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CR Marmotte


Emmanuel LIEUTIER

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Voici un petit compte rendu de ma première Marmotte.

 

Départ de Perpignan à 12h30 pour 500km et environ 5h de route. Je suis le seul de mon club, donc je ferai le voyage tout seul. Ma femme fait le même jour un ultra-trail de 63 km.

Plus je m'approche de ma destination et plus le thermomètre de la voiture grimpe. Le record sera de 37.5°C à Grenoble. Lorsque je monte en voiture la montée de l'Alpe, un certaine émotion apparait, j'ai à la fois hâte d'y être en vélo et je sais que ce sera synonyme de souffrance. Arrivée au palais des sports, il n'y a pas trop de monde, je me gare facilement et il n'y a pas de queue pour récupérer mon dossard n° 195 qui me permettra d'être dans le sas des prioritaires. Je fais rapidement le tour du village exposant, en comparaison à l'autre grosse cyclo qui est l'étape du tour, il y a beaucoup moins de monde et d'exposant. Je vais ensuite regagner ma chambre que j'ai réservé à l'Alpe. C'est dans un magnifique petit chalet tout en bois tenu par un couple hollandais. Les propriétaire sont très sympa, il me propose de monter le vélo dans la chambre si je ne veux pas le laisser dans la voiture le nuit. Levé 4h30, je mange mon gatosport, charge la voiture et vait me garer à 100 m de l'arrivée. A cette heure matinale, il n'y a pas encore beaucoup de monde. Je descends tranquillement sur Bourg d'Oisans, malgré l'heure il ne fais pas froid dans la descente en manche courte. Je regagne le sas 30 mn avant le départ, il n'y a pas encore beaucoup de monde et je me retrouve dans les première position.

7h le départ est donné, il y a 15 km de faux plat descendant, j'en profite pour tourner les jambes sans faire d'effort, on arrive au pied du Glandon à 43 km/h de moyenne. J'ai décider dans garder sous la pédale dans ce premier col, il passera relativement vite sans taper dans les réserves. Il ne fait pas encore trop chaud, jusque là tout va bien. Au sommet du Glandon le chrono est arrêter j'en profite pour me ravitailler, remplir le premier bidon que j'ai vidé, m'alléger la vessie et manger 2 gaufrettes fournie par le sponsor de l'épreuve. Descente tranquille j'usqu'à St Etienne de Cuines. Le chrono redémarre, direction les lacets de mont Vernier, nous sommes un groupe d'une dizaine, la montée est courte et se fait sans problème. On parle beaucoup de cette montée, mais elle est plus joli en photo qu'elle n'a réellement d’intérêt. Pour se rendre au Mollar, il y a une parti de faux plat montant avec un léger vent de face, heureusement nous sommes toujours un petit groupe qui nous à permit de ne pas y laisser des plumes. Le Mollar est assez ombragé avec une pente pas trop raide, je décide de lâcher un peu le chevaux, je double une dizaine de coureurs et m'arrête au sommet pour faire le plein des 2 bidons. Notre groupe a explosé, et j'attaque la descente seul, elle est sympa et je me régale.

