Corentin PARMENTIER Posté le 23 juin 2015 Share Posté le 23 juin 2015 Ce qui ne me dérangerait pas vraiment... Toutefois, on peut imaginer un puissant contre de Jalabert face à une attaque extrêmement bruyante de Adam précédée d'une défaillance de Chris Vroooooooom. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Corentin PARMENTIER Posté le 23 juin 2015 Share Posté le 23 juin 2015 Pour Anquetil et Indurain je vous l'accorde. Hinault je ne sais pas trop mais Merckx... L'étape Mulhouse Belfort témoigne d'un excellent niveau en montagne. Etant de la région je peux affirmer que les cols escaladés ne sont pas des moindres et le virage où Altig est lâché est à exactement 4 kilomètres du sommet et c'est le passage le plus dure de la montée. Quant au ballon de Guebwiller il est très difficile et est le col avec le plus gros D + dans le massif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier LARROSE Posté le 23 juin 2015 Share Posté le 23 juin 2015 Au vu des perfs d'el Pistolero en ce moment je le vois bien faire le doublé car il a une belle équipe autour de lui Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 23 juin 2015 Share Posté le 23 juin 2015 Non, Merckx n'a jamais été un mouflon ailé ! D'ailleurs, il a toujours été dominé par les purs grimpeurs tels Fuente ou Ocana, par exemple, et même par Poulidor ! Merckx et Hinault grimpaient de la même façon ! En effet, il a fait des raids en montagne grâce à sa classe et son endurance, sa résistance, il montait au train sans à coups comme le "Blaireau" ! 😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Bien sûr qu'il n'y a pas que la haute montagne, et qu'on peut gagner un grand tour sans être le meilleur dans ce domaineMais il faut être tout près quand même, surtout aujourd'hui où il y a moins de longs chronos, c'est quand même là que tout se joueEt pour Simon, j'ai encore un doute là dessus, il a un peu coincé sur la montée la plus dure au Bettex, et m'a semblé plus à l'aise quand c'était plus court Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Hinault par exemple n'a jamais été effectivement le meilleur escaladeur sur ses tours victorieux, mais le plus régulierIl ne perdait jamais beaucoup plus de 30 secondes sur le vainqueur de l'étape, et c'était à chaque fois des mecs différents, qui eux par contre avaient tous des défaillances sur l'une ou l'autre des étapes de montagne Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 En ce qui concerne Indurain, j'avais fait le calcul une foisIl me semble que sur ses 5 tours victorieux, en enlevant les chronos, il en aurait perdu 2 de justesseMais je me souviens aussi qu'en montagne il était dans la gestion, et qu'il donnait l'impression qu'il aurait pu en faire plus si c'était nécessaire, alors ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Le jeune Néerlandais de l'équipe Lotto Jumbo à l'ortographe difficile sera au départ du tour 😇 Après son somptueux Giro,aura-t-il bien récupérer---------il vient épauler Gesink le leader----------un leader bien mal en point 🙄 Je pense qu'il prendra du galon en fonction des évènements-------- Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Kruijswijk (prononcer "Kreuille-s-veille-k")Ce ne sera pas plutôt Kelderman le leader des Lotto Jumbo ? 😛 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 " Merckx n'a jamais été un mouflon ailé"Vrai après septembre 1969 et son accident à Blois qui l'a handicapé le reste de sa carrière surtout en montagne.Il a été un mouflon plus qu'ailé dans les Tre Cime Di Lavaredo 68 effaçant un retard de plus de 10' en quelques km dans le plus pur style grimpeur;Au TDF 69 également dans le Ballon d'Alsace par exemple. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Sur le site de l'équipe on parle de Gesink---------- Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Pourquoi pasGesink fait quand même une saison très correcteMais j'ai l'impression que Kelderman a plus de potentiel, même s'il a été très discret cette saison, et qu'il n'a que le Tour de France en tête Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Il a 22 ans ! 😉 Ce serait un Frenchie, tu me dirais "On tient notre Hinault" ! 😃😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brice SERAPHIN Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 C'est une blague rico?...Le squale ne montera pas sur le podium les paris sont ouverts!