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Reconnaissance Ariégeoise


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Avez vous fait une reconnaissance du parcours de l'Ariègeoise, la Mountagnole ?

Qu'en avez vous pensé, et quels enseignements en tirez  ? Ne le regrettez vous pas compte tenu que cela doit être sacrément rude en fin de parcours.

Je me demande parfois s'il ne vaut pas mieux découvrir  les difficultés  et ces magnifiques paysages le jour J

 

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Salut Christophe,

Même réponse qu'à la dernière fois pour la Castraise !! ;-)

Ca me paraît d'autant plus indispensable que les descentes en montagne sont plus longues et donc plus propices à des incidents/accidents. Reconnaître la descente de la Crouzette, à moins de tout faire sur les freins, t'évitera de te faire très très peur... 

Quant à une reconnaissance intégrale, si elle est placé plus de 10 jours avant, elle n'apportera aucune fatigue pénalisante pour le jour de la cyclo.

Pour ma part, ça devrait être dans 10 jours justement.

A+ !

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J'ai fait la reconnaissance de la Mountagnole vendredi. Voilà ce que j'en retiens : ce qui m'a marqué en premier lieu c'est...la descente de Lacrouzette. très étroite, énormément de couches épaisses de gravillons comme si la route venait  d'être goudronnée. Il faut être extrêmement prudent pour aborder les virages car beaucoup de gravillons "surprennent" dans les zones  de freinage et de prise de courbes. Le vélo flotte avec le sentiment de jouer avec la chance. C'est sûr, il y aura des accidents que l'on soit prudent ou pas. Je suis étonné qu'une cyclosportive de cette renommée emprunte un tel passage. Mais peut être suis je naîf...

A part ça, outre que le départ sera forcément très rapide jusqu'à Foix, j'ai noté que la côte pourtant très courte à Amplaing va casser les pattes et que pour ma part, cela m'a semé le doute sur ma forme du jour . Bon il ne faut pas se démoraliser à ce moment là.

Ensuite la portion Foix-Cols de Péguerre-Marrous-Sommet du Portel est très très longue, près de 30 km d’ascension  je crois, et devient lancinante, mine de rien quand on pense qu' il reste le plus dur et que l'on est même pas à la moitié du parcours...Cà donne à réfléchir sur le rythme à s'imposer.

Vient ensuite la descente de Lacrouzette, qui, étant donné sa dangerosité ne permet pas de récupérer, bien au contraire, on arrive à Biert secoué mentalement et physiquement et là ....direct l’ascension du Saraillé...du 8%? adaptation compliquée et douloureuse. Très beau coin cependant surtout   en haut, magnifique décor de paysage champêtre et vue panoramique sur les Pyrénées.

Reste alors la descente et de longs plats à gérer jusqu'au pied du col d'Agnès.

Et là, dès le début, les plus gros pourcentages sur de très longues  portions droites au décor uniforme,chute de vitesse, pas de changement de paysage au détour d'un lacet. Là c'est une autre histoire qui commence dont on se demande quelle sera la fin. Enfin, au bout de 4-5km un 1er lacet, de vrais virages, les 1eres cimes apparaissent donnant l'impression que l'on a avancé, cela redonne du courage même si la pente est toujours aussi sévère et intraitable.

Enfin descente courte et très rapide  sur l'étang  de l'Hers pour remonter séverement- 8 %- les 1ers kilomètres vers le Port de l'Hers, pourcentage qui décroit vite au point que je me sens des ailes jusqu'au sommet.

Et là, alors que j'ai eu jusqu'à présent un temps magnifiquement chaud +30°,  des gros nuages noirs et coup de tonnerre surgissent pour entamer la descente sur Auzat : même pas un km descendu que les grosses gouttes tombent, l'orage se déchaine : grêle...grêlons ....torrent d'eau sur la route avec les branches, coulée de boue.