Le début de la croix de faire n'est pas trop compliquée mais passé le village de St Sorlin d'Arves, ça se complique sérieusement, d'autant que cette foisil n'y a plus d'ombre et la chaleur devient problématique. Les 5 derniers kilomètres paraissent long mais je me dis qu'apprait ça, il ne restera "plus" que l'Alpe. Ravitaillement au sommet du col pour une descente rapide du Glandon, le compteur dépasse les 80 km/h. La petit montée au milieu de la descente du Glandon fait mal au jambes, heureusement elle n'est pas longue, je sers les dents et je continue ma chevauchée dans la descente. Je récupère du monde vers le bas, pour former un petit groupe de 7. Direction Bourg d'Oisans pour le final. Cette fois le vent est de dos, ce qui facilite la tâche. Sur les 7 je suis le seul à ne pas m'arrêter au ravito au pied de l'Alpe, il me reste un bidon, je pense que ça me suffira pour la dernière ascension. Je décide de faire la bas qui est le plus dur en dedans pour accélérer quand la pente sera plus faible. Il commence à faire très chaud, et cette chaleur commence à impacter la performance. Plus les kilomètre défilent (de moins en moins vite) plus je suis en surchauffe. Il me reste 6 kilomètre est j'ai l'impression d'être planté. Heureusement au village d'Huez, il y a un ravito en eau. Je décide de m'arrêter, l'eau dans mon bidon est devenue de la soupe, je change l'eau du bidon, passe sous le tuyau d'arrosage pour faire chuter la température du corps, en profite pour manger une barre et prendre un gel. C'est reparti pour les 6 derniers kilomètres, cette arrêt m'aura fait du bien, et je retrouve un coup de pédale un peu plus performant bien que pas au niveau habituel. Voilà c'est terminé, dans un temps de 7h22 (sans la descente du Glandon) pour finir à la 221e place.

Ca restera un très bon souvenir malgré la chaleur, et maintenant place à l'étape du tour dans 2 semaines...

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Y a un truc que j'ai pas capté , je suis parti avec mes potes , arrivé une bonne heure au moins avant le premier de celui ci et ...je suis classé après lui de 20 bonnes minutes ! Pas que je sois envieux loin de la mais je n'ai pas compris les subtilités du chronométrage ? Hormis cela une chaleur " limite" supportable et une ascencion de l'alpe ou je me serais cru une tranche de pain de mie dans un toaster !!! 2000 et quelques sur 7500 mais pas envie d'y revenir , trop démoralisant de souffrir autant mentalement sur un vélo en grimpant l' alpe ...

 

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Bonjour,

un bref compte rendu de ma 1 ere Marmotte que j' ai réussi à terminer en 9h23 à l' anecdotique 1807 eme place dans des conditions dantesque (l' objectif pour moi était de finir).

Je vais essayer d' être rapide.

J' ai aimé :

Outre l 'aspect grosse machine que représente cette cyclo, on y retrouve une ambiance quand même très sympa notamment lors de la traversée des villages ou les habitants viennent nous servir de l' eau et nous arroser gentiment .

L' 'encouragement tout au long du parcours que je n' ai rencontré dans aucune autre cyclo.

Le parcours magnifique, les ravitaillements suffisants avec tout ce qu' il faut pour bien s' alimenter, du coup on peut partir les poches quasi vides.

La sécurisation du parcours(nous étions informés de tous les endroits un peu dangereux), chapeau aux bénévoles d être resté une dizaine d' heure au soleil un drapeau à la main!

Les résultats que l on peut consulter avec ses photos et videos sur internet.

 

J' ai pas aimé :

La faible présence de Francais sur la cyclo a chaque fois que tu demandes un renseignement les mecs ne comprennent pas!

L' attitude de beaucoup de cyclo que j ai vu balancer les emballages de barre énergétique ou autre dans la nature, j ai du en reprendre un tellement ca m' a gonflé.

Enfin le fait que l on ne puisse pas nous suivre en direct via internet aux différents points de contrôle comme cela se fait souvent dans les course de trail (ça aurait au moins permis de rassurer ma femme!!)

Pour conclure je dirai que c' est une très belle cyclo qu' il faut avoir fait au moins une fois (amis Francais je vous lance un appel!)mais qui nécessite quand même une grosse préparation.

 

Bonne journée

 

 

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Il n y a pas plus de français car d'apres certaines sources tout est fait pour privilegier les tours opérators qui " squattent" les inscriptions a grands coups de " package " : inscription /sejour pour madame etc .. de groupes allemands , danois , hollandais etc ...Je trouve que c'est quand meme une grosse pompe a fric et les prestations sont limites " indécentes" par rapport a une cyclo comme l ardechoise ... 

