les différences de - de 10 mm de longueur sont apparemment très fréquentes (et tout à fait "normales" et banales selon mon ostéopathe, la croissance des os pendant l'adolescence ne s'arrêtant pas avec une parfaite symétrie).

Selon le vélociste qui m'a fait mon étude posturale (Specialized BG Fit) il y a 2 moyens de compenser cette différence quand elle paraît être source de déséquilibres pendant le pédalage :
- si la différence de longueur la plus accentuée est retrouvée au niveau des tibias, cale de compensation sous la chaussure du côté du tibia le moins long ;
- si la différence de longueur la plus accentuée est retrouvée au niveau des fémurs, recul de la cale sous la chaussure du côté du fémur le moins long (pour faciliter le passage du point mort bas)
Bon, ce n'est pas scientifiquement démontré mais étant dans le deuxième cas le recours à cette solution m'a (il me semble, parce que c'est très subjectif) aidé à améliorer mon geste de pédalage.

Selon mon ostéopathe, toute compensation quelle qu'elle soit est à proscrire, le corps ayant appris à fonctionner "avec" ses déséquilibres et ses dissymétries doit pouvoir redresser la balance de lui-même...

Vaste débat.