Aller au contenu

Entraînement des pros pour course de 250 km.


François BABEN

Messages recommandés

Salut,

Je viens de lire une interview de N. Bouhanni et j'ai été très surpris de ses propos concernant sa préparation spécifique pour les championnats du monde de Richmond. En effet, il disait qu'il avait rallongé de 50 bornes après le GP d'Isbergues. Et rien de plus à priori.

Même s'il ne faut pas se fier complètement à une seule interview, qui peut de plus contenir une part de stratégie par des omissions volontaires, j'avoue trouver une telle préparation bien insuffisante pour un rendez-vous de cette importance (ou pour une classique également). Il me semble me souvenir avoir lu quelque part (autobiographie de Fignon ??) que pour ce genre de course, l'entraînement consistait à faire plusieurs fois la distance, avec une fois les dernieres 50 bornes derrière scooter ou voiture.

J'aurais donc aimé savoir comme s'entraînent actuellement les pros pour un objectif de ce type. Il doit bien avoir parmi les membres du forum certains qui le savent... Pour ma part, de ce que je vois de l'entraînement des copains qui courent en DN, leurs entraînements pour un gros objectif correspondent bien à la formule "distance de la course + grosses intensités".

Sportivement, François.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je connais au moins un pro qui fait une sortie de 7 à 8h dans la semaine précédent une grosse classique.

Il y a une quinzaine d'année, pour préparer les championnats du monde à Plouay, JC Robin faisait aussi sa sortie de 8 h le mercredi. D'ailleurs, il avait "recruté" plusieurs coureurs (dont je faisais partie), pour l'accompagner pendant une partie de sa sortie. 

Concernant Bouhanni, je crois savoir que ce n'est pas le genre de coureur que l'on peut suspecter d'amateurisme. Alors je ne sais pas ce qu'il fait vraiment, mais je suis sûr qu'il le fait avec grand sérieux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Jean Guy,

J'espérais bien ta réponse. Tu as une idée des exos/sorties spécifiques en vue d'une classique, pas nécessairement dans la semaine même ?

Pour Bouhanni, j'ai bien précisé qu'on ne pouvait pas se fier à une seule interview et qu'il devait y avoir une part d'intox. Mais si c'est vrai, je suis plutôt inquiet par rapport à ce que certains pensent être une préparation "optimale"...

Sportivement, FB.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait, une classique c'est très différent d'une course à étape, a fortiori avec de la montagne.

Bien sûr, les coureurs doivent s'appuyer sur une très bonne condition physique de base (Ce qui veut dire tous les types d'exercices en amont pour arriver à la forme).

Mais ensuite, spécifiquement, c'est différent. Il faut donc moins travailler le seuil ou l'allure chrono, mais plutôt se focaliser sur endurance-résistance (d'où le derrière derny à la fin de longues sorties) et sur l'explosivité (du genre 30/30), sachant que sur ce genre de course, toute la difficulté est que souvent les coureurs n'ont que deux cartouches : une pour sortir ou pour accrocher le groupe de favoris, l'autre pour le sprint.

Et compte tenu de la spécificité de ces courses d'un jour, il faut aussi beaucoup jouer sur l'alternance gros travail/récupération, de manière à atteindre le pic de surcompensation le jour de la course.

Mais en ce sens, le calendrier des classiques de printemps est assez bien fait, avec en général une course en milieu de semaine, et une autre le dimanche. Les autres jours, les coureurs ne font que des sorties très courtes de récupération.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...