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Salut Pierre

Franchement, si les températures restaient aussi élevées, je pense que je ne ferais pas la totalité du parcours. Je ne veux pas prendre de risque, 6 mois après ma reprise.

J'espère rouler a tes cotés en août. J'ai manqué de peu Isa, Louis et Michel, dimanche, en haut du Tourmalet

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Je ne sais pas si l'on a gagné au change , avec ce nouveau parcours ! sur le papier je le pensais plus "facile"  Et bien je me suis bien trompé .Le succession de bosses , est  bien plus dure que l'enchainement telegraphe Galibier . Enfin pour moi et pour les qques Français avec qui j'ai pu en parler .Le mollard est terrible .D'ailleurs , seul bemol a mettre a l'organisateur , sur le mollard il y avait un panneau "sommet" a 10km .Effectivement apres 10km ravito etc etc .Et en repartant du ravito , autre panneau "sommet " a 5km .C'est tuant !!!

Apres le mollard , la croix de fer ! Ah le pourcentage dans le village en bas .Comment font les habitants tous les jours ???? Et ensuite pas un pet d'ombre sur les 6 ou 7 derniers km .Dur dur

par contre la descente glandon croix de fer est geniale : j'ai jamais été aussi vite .Alors est ce la fatigue qui rend moins lucide ? 

Il faut noter la presence de nombreux points d'eau , ou les organisateurs ne lésinaient pas sur les bouteilles .Au moins on a pas eu a souffrir du manque de flotte  

Ensuite attaquer l'alpe a + de 40° ????? ma foi il fallait bien rentrer a l'hotel en haut , donc pas le choix .mais que ce fut dur .

+ de 2 heures pour cette montée .

a priori 4000 classés donc + de 4000 abandons ?

comme toujours a l'arrivée je me dis : plus jamais ça et puis .......

Finalement 9h40  et  la fin a vraiment été tres tres dure .comme d'hab 😉

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pour le temps il me semble qu'ils prennent l 'heure de depart a bourg d'oisans , et l'heure d'arrivée a l'alpe .Et ils enlevent le temps de la descente du glandon

pour ma part , parti vers 8h (sas 7h50) et arrivée vers 18h , soit un peu plus de 10h -30mn de descente et ils arrivent a 9h40

Sur mon compteur y'a moins car il s'arrete quand je ne roule pas (ravito , pauses ...)

J'ose meme pas imaginer la galere des derniers

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Idem pour moi velo commencé en 2013,pour le temps je suis parti dans le sas de 7h50,arrivé à l'alpes vers 20h15 soit environ 12h30,sur mon diplôme j ai 11h29 si on enlève le temps de la descente,les arrêts ravitos je pense avoir perdu plus d'une heure mais ce n'est pas le plus important,le principal étant de finir.

Tout se passait correctement jusqu'à la montée de l'alpes dhuez ou j ai chopé des crampes au bout du 3ème virage,mon ressenti perso sur cette cyclo est très mitigé

Le parcours superbe quoique très dur mais je m'en doutais et j'étais là un peu pour ça,pour les prestations ayant fait l'étape du tour l'année dernière je suis très déçu,car pour les premiers il y avait surement de tout aux ravitos mais pour moi au col de la croix de fer il ne restait que des pâtes de fruits ,rien de salé (peut être la raison des crampes dans la dernière montée)et que les derniers n'ont rien

La sécurité rien à redire sauf la montée du glandon ou plusieurs véhicules étrangers nous ont bien fait ch.. quand aux ravitaillement en eau ,attendre 25mn pour pouvoir remplir ses bidons est un peu gonflant

Je ne parle pas du fait que les français s'y font rares et de l'incivilité des participants la route était devenue une poubelle.

En conclusion je dirais qu'il faut la faire une fois mais que pour un parcours quasiment identique,j'aurais été plus inspiré de faire le bra,

 

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