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Tes clés et ma note


Invité

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Les raccourcis c'est bien lui qui invite à les prendre.

 

Evans australien blanc. Froome kenyan blanc. Pourtant les peuples initiaux ces deux pays sont noirs à très noirs. Pourtant Luganski n'est pas gêné par la mondialisation lorsqu'elle se fait a travers de coureurs blancs. Mais pour Daniel T il ramène ce phénomène a la couleur de sa peau.

 

Je ne suis pas le seul que cela interpelle

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"Pourtant Luganski n'est pas gêné par la mondialisation lorsqu'elle se fait a travers de coureurs blancs. "

Là, ça devient vaseux parce que tu fais une sorte de procès d'intention à Lugansky, qui, à travers son post initial - bien revenir à la source, les interventions, sur bcp de sujets, partent un peu dans tous les sens - ne me semble nullement gêné par la mondialisation du sport cycliste : celle-ci, vu l'histoire dudit sport, se réalise forcément à travers les continents américain (nord et sud), asiatique et africain dont les populations originelles se trouvent avoir des couleurs de peau variables et non-blanches.

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"La période actuelle, où on ne peut employer certains mots sans passer soit pour un fascho-raciste soit pour un mondialiste illuminé, ne facilite pas les discussions sur ce genre de sujets."

Rappel utile, Daniel ... la problématique de la "liberté d'expression" est très sensible du fait de sa complexité ...

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En aucun cas Lugansky ne tient des propos racistes. En revanche, après avoir posé la question de savoir si Teklehaimanote ne devait sa présence au TDF que pour le bénéfice d'image que pourrait en tirer ASO, il verse allègrement dans le procès d'intention dès lors qu'aucun élément objectif ne vient à l'appui de cette thèse, ainsi que l'a démontré Guillaume. Dès lors qu'il est admis que ce coureur et son équipe avaient largement leurs places sur le plan sportif, et qu'ASO en outre n'avait pas la faculté de le sélectionner directement, il a complètement tort de persister dans des spéculations oiseuses.
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Je rebondis hors du sportif sur ce point précis, quand vous évoquez "L'image raciste" d'un "sport de blancs pratiqué qu'entre blancs".

Le raisonnement me parait douteux, en gros ça revient à "je n'ai que des potes blancs, donc je suis raciste ". La contraposée donnerait le fameux "Je ne suis pas raciste, la preuve j'ai un pote noir." La problématique est mal posée. Mais elle est posée quand même, et je veux bien l'entendre (même si je fais sûrement partie de ceux qui ne veulent pas lire et comprendre le sens des messages), tant les questions sur l'origine, la culture, l'identité cristallisent les passions et les tensions, de nos jours. 

Echapper aux questionnements sur l'identité c'est je pense le gros challenge de la société française en ce moment... Le sport n'échappe pas à ces interrogations (hélas?). Concernant le vélo, on opposait il y a 50 ans le prolo contre le bourgeois, le paysan plein de bon sens contre l'intellectuel urbain... On expliquait que pendant longtemps le vélo a été ce sport de ruraux, un sport de mecs à la Poulidor, et puis un beau jour Fignon est arrivé. Sportivement, il n'y a pas de questions à se poser sur Fignon. Intellectuellement, on se tord les méninges parce que le vélo, en soi, c'est des mecs qui pédalent, c'est répétitif et ça en devient chiant, donc il faut bien raconter des histoires, faire des parallèles, analyser la société à travers le prisme qu'offre le sport... Est-ce pertinent, est-ce vrai, je n'en sais rien, et personnellement je me méfie toujours un peu de ces analyses, elles partent parfois loin, alors qu'il s'agit simplement d’un sport où celui qui appuie le plus fort sur ses pédales l'emportera...

Pour réagir sur le plan sportif strict, qui m'intéresse plus, CCC Sprandi a de bons résultats, "récompensés" par une participation au dernier giro. On les attendait dans les sprints avec Bole, qui s'est troué, et en montagne avec Szmyd, qui n'était pas assez fort. En comparaison, sur la Vuelta 2014, premier grand tour de la MTN, ils avaient accroché un top 20 avec Pardilla, et des tops 10 d'étapes avec des coureurs espoirs... Et la MTN a un Milan-San Remo à son tableau de chasse, c'est un peu plus clinquant que CCC, à mon sens.