🆒 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Le seul qu'il doit perdre est celui de 1993 !😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Déjà, les chronos ! Certes, il n'y en a pas cette année mais il ne faut pas croire que Prudhomme perdurera dans ce régime de faveur aux escaladeurs ! Il peut très bien te planter 100 bornes l'an prochain ! 😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 « … Nombre de journalistes et suiveurs présents lors de cette étape dantesque affubleront cavalièrement cette 17ème étape, Luchon - Mourenx, appréhendant puis empruntant les incontournables « Trois Mousquetaires » Peyresourde, Aspin et Aubisque avec en point d'orgue le « D'Artagnan » Tourmalet et ses 2115 mètres, d'apogée « Merckxienne ». Quelque peu « Franchouillard » voir désuet aux prémices de sa domination pas encore consommée, loin s'en faut, me direz-vous, sachant, qu'en outre, sa randonnée polaire sur les pentes enneigées des « Trois Cimes de Lavaredo », synonyme de triomphe, à l'occasion de son premier Giro 1968 voir plus récemment lors de son raid suicidaire de plus de soixante-dix bornes parmi les « bergs » et « pavetons » crasseux de l'abominable et tourmenté Tour des Flandres, au printemps 1969, devant une meute de flahutes déchaînés lancée à sa poursuite, peuvent légitimement arborer symboliquement ce terme des plus arbitraires. Non, Eddy Merckx, 23 ans au moment des faits, sera l'un des rares sportifs à « conjuguer » ce mot, trop souvent galvaudé, d'apogée au pluriel. L'Anversois, Martin Vandenbossche, l'un des lieutenants préférés du « tyran » dans ce genre d'exercice périlleux, ouvre la route et franchit Peyresourde et Aspin, seulement précédé par les chasseurs de points du classement des « Chamois virevoltants » tel l'intenable Andalous, Joaquim Galera. Tous les favoris, aux accessits, dirons-nous, plus qu'à la victoire finale, sont toujours concentrés et emboîtent toujours le pas quelque peu empressé du leader de l'épreuve dans la longue et usante spirale qui mène au sommet de l' « Ogre Pyrénéen », le Tourmalet. Seul, le « Bergamasque », épuisé, le teint blafard, souffrant d'un mystérieux mais insidieux ver solitaire contracté, la veille, sur les pentes du Portet-d'Aspet, sera décramponné et perdra toute chance, qu'il avait grande, de terminer sur le podium à La Cipale. Soudain, à quelques encablures du sommet, Eddy Merckx se dresse sur sa monture, martyrise son dérailleur et accélère vigoureusement. A ce moment précis, personne, du suiveur au journaliste en passant par le public au bord de la route, les téléspectateurs assidus et enfin par le peloton lui-même, personne ne savait ce que le maillot jaune manigançait. Songeait-il, lui le « boulimiste » récurrent, au classement de la montagne dont il était possesseur ou bien préférait il « faire la descente » et atténuer, ainsi, tous risques de chutes inhérentes à cette discipline enivrante, certes, mais par trop souvent ingrate. Finalement, c'est la deuxième réponse qu'il délivrera béatement et pas peu fier du tour qu'il venait de jouer, sans le vouloir vraiment, à ses adversaires, aux micros à Mourenx sitôt l'arrivée franchie. En descendeur hors norme, le maillot jaune, tel un funambule, s'était effectivement lancé dans la descente « à tombeau ouvert » sans se préoccuper le moins du monde de ses adversaires. Frisant l'inconscience, Eddy Merckx dégringolait la pente vertigineuse avec une rare audace, tutoyant la correctionnelle à chaque virage serré. Parvenu au terme de son exercice de style à savoir, dans la vallée qui menait à l'Aubisque, dernière difficulté de la journée, le « kamikaze » s'accorda un long moment de détente. En roue libre, le fessier relevé de sa selle et le regard rétroviseur, il scrutait consciencieusement et patiemment l'horizon attendant l'avant garde du peloton. Pensez, cent trente bornes restaient à parcourir. Ne voyant rien apparaître, l'intrépide mais ô combien flamboyant Belge décida d'asticoté un peu plus sérieusement la pédale et entama, alors, l'un de ses plus longs et plus extraordinaires contre-la-montre. Augmentant constamment et régulièrement, son avance dans le Soulor puis l'Aubisque qui surplombe ce dernier, Eddy Merckx était, à ce moment-là, en passe d'arriver à Mourenx-Ville Nouvelle avec un quart d'heure d'avance dans la musette, sur l'avant garde du peloton des battus. C'était sans compter sur les aléas de la physiologie humaine. En effet, à une quinzaine de bornes du but, la pédalée du maillot jaune se fait de plus en plus hésitante, les trajectoires sont moins linéaires, les épaules fléchissent, la sueur dégouline et ruisselle le long de ses joues, signes avant-coureur de la défaillance. A bout de force, il lancera à Guillaume Driessens, venu à sa hauteur, un cinglant et émouvant « Je suis mort ! ». On le serait à beaucoup moins. Ce dernier, fidèle à sa réputation d'aboyeur invétéré, assis sur le toit de son véhicule, exhorte alors son poulain, lui intimant d'achever son chef d'œuvre, coûte que coûte. Le « Tu n'y songes pas ! Derrière, ils sont encore plus morts que toi ! » vociféré à l'attention du récalcitrant par le directeur sportif aux vingt-trois casaques mettra un terme définitif à ce qui devait être initialement un conciliabule, entres gens de bonne compagnie et c'est dans un état « semi comateux », qu'Eddy Merckx, se ressaisissant quelque peu dans le final, reliera l'arrivée près de huit minutes, tout de même, avant Michèle Dancelli, dauphin du héros du jour. La chaleur omniprésente et suffocante, la distance ahurissante parcourue en solitaire et l'extrême difficulté du parcours n'auront, finalement, pas eu raison du courage assorti du panache de cet avide « Bouffeur de Macadam ». Roger Pingeon et Raymond Poulidor rejetés à près de huit minutes, au soir de cette 17ème étape, font la « bonne opération » du jour, si je puis dire, en s'installant confortablement et dans l'ordre aux deux premiers accessits, à des années-lumière, toutefois, de l'omnipotent prédateur Belge. Si, notre duo Franco-Français siègent, effectivement, sur la seconde et la troisième marche de la « Boîte » au terme du séisme de Mourenx, en revanche, les écarts enregistrés lors de cette curée s'avèrent être abyssaux. Jugez vous-même. Le résidant d'Hauteville-Lompnes, « Pinpon » accuse désormais un débours de plus de seize minutes sur le maillot jaune, quant au natif de Saint Léonard de Noblat, « Poupou », il a basculé au-delà des vingt minutes, après, c'est le néant. Au pied d'un podium qu'il n'aurait jamais dû quitter, Felice Gimondi traînera tant bien que mal sa misère jusqu'à l'arrivée finale à Vincennes qu'il franchira, au bout du rouleau, près d'une demi-heure après le « Cannibale ». … » Michel Crepel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume LEROYER Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 La tendance sur les grands tours est quand même à la baisse en ce qui concerne les longs chronos, et je ne pense pas qu'on reviendra en arrièreOn a bien vu ce que le long chrono du Giro a donné, il a quasiment tué le suspenseSachant que les meilleurs se tiennent de très près en montagne, les organisateurs préfèreront à mon avis maintenir l'intérêt des courses le plus longtemps possible, ne pas les bloquer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 Le "Blaireau" ? Ha, le "Blaireau" je pourrai en parler des heures ! Déjà, il "tuait" tous les "chamois" dans la vallée, ensuite, il ramassait les "morts" dans les lacets et les abandonnait à leur triste sort sur le bord de la route à l'agonie !😉 Il n'y a pas d'Hinault dans le peloton, aujourd'hui ! Un mec qui se réveille le matin en se disant "Ils me font tous chier, je vais les faire morfler aujourd'hui !" Dont acte ! 😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 24 juin 2015 Share Posté le 24 juin 2015 On a pas du regarder la fin du Giro du même oeil concernant le suspens car à la fin de l'épreuve si les Astana ne tergiversent pas sur le choix de leur leader ... ! En revanche, sur le Tour, aucun suspens ! 😉 Enfin, supprimer petit à petit le chronos des "GT" tendra à raccourcir la durée de ces épreuves ! D'ailleurs on parle beaucoup des "GT" à 15 jours ! Les épreuves seraient cantonnées dans les massifs montagneux et les sprinteurs et rouleurs n'y participeraient plus ! Plus de coureurs complets à l'image d'aujourd'hui, d'ailleurs ! La fin d'une époque ! Amen 😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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