Je me réfugie comme je peux sous les arbres et j'attends trempé, gelé, 20 bonnes minutes,la pluie prend le relais des grêlons ( vocabulaire de cycliste....) et je décide de repartir à travers un rideau de pluie, je suis le courant d'eau comme je peux sur les freins, enfin , ce qu'il en reste.... Arrivé à Auzat avec un ciel dégagé, de la chaleur lourde, quel bonheur. Mais il me faut encore rentrer jusqu'à Tarascon. Euphorique à l'idée d'entamer cette longue portion descendante à grande vitesse sous la chaleur et de me sécher par la même occasion, je file à plus de 50 km/h- c'est mon contre la montre de la journée- car  le ciel est carrément noir au fur et à mesure que je me rapproche de Tarascon. Mais bonheur de courte durée, au bout de 7 km je suis vaincu par l'orage qui éclate et des seaux de grêle se déversent sur la route au moment où je rentre dans un village sorti de nulle part.  Je file vélo à la main contre une maison fuyant les grêlons qui me martèlent et blanchissent la route. Une mémé (que je remercie encore) me voyant grelotant et transit de froid me fait rentrer dans son garage : anorak, couverture....rien n'est de trop pour remonter de quelque degré ma température. 40 mn après, il ne grêle plus, la route n'est plus blanche, je reprends la route inondée sous une pluie battante et je dois maintenant affronter en plus... le passage des voitures et camions sur ces 7 km hyper fréquentée. La totale, trempage, aspersion, détrempage,  tsunami d'eau au passage des camions et autres voitures...c'est tellement extrême que j'en rigole à ce moment là.

Arrivé à la voiture, 130 km effectué, 5h30 de vélo plus  1h d’arrêt contraint. Reconnaissance très enrichissante ( je ne connaissais pas du les lieux), journée mémorable : j'ai hâte de recommencer le 27 juin pour revivre une vraie journée mémorable dans d'autres conditions avec les enseignements tirés de cette "expérience".

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Salut Joachim.

Non, qu'en partie seulement.

- Le départ se fait dorénavant rive gauche de l'Ariège sur une petite départementale avec 2 côtes dont une sévère (14%) mais courtes.

- Identique ensuite sur tout l'enchaînement Marrous/Péguère/Crouzette et jusqu'à la fin dure (au 2/3) du Saraillé.

- Nouveau des 2/3 du Saraillé à celui d'Agnes et à son 1/3 de descente où tu retrouves la bifucation vers le port de Lhers.

-Identique donc à partir de ce dernier point jusqu'à Massat.

Je te parle là de la Mountagnole car la grande a déjà emprunté souvent Agnès. Je ne me rappelle plus lequel tu avais fait.

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L'an dernier, dans la descente sur Rivenert, dans un hameau, il y avait deux virages en lacet et une grosse marche à la sortie du premier lacet. Par marche, je veux dire rupture du revêtement (quelques centimètres de dénivelé entre les deux parties)  avec la fissure parallèle au sens de la route. Le bon truc pour se mettre par terre si on ne le voit pas et roule dessus.

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Une SPECIALITé du 09 ces graviers ridicules pour cacher la misère de la route ! Quoi que, l'autre jour dans le Col du Tourmalet par La Mongie, une véritable HORREUR avec des graviers mélangés à du goudron fondu, de La Mongie jusqu'au sommet par plaques, je vous dis pas l'état des pneus et du cadre: parfois même impossible d'avancer car les graviers se bloquaient en paquet entre les pneus et le cadre : des imbéciles !

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Le parcours 2013 était :

Tarascon, Foix, Col des Marrous, Col de Péguère, Col de portel, Col de Crouzette (descente), Massat, Col d'Agnès, Aulus, Col de Latrape, Ustou, Seix, Massat, Port de Lers, Auzat

Dimanche la descente du port de lers était pleine de graviers. Suite au passage de la fibre des restes des travaux. La technique de goudronnage sur l'Ariège est effectivement assez catastrophique.

 

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En tous cas merci pour le cr de la reconnaissance, pas mal précis sur l'enchaînement des difficultés du parcours Mountagnole. Ça annonce bien la couleur!

Espérons que le temps ne sera pas aussi pourri que le jour où tu l'as fait (Caad10 pas aimer pluie) et que le gravier de la fameuse descente de la Crouzette sera repoussé par le trafic. En 15 jours, ça peut le faire...

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En 2013 tu passait par le Col d'Agnès, mais de l'autre côté. Là la montée sera toute autre et à mon sens bien plus difficile. 

 

Concernant le gravillonage, je vous laisse tout loisir de contacter le CG et de leur donner des cours d'entretien routier pour des routes en montagnes qui subissent d'importantes contraintes climatiques. 

Si aujourd'hui ils font ce genre de travaux qui vous pouvez estimer stupide, c'est aussi parce que la route le mérite et qu'ils n'ont aucunement les moyens de refaire entièrement une route. 

Normalement, et ils sont dans les temps pour la descente de La Crouzette, ça devrait être balayé avant l'ariégeoise... vous pensez bien à quel point cet évènement est important pour le CG09. 

 

Concernant la descente du Port de l'Hers faite hier, si le col est encore indiqué fermé, c'est une petite portion qui devrait ouvrir très rapidement et qui reste fermé sur le haut côté Vicdessos. Plus vraiment de gravillon dans cette descente, et plus d'engins. Juste le pont qui reste à faire à Suc et Sentenac et c'est tout. 

 

Pour ce qui est du parcours, que ce soit La Montagnole et a fortiori l'Ariégeoise, juste un conseil, attention à ce qu'appelle Christophe "Les longs plats à gérer jusqu'au pied du col d'Agnès". 

Ce sont plus des bon vrais "faux plats montants" que de long plats. Donc ne pas trop puiser dans ses réserves car la montée du Col d'Agnès est tout de suite difficile. Pas de petites pentes de transition comme il peut y avoir de l'autre côté (celui de 2013), mais bien du bon gros 9-10% avec une petit max au delà des 15 tout ça sur les 3 premiers km. Après c'est à peine plus calme. Donc si vous roulez trop fort dans les faux plat de la vallée, pour peu qu'il y ait un peu de vent de face, ça peut faire mal ! 

Quant aux bosses du début de parcours entre Tarascon et Foix, elles ont été faites l'an dernier, et au final, ça se fait assez facilement car, avec la foule, les portions plates et en descente sont beaucoup plus reposantes que seul... et du coup tu arrives plus vite et plus frais au pied des petites bosses. Ca se fait bien. 

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"Quant à une reconnaissance intégrale, si elle est placé plus de 10 jours avant, elle n'apportera aucune fatigue pénalisante pour le jour de la cyclo"

Ah merde. J'ai pas pu me libérer avant le 21 Juin pour la reconnaitre. (Mountagnole)

ça te semble tard par rapport au 27? Préjudiciable pour avoir du jus? Je pensais faire cela puis ne plus rouler d'ici à l'épreuve.

ça te semble être une connerie? J'ai pas l'intention de la faire à fond du tout, juste une reconnaissance.

Ton avis m'intéresses, n'étant cyclo"sportif que depuis 1 an et demi... j'ai encore à apprendre.

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"Quant à une reconnaissance intégrale, si elle est placé plus de 10 jours avant, elle n'apportera aucune fatigue pénalisante pour le jour de la cyclo"

Ah merde. J'ai pas pu me libérer avant le 21 Juin pour la reconnaitre. (Mountagnole)

ça te semble tard par rapport au 27? Préjudiciable pour avoir du jus? Je pensais faire cela puis ne plus rouler d'ici à l'épreuve.

ça te semble être une connerie? J'ai pas l'intention de la faire à fond du tout, juste une reconnaissance.

Ton avis m'intéresses, n'étant cyclo"sportif que depuis 1 an et demi... j'ai encore à apprendre.

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Cette année je trouve le grand parcours  intéréssant  avec 3 grands cols

la Core étant magnifique et l'Agnès terrible par ce versant, avec entre les cols

de belles routes larges en faut plat montant , contrairement a certaines année ou

le circuit passe plusieurs fois au même endroit.

A+.

Cédric.

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