Après oui, les critères d'attribution des WC sont assez flous, mais sportivement à comparer je mettrais par exemple Boasson Hagen devant Bole et Meintjes devant Paterski. Reste Rebellin, mais c'est un autre sujet ;-). Et dernier point à souligner, sportivement, le meilleur bilan de l'année pour les équipes Conti Pro, c'est celui de la MTN (biaisé ou pas par les WC aux critères flous... Je ne sais) 2 victoires d'étapes en grand tour pour l'équipe sud-africaine, alors que je ne sais même pas si la CCC a fait un top 10 d'étape au Giro. (Ouais, mais... vous avez peut-être dit CCC comme vous auriez dit Topsport ou Bora)

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Et même s'il y avait effectivement la volonté des organisateurs du Tour (et d'autres) d'avoir une équipe africaine au départ, et ainsi de participer au développement du cyclisme sur ce continent, où serait le problème

En 1983, le Tour a sélectionné pour la 1ère fois une équipe colombienne, je ne me souviens pas d'avoir entendu de plaintes, au contraire ça a suscité beaucoup d'enthousiasme

En 1986, première équipe des US avec 7 Eleven

Ensuite on a eu la première allemande avec Telekom, la première équipe danoise avec Jack & Jones, etc ...

A la fin des années 80, après la chute du Mur de Berlin, la Vuelta a invité plusieurs fois une équipe russe au départ

Dans tous ces cas de figure, ces équipes avaient sportivement le niveau, mais pouvaient être mises en balance avec d'autres équipes plus "traditionnelles" du même niveau, ça n'a jamais fait scandale

Du moment qu'on ne met pas la charrue avant les boeufs, qu'on ne sélectionne pas l'équipe "avant" qu'elle ait un niveau suffisant

Dans les années à venir, on aura peut-être la première équipe iranienne, japonaise ou slovaque (et plus tard la première équipe israëlienne 😉 à Isaac), le cyclisme s'internationalise de plus en plus, tant mieux

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"Dans les années à venir, on aura peut-être la première équipe iranienne, japonaise ou slovaque (et plus tard la première équipe israëlienne  à Isaac), le cyclisme s'internationalise de plus en plus, tant mieux"                               

Bien sûr, cela est le bon sens-même ...

Un mot au sujet d'Isaac : il m'a effectivement fait part de son souhait de devenir le "chargé de communication" de cette "éventuelle future équipe" - nul doute qu'il sera "saignant" dans cette fonction !    😉

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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" ... tant les questions sur l'origine, la culture, l'identité cristallisent les passions et les tensions, de nos jours. Echapper aux questionnements sur l'identité c'est, je pense, le gros challenge de la société française en ce moment ..."

Analyse argumentée et intéressante, Edmont - cet extrait résume la problématique de fond, complexe et sujette à développements parfois passionnés, voire passionnels ...

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Mon avis est bien qu'il faut essayer de se détacher de ces questions. Je ne critique pas ceux qui les posent ou qui essaient d'y répondre, leur démarche si elle est bien menée peut être valable.

Attention dans ce cas au sens des questions. Je remarque que depuis le début du post, la question sur laquelle nous réfléchissons est plus proche de "A- Pourquoi Teklehaimanot et pas un autre?" que de "B- Pourquoi un autre et pas Teklehaimanot?". 
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Dans le A- on répondrait à "Pourquoi Teklehaimanot?" Réponses évoquées ici : parce qu'il est bon, et parce qu'il est noir. On répondrait aussi à "Pourquoi pas un autre?", et on répond ici discrimination positive, coup de publicité, arnaque morale.
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Dans le B-, on répondrait à "Pourquoi un autre?". Soyons honnêtes, parce que Rebellin? Là on entre dans la comparaison sportive qui m'intéresse, et à laquelle j'ai répondu (sérieux, MTN vs CCC... looooooooool). On peut répondre aussi "parce que tous se valent" Si tous se valent, un noir ou un blanc, quelle importance? Validons la discrimination positive, alors!
On répondrait aussi à "Pourquoi pas Teklehaimanot?". Y a t-il un motif valable?
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On peut donc essayer de répondre à chacune des deux questions, on s'aperçoit que les arguments à aller chercher ne sont pas les même. Pourtant on parle de la même chose, la place de Teklehaimanot sur le Tour de France. On devrait dire la même chose. Mais comme on ne répond pas aux mêmes questions, ce n'est pas le cas... Attention aux questions!
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Après je n'ai mis que mes réponses. Chacun peut avoir la sienne, et l'étayer. Chacun peut se poser des questions différentes. Mais je pense qu'il est bon, si on se pose des questions, de se les poser de plusieurs manières. C'est un exercice difficile, je préfère l'éviter, et parler du seul domaine qui devrait nous intéresser quand on parle de compétition et de compétiteurs : le sportif!
Après j'espère que celui qui pose le plus de questions ici lit quand même mes posts, je n'aime pas avoir l'impression d'être ignoré.
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Bien sur, j'avance dans la logique sur laquelle tu nous ramène systématiquement puisque tu reviens toujours à la couleur de sa peau.

 

Surtout que tu n'as pas apporté de réponse cohérente sur Evans et Froome, cyclistes blancs issus de pays noirs.

 

Arrête de faire un poids deux mesures et j'arrêterai d'anticiper, ou dévoiler?, tes pensées.

 

Car tu vois, malgré toutes les stupidités que tu peux exprimer a longueur d'année ici, je te crois suffisamment intelligent pour ne pas dire publiquement de mettre des bananes dans sa musette.

 

Même si les cyclistes sont de grands consommateur de bananes, quelque soit leur couleur de peau.

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Les aborigènes sont les 1er habitant du pays-continents. Ils sont quand même plus noirs que blancs.

Quant aux blancs actuels, ce sont les descendants de bagnards et condamnées criminels du royaume britannique. En effet le royaume avait décidé par facilité de se débarrasser de ses criminels en les expatriant sur cet ile à l'autre bout du monde.

Ensuite les blancs se sont appropriés les lieux et ont tout fait pour faire disparaitre les aborigènes en kidnapant les enfants pour les placer dans des familles de blancs entre autres. Aujourd'hui encore ils n'ont pas toujours les mêmes droits.

Je me souviens aussi du temps pas si lointain où l'Australie vilipendait la France pour les essais nucléaire de Moruroa, et dans le même temps réprimait violemment des manifestation pacifiques d'Aborigène qui réclamaient l'égalité des droits

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C'est marrant, j'aurais tendance à me poser la question dans un sens totalement opposé

Sachant que les noirs-africains (d'Afrique de l'Est principalement) dominent sur le marathon, un sport qui fait appel à des qualités physiologiques pas si différentes que ça du cyclisme sur route, pourquoi n'y en a t'il pas plus dans le peloton pro ?

Eléments de réponse : parce que culturellement le cyclisme n'est pas implanté dans ces pays, et parce que pratiquer le cyclisme coûte plus cher que la course à pied (sans parler des difficultés d'entrainement liées à la qualité des réseaux routiers ou à la situation politico-militaire dans ces pays)

Donc, donner un petit coup de pouce à des coureurs de ces pays en les invitant sur les grandes courses ne ferait à mon sens qu'aider au développement du cyclisme là bas, et corriger partiellement une certaine forme d'inégalité

Tu vois, selon sa sensibilité, on peut avoir des analyses très différentes de la situation

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Le jeu de mot est mauvais et fait alibi a partir du moment où tu mets en avant la couleur de sa peau.

 

Ton argument pour Froome et Evans est un peu facile en les détachant de leur première participation au tdf.

 

Donc c'est pour cela que j'estime que tu ne réponds pas à la qustion

 

Et en plus tu ne réponds pas par rapport à Pervis au Japon

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