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Peur dans le peloton


Romain BORGET

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Certains, suite à un problème de santé, sont obligés de faire une coupure non programmée qui engendre :

 

- soit une perte de confiance dans le nouveau schéma d'entrainement à organiser.

- soit une perte de motivation qui devient rédhibitoire.

 

 Ils sortent, selon moi, souvent des excuses un peu bidon car ils sont pro et que l'employeur risque de regimber

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"Le titre est un peu racoleur"

Enéfé, Borget, style "peur sur la ville " ...

Soyons clair : UN coureur professionnel est "craintif" suite à une chute récente et il se pose une/des question(s) ... pas anormal, même si ce type de réaction n'est pas si courant - Dominique Pozzovivo est au TDS, moins d'un mois après un très gros karton au Giro, et il se projette clairement vers la Vuelta ...

Je suggère donc une modification de l'intitulé de ce fil : on vire le ridicule "peur dans le peloton" et on inscrit : "post merdico/racoleur". Là, c'est clair.

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de la à dire que le coureur à un problème de mental, le racourci est un peu rapide.

il a chuté, il a besoin de reprendre ces repères, et ça ne sefa ti aps du jour au lendemain. ca reviendra évidement, mais il faut un peu de temps pour que la confiance revienne

j'ai eu un expérience similaire, une grosse chute sous la pluie, lors de ma reprise, je ne pouvais pas être ailleurs qu'en queue de peloton. avec une vraie coupure et en y allant step by step les automatimes sont revenus. il faut juste du temps, et ça ne vient pas d'un pb de mental

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Il est clair que pour un pro, c'est rédhibitoire. Sans doute Moncoutié n'en était pas loin mais il tirait son épingle du jeu en montagne ou ça frotte moins pour garder sa position, surtout quand il était seul devant ;)

A mon humble niveau, je suis victime aussi du syndrome de la trouillette en peloton. Compet sur le tard, chute lors de ma première course sont peut etre les causes. En tout cas, j'ai vraiment du mal me fondre dans un peloton copieux. Ca s'aggrave même avec l'age. J'ai eu d'autres gamelles, vu des chutes plus ou moins severes qui n'ont fait qu'ajouter au probleme. Donc je fait mes coursettes en queue de peloton attendant une éventuele ouverture pour sortir. En petit comité, ça se passe mieux. Inutile de preciser que je me fatigue plus qu'un coursier sachant se cacher et que ça me donne peu de chance de bien figurer sur une course.

Ceci dit, bien qu'indépendant de ce problème, mon choix de me consacrer principalement au contre la montre me retire cette épine du pneu.

